La Haine

La Haine

COMMENTAIRES

Je viens de le voir pour la 1re fois. Je ne dirais pas que j'ai perdu 1h30 parce qu'il fallait bien le voir au moins une fois, mais pas plus. Il ne se passe rien tout du long. Il m'a un peu fait penser à "L'appât", sorti la même année et qui vaut carrément plus le coup !

J'ai adoré revoir ce film... il avait fait l'effet d'une bombe quand il été sorti et j'avais envie de le faire découvrir à mon gendre et ma belle fille et ils ont aimé ça aussi et je suis contente... parce qu'évidemment des films comme ça, aujourd'hui, y en a des tonnes, on voit sans arrêt les cités, les jeunes qui galèrent... mais à l'époque c'était révolutionnaire et ils l'ont bien compris et je suis ravie d'avoir partagé ça avec eux ! Bravo Mr Kassovitz !

le drame c'est qu'en 2023 la situation des banlieues est encore pire

Film culte à 2 doigts du chef d’œuvres 4,5/5

Depuis 9 ans que j'ai pas revu ce film et franchement quel PIED de le revoir, toujours aussi KULTE. Je me rappelle la première fois que je l'ai vu à l'époque quand j'étais à mes débuts et que je découvrait ce qu'était le vrai cinéma, je me suis dit " ça c'est un grand film français ", c'était tellement rare que je tombe sur un film français par excellence, mais quand j'ai vu cet mise en scène et cette qualité éblouissante, j'en revenais pas de ce que j'étais en train de visionné, c'était du jamais vu selon moi dans un film français comme celui là, j'en ressortait changé et pas indifférent, c'était la première fois de ma vie que j'ai apprécier un film français de cet acabit.

Chaques mise en scène et un vrai régal pour les yeux, la caméra qui approche doucement, qui tourne, qui survolte, une façon de filmer bien géré et maîtrisé, comme peu savent le faire chez nous. Le noir et le blanc donne un côté bien dramatique et lugubre sur l'atmosphère que dégage le film, ce qui lui donne un certain charme et les trois acteurs sont vraiment dans la peau de leurs personnage qui on chacun un rôle à jouer, Vinz a le rôle du rebelle qui veux se venger contre la société, tandis que Hubert a le rôle de la sagesse et qui essaye de dissuader Vinz de pas commettre l'irréparable, quand à Said, il a le rôle du témoin, on suit à travers son regard des évènement qui ce produit dans le film, le début commence avec lui et fini avec lui. L'Alchimie entre ces trois personnages est fort émotionnellement, ils ce soutiennent, ils s'engueulent, ils s'aiment, ils rigolent ensemble et surtout ils sont les mêmes idéaux de la société et c'est ça qu'il les réunit.

4,5/5

Un film que je me lasse pas de revoir, dommage que Kazzovitz n'assume plus son film.

Déçu du dernier quart du film, un peu laborieux et plus particulièrement des deux dernières minutes, assez ridicules (trois flics dans la voiture, plus qu'un ensuite une fois le coup de feu, où sont passés les autres ? Ou bien est-ce que la scène se passe dans la tête du personnage ?). Ca gâche un peu mon ressenti sur le film, dommage. 3/5

Un sombre et terrifiant tableau de "la France périphérique" : "orange mécanique" à la Française, Kassovits a signé là son meilleur film qui a révélé l'extraordinaire Vincent Cassel, la bombe à fragmentations du cinéma des années 90...
Un film-culte comme l'a été "A bout de souffle" à son époque.

Un des meilleurs films français de l'histoire du 7ème art...
Une claque cinématographique de part sa réflexion sur la société mais aussi par ses plans et cadrages tellement bien réfléchi par Kassovitz !
Et puis Vincent Cassel à l'ancienne c'était du grand génie d'insolence et de talent !
Un classique à ne pas louper...
5/5

Comme Kassovitz a dit récemment a la veuve Monguillot :

Le meurtre de son mari est un fait divers


Sous entendu ça arrive tout le temps, c'est normal

Du coup quel intêrèt de ce film ? Des racailles qui meurs, ça arrive tout le temps, c'est normal, c'est du fait divers, pourquoi en faire un sujet polémique ?
Je croyais comprendre ce réalisateur, en fait non... Il est révolté par la situation des jeunes de banlieues, mais n'a aucune compassion pour les victimes de celle ci.... ça n'a pas de sens, beaucoup trop de parti pris du coup...

La Haine, film devenu assez mythique un peu partout dans le monde et pour cause c'est un super film sur la montée de la violence dans les cités.

Ce qui est beau c'est que ce qui entraine la montée de la violence pour les 3 protagonistes c'est la découverte par Cassel d'un revolver au tout début, un peu pour dire voilà, le traffic d'armes est là, dans les cités, présent au quotidien et y a pas d'autres issue pour ces jeunes que de rentrer dans cette violence.

C'est louable, sauf quand on écoute Kassovitz aujourd'hui parler des flics, des banlieues, etc, fin bref on dirait qu'il ne comprend même pas son propre film Kasso.

L'important cest pas la chute cest l atterissage . Ce film me met une claque à chaques fois que je le regarde

vivement le film sur assa traoré, cet grande humaniste au grand coeur

les 10 ans, les 20 ans, les 25 ans du film... des interviews vu pour la millième foi. Il a plus que ca Kassovitz pour exister médiatiquement ?
Faut redescendre, c'est pas non plus "The chef d'œuvre absolu"
Et l'autre qu'il nous sort qu'il faut faire un fil sur Assa Traoré, qu'elle décrépitude...

Cassel à quand même un drôle d'accent dans ce film !

C'est un très grand.. j'ai d'ailleurs fait une instru hip hop https://www.youtube.com/wat...

