Film Socialisme

Film Socialisme

COMMENTAIRES

Godard est juste le cinéaste le plus suréstimé de l'histoire !!!

Je vois déjà que pour les critiques c'est pas trop ça... Mais ce que j'ai surtout remarqué c'est le nombre de critiques (52 en tout, c'est pas beaucoup hein?). On dirait que ce film, tout le monde s'en fout royalement!!!

Magnifique branlette intellectuelle ! Godard est-il trop surestimé ? En voyant ce film je me pose franchement la question !

Un film aussi frais que Pierrot le fou.
Qui 'autre aurait pu mettre un lama dans une station essence. C'est l'époque qui est triste.

La B.A du prochain Godard :
http://www.youtube.com/watc...

Comme dirait J.P.Coffe: c'est de le meeeeerde!

j'ai pas trouvé mieux pour résumer ce film!

Quand Godard fait un film, cela ressemble à tout sauf à un film ....

cinemapage, en plus d'avoir un "pure" image en guise d'avatar, t'as entièrement raison !

111111 dit à peu près l'une des meilleurs choses sur le film et l'une des plus bêtes. Je trouve que tu as raison quand tu défends que c'est un film pour musée d'art contemporain. Godard s'est affranchi des conventions (bourgeoises on peut dire) du cinéma de commerce ("Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma" comme s'appelle un de ses films de 85). Il a rejoint le rang de l'art contemporain (au même titre que Lynch, Kitano, Tsai Ming-liang, Apichatpong Weerasethakul, etc...). Et puis tu tombes dans la bêtise de dire que jlg, c'est un cinéma pour les profs. Godard n'est jamais mieux maltraité que quand il est parlé dans le langage universitaire et qu'il est décortiqué par l'analyse mortifère du spécialiste scolastique. Godard fait quand même l'un des cinémas les plus dynamiques, ne serait-ce que parce qu'il est l'un des rares (avec Kubrick et quelques autres) à solliciter autant notre cortex gauche (spécialisé dans la logique et l'intellect) que notre cortex droit (spécialisé dans les images et l'intuition).

6 x 1 ton illettrisme m'accable, t'es vraiment un gland ! Depuis quand un film doit il se plier obligatoirement aux règles de la dramaturgie ? C'est dingue ça ! Ils sont où les Antonioni, les Jarmush, les Vertov dans tout ça ! Il ne faut pas confondre littérature et cinéma mon cher. S'il suffisait de raconter une histoire, le cinéma serait un art inutile.

Je suis un peu blasé de constater indéniablement, lorsque quelqu'un parle bien de quelque chose et qu'il reste un simple quidam, il est forcément pris pour un gros pédant qui "récite ses cours de cinéma".
Quand bien même ce serait ça, au final se sont en partie les cours qui apprennent à aimer, alors en quoi ça vous gêne ?

1111111111111... ton message ne sert un peu à rien, si je puis me permettre de donner un avis, tout comme ta condescendance à mon égard, à la fois injustifiée et aussi incompréhensible que du (sous-)Godard. :D Si tu savais lire, tu aurais peut-être remarqué que j'ai parlé de l'absence de narration dans le film, que le "but" du film est justement l'émotion et la création de sens. Mais bon, tu as raison, je me suis appuyé sur mes souvenirs de cours de théories du cinéma et d'écrits de cinéastes, je suis profondément désolé si c'est hors de portée pour ton intelligence négligée. Autrement, ton manque d'humanité et d'intelligence - l'intelligence étant à ne pas confondre avec la culture - mis à part, je suis d'accord avec toi, j'ai même dit quasiment la même chose en substance, mais cela ne m'empêche d'apprécier l'originalité de la proposition de Godard, sans que cela signifie que j'en sois fanatique. Enfin, au risque de te décevoir outrageusement, je n'ai pas discuté avec mon prof à la sortie de la salle. :( Désolé.

Le nom de Godard fait tellement froid dans le dos qu'on oserait pas dire si son film était moche. Je le dis, c'était moche, chargé et long.

Mais il y a un mais, et pas des moindres. Godard est un grand cinéaste, et dans ce patchwork qu'est Film Socialisme, il arrive à planter son ironie provocatrice, sa vision du monde pas si fausse que cela, des dialogues digne d'un sujet de réflexion philosophique et en même temps l'image coule d'elle-même.

Ma critique complète:
[url]http://cine-emotions.blog4e...[/url]

Salut Blast,.. mais sinon, il t'arrive de réciter autre chose que ton cours de cinéma (t'as du de chatouiller le cortex avec ton prof à la sortie de la projo..C'est bien, t'auras une bonne note!)... Ah, tu oublis une choses primordiale ds l'art cinématographique, la dramaturgie