Sanjuro

Sanjuro

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Je l'ai regardé hier soir et j'ai découvert sa date aujourd'hui lolll, 1962 et j'avais l'impression d'avoir vue un film récent tellement il est excellent.
En tout cas j'ai bien rigoler.

Depuis quelques temps, je me penche sur la filmographie de Kurosawa. Je pensais n'en avoir vu aucun mais il se trouve qu'à mes 11 ans, mon père m'avait montré Sanjuro. Je l'avais adoré mais j'avais oublié jusqu'à son titre! Il ne me restait plus qu'un souvenir des personnages et de la réalisation. J'ai donc vu mon premier Kurosawa il y a un moment et ça me fait plaisir de voir que ce film que je cherche a retrouver depuis un moment viens du maître!

Mon film d'Akira Kurosawa préféré!!! Un film génial mêlant la classe inégalable de Toshirō Mifune avec le génie de son personnage Sanjuro!!! Et que dire de Tatsuya Nakadai... Un film à voir absolument!

SANJURO (1962) lui aussi, possède sa petite histoire. Suite au succès phénoménal de YOJIMBO, le studio Tōhō, bien évidemment, souhaita réitérer l’exploit en donnant une suite au film, un peu plus conventionnelle et donc confiée à un cinéaste un peu plus « yes-man ». Mais Kurosawa, finit par se retrouver à la tête du projet, et d’orgueil, emmena à nouveau son personnage vers un bouleversement des codes du genre.

Ainsi, SANJURO est à la fois l’héritier pur de YOJIMBO, en gardant les codes révolutionnaires proposé par celui-ci (le rōnin à la ligne morale ambigüe), mais agrémenté d’un scénario aussi sérieux que parodique, extrêmement chiadé et stimulant – bien plus que celui du film original. Akira Kurosawa joue ainsi avec le charisme de Toshiro Mifune, allant jusqu’à dénaturer par l’humour sa fonction de samourai ultra-classe et réfléchi. Si dans sa forme le film est très classique, il n’en reste pas moins plus ludique et bien mieux rythmé que YOJIMBO. À voir comme complément génial du premier film, mais à contextualiser comme suite réussie d’un film crucial dans l’histoire du cinéma.

Critiques des films d'Akira Kurosawa extraites du Blog du Cinéma; films chroniqués dans le cadre d'une rétrospective proposée par le Festival Lumière 2015

Un excellent Kurosawa.
5/5