Tout le monde parle et/ou hurle en même temps dans ce film, ce qui fait que certains dialogues sont incompréhensibles. Pénible et fatigant!

Sinon quelquun peut m'expliquer la scène du vieux dans les toilettes ? Pas sur davoir tout saisi.

On ne remerciera jamais assez Mathieu Kassovitz d’avoir fait révélé Vincent Cassel avec La haine en 1995, même s’il l’avait déjà fait plus ou moins 3 ans auparavant avec Métisse.
Un des meilleurs films des années 90, malgré des longueurs inutiles vers la fin du film. Des dialogues, et une voix off qui conçoit une narration très brillante.
Une étude sociale, très drôle mais aussi très pessimiste, même si on sait qu’avec Kassovitz c’est souvent très caricaturé voir surréaliste.
Un film en couleur mono, au teint clair. Un prix de la mise en scène méritée.
Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5

Ca faisait longtemps que je voulais le voir.
La mise en scène est assez bien maîtrisée pour un jeune cinéaste ;)
On a quelque chose qui sonne vrai malgré des dialogues qui font parfois un peu forcé "cité". L'escalade vers la violence, indépendante de la volonté de ceux qui en sont les marionnettes.
Aujourd'hui qui pourrait dire qu'il n'y a pas de bavures de flics ou que ces derniers ne se font pas tabasser ?
Le monde des cités est un bourbier dans lequel la seule activité économique qui tienne est le trafic de drogue, d'arme, de prostituées.
C'est pas compliqué, si on arrêtait tous les dealers de Seine St Denis, l'activité économique du département s'effondrerait.
Les loyers, les assurances, la bouffe, les fringues, les frais scolaires, les transports... les impôts locaux, tout ça c'est payé en majeure partie par l'argent de la drogue.
Quelques coups de filet de temps à autre pour rappeler dans quel République nous sommes et pour faire bonne presse, et puis le gros des troupes reste intouchable.
Et tout ce petit monde traite aussi mais dans la main avec les mêmes haineux qui commettent des attentats.
Le laxisme politique qui demande à des forces de police toujours moins équipées de faire un travail pour lequel ils ne sont pas faits, on leur demande du chiffre... La logique de rentabilité et les quotas touchent tous les services publiques, les cités sont le théâtre de la ghettoïsation d'une part de gens qui n'ont plus de taf, plus d'espoir avec des institutions absentes.
Tellement qui diront que tout ce petit monde si ils tournent mal c'est que de leur faute.
Bien sur que nous sommes tous responsables de nos choix, mas quand on n'a pas connu la vie dans les banlieues comment juger efficacement ?
Et tous ces services assurés par des fonctionnaires inexpérimentés histoire d'accroître les chances que ça tourne mal dans les écoles ou dans la rue...

A l'inexplicable en société trouvez y souvent dans la réponse le mot suivant : argent.

Ici c'est l'argent sale qui est le plus fort de tous les maux des gens qui sont confrontés à ce monde. Et aujourd'hui bordel ça fait 23 ans que ce film a été tourné.
95, la mi temps après 68, et on a de nos jours des mobilisations qui en disent long.

Si la priorité du gouvernement ne se porte pas sur l'endiguement de la corruption, de la refonte d'un modèle de consommation et de production qui soit éthique et responsable de l'environnement, d'une lutte pour la justice sociale dont découle la réduction logique des inégalités et donc des fractionnements dans le peuple tels que ceux que l'on perçoit dans ce film, alors, il est certain que les crises actuelles ne feront que s'aggraver.

Un fractionnement qui n'est absolument pas ethnique ou culturel de base, mais bien un fractionnement et une lutte de classes.

Kassovitz a toujours eu un intérêt pour la boxe on dirait.

Eh bien il assène ses plans, ses répliques, ses discours avec la même intensité qu'un combattant sur le ring. Il a toujours été indigné par les injustices, et ici on ne sera pas aveugle quand on voit ce petit vieux, on voit le cœur, l'esprit de Kassovitz, d'une part de son identité, la sagesse qui devrait découler des erreurs du passé, et qui sombre dans l'oubli et l'ignorance des nouvelles générations qui se succèdent et pataugent dans la même marre de boue depuis des siècles.

J'ai trouvé pas mal de défaut, mais certainement pas celui de la sincérité et d'un engagement politique et artistique certain dans ce film qui vaut le détour sans que cela ne soit un pur chef d'œuvre, ces derniers pouvant finir brisés dans une salle de vernissage ;)

EDIT : Pour mentionner tout de même 2 énormes défauts dans le film.

Des personnages archétypaux au possible à tel point qu'on rentre dans le domaine de la caricature pour les journaliste, certains flics et pour les jeunes des cités à certains moments...

Cette volonté de faire transparaître le côté cosmopolite et tolérant qui régnerait dans les cités... Alors oui y a des groupes aux diverses origines et cultures.
Mais il y a un racisme très important qui se ressent parfois à tel point que ça tourne aux règlements de compte.
Et c'est un peu le problème avec le positionnement de Kassovitz, il oppose un groupe d'élite à un groupe de dominés dans ces films, mais parfois manque de pertinence sur l'observation de chaque groupe. Pour les flics on perçoit assez bien l'hétérogénéité qui règne dans les services, en terme d'idéologies, de façon d'agir, parfois en franchissant la cadre légal.
Et puis on sent aussi le positionnement anti arme, comme si le mal émane de l'arme elle même. Cependant c'est sans doute vrai pour tous les cas d'autodestruction comme celui montré ici qui ne sont pas sujets à une grande préparation.

Malgré le fait que le film cherche à détruire la crédibilité judiciaire il n'en demeure pas moins bien avec l'excellente interprétation de Cassel 3/5
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