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Un vrai film-antithèse. Une photographie et une imagerie absolument sublime, une caméra qui essaie à tout instant de capturer la vie dans ce qu'elle a de plus éternelle et puissant, renforcée par une voix-off aux allures de manifeste. C'est incontestable, The Tree Of Life est une expérience singulière.

Mais voilà. En dépit d'une espèce de magnificence poétique, le film ressemble beaucoup à un exercice de style. C'est malheureusement chose courante dans le cinéma de Terrence Mallick mais ce film ne semble pas savoir articuler ses idées. Il aligne les fondamentaux de la spiritualité à travers la peinture d'une famille qui essaie de tracer sa voie dans le monde, avec ses dysfonctionnements et ses illusions. On entrevoit leurs failles, leurs conflits, malheureusement sans jamais créer une progression narrative. Je n'ai, après visionnage, pas compris à quoi servait réellement la version adulte du personnage de Jack, incarnée par Sean Penn. Il aurait pu être intéressant de montrer comment sa forte conscience du monde a nourri son existence d'homme. Ce ne sera finalement qu'un symbole confus. Le cinéaste semble pris dans une transe qui, de son histoire, ne semble raconter que des flashs, des impressions plutôt que des émotions.

On sort de ces 2h18 avec des sentiments partagés. On a goûté un fruit qui avait un goût d'aventure, gorgé de vie, mais en même temps assez ennuyeux par son caractère impalpable et une trop grande importance laissé à la forme au détriment du fond. Pour reprendre la métaphore de la pomme, c'était comestible mais on reste sur sa faim. 3/5

Première fois que je suis incapable de donner un avis à chaud. J’hésitais entre véritable œuvre poétique et inventive, et film prétentieux. Après digestion, je crois que c’est un peu des deux ! Parce que malgré des images et une musique magnifiques, de grands acteurs, des thèmes ambitieux bien traités (le sens de la vie, l’amour, le deuil), je n’ai pas été émue. Et ce que je recherche avant tout dans ce type de film, ce sont des émotions. Dommage

Un documentaire de National Geographic

Une oeuvre d'Art tout simplement, un film qui montre parfaitement le cycle de la vie, la terre, la végétation, l'humanité, la morale, l'amour, l'âme et surtout l'harmonie. Enfin j'ai tout dit.

J'ai rien compris , après j'ai surkiffé les passages des origines du monde et de Dinosaures etc , mais j'ai rien compris ^^

Une perle rarissime.
Si vous n'êtes pas passionnés du mysticisme et de la spiritualité je vous invite à passer votre chemin, sinon vous allez vous délecter.

Film inégal qui réussit sa partie centrée autour de l'éducation en réalisant une alternance de moments très simples, dialogués, et de fulgurances lyriques; en revanche, il convainc moins quand il s'agit de revenir aux origines du monde ou de filmer l'au-delà.
Dans ces passages, Malick ne fait plus de scènes mais uniquement des plans brefs parfois interchangeables, notamment quand ils évoquent la nature.

Le geste est indéniablement fort, ambitieux et moderne mais son incarnation n'est pas totale.

C'est long, ennuyeux, on s'y perd et je n'y ai absolument rien compris. C'est pas le genre de film que j'aime mais j'ai quand même fait l'effort de le regarder jusqu'au bout uniquement pour le casting. 1.5/5

Techniquement, le film est magnifique, la photo est sublime et Malick sait filmer la nature et les espaces comme personne. La lumière est superbement utilisée aussi. Le film est très riche, de nombreux thèmes sont brassés : la religion, l'éducation, la filiation, l'adaptation à un monde qui évolue sans cesse, en pleine mouvance, des dinos aux multinationales et au capitalisme. Malick veut tout raconter, mélange tout, certes il parle avant tout d'amour qui dépasse la raison et toute rationalité, de l'amour qui transcende les êtres et les guident. Mais son film se perd dans un récit trop déstructuré et confus. Et puis il y a ce préchi-précha philosophique, ces chuchotements en voix-offs qui n'apportent rien. Là où dans La ligne Rouge, l'image s'associait aux paroles et aux réflexions, ici c'est bien trop abstrait et récité pour toucher. Et c'est pareil pour tous ces plans contemplatifs qui aussi beaux soient-ils restent purement factices et abstraits.
Finalement, le concret, on le retrouve principalement à travers les regards, les confrontations. L’ambiguïté des relations humaines est très bien décrit, notamment à travers la relation père-fils source d'amour, de haine, d'affrontements, de domination et de soumission. La filiation entre les êtres, le rapport de domination entre eux est passionnant et très bien retranscrit à travers cette famille américaine qui se déchire. Des qualités mais des défauts récurrents...6/10.
Brad Pitt est fantastique encore une fois, un immense acteur.

Un film assez particulier, mais qui s’avère être un régal durant 20 minutes au début du film, pour son visuel. Terry Gilliam, étant habitué aux plans et images spéciales ne faille pas à sa tâche. Spasmant de temps à autres, mais lent. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5

dire qu'à l'époque l'avis de certains m'avait refroidi, et finalement, 17 Mai 2011, énorme claque (qui m'a fait découvrir Chastain en plus)

un OVNI et un grad chef-d'oeuvre, le dernier grand film deMalick d'ailleurs

ce film laisse un drôle de sentiment, on y pense toujours même après l'avoir fini... pour moi c'est une poésie, une très belle poésie...

Un film magnifique et très bien interprété.

Je ne comprends pas pourquoi tant de commentaires accusent Terrence Malick de mysticisme pseudo-religieux. C'était tout le contraire. Les scènes du début, de la création cosmique à l'extinction des dinosaures, veulent détricoter le discours scientifico-religieux (à la mode aux USA) qui considère que l'univers a été conçu sur mesure pour l'humanité. Ces scènes font écho aux interrogations de la mère face à l'injustice de la mort : notre existence, en tant qu'espèce et en tant qu'individu, est purement contingente. Nous sommes nés d'une accumulation de hasards et nous sommes condamnés à disparaitre, en tant qu'individu et en tant qu'espèce (comme le montrent les scènes finales sur la disparition de la Terre engloutie dans la supernova solaire...). C'est un message à la fois simple et profond.

Oui, et heureusement qu'il existe encore quelques artistes pour nous proposer LEUR vision des choses et qui ne se conforment pas au goût de la majorité. C'est encore l'essence même de l'art. Et seuls les auteurs m'intéressent pour cette raison.

C'est quand même très spécial ce genre de cinema...

Magnifique. Un grand Terrence Mallick

The Tree of Life est un poème de 2h15, un très beau poème. Film d'une ambition folle, Malick alterne entre grands moments de cinéma et certaines séquences malheureusement pompeuses voire exaspérantes (notamment les 10 dernières minutes qui m'ont fait sortir du film malheureusement). Entre chef d'oeuvre et le grand n'importe quoi au symbolisme fumeux. Avec un peu plus de substance, Malick aurait pu pondre l'un des plus grands films de ce XXIème siècle. Il en reste à mes yeux - seulement - un bon film.

Un film qui a explosé tous mes chakras...non pas les uns après les autres...mais tous en même temps.
C'est pas moi qui suis rentrée dans le film, c'est lui qui est rentré en moi et comme il a bien fait ! ^^

Il s'agit là d'un film de haut niveau. Très haut niveau même. Une puissance qui ne laisse pas indifférent. Je ne pourrai pas dire grand chose d'autre car l'interprétation que chacun fera de ce film est purement personnelle et je ne pense pas qu"il puisse y avoir deux avis tout à fait pareils sur cette oeuvre. C'est peut-être d'ailleurs ça aussi qui en fait sa force...
Magnifique.

Si comme moi vous adorez les films de dinosaures et ceux qui se déroulent dans l'espace courez voir The Tree of Life, c'est fait pour vous ! Je l'ai vu 3 fois de suite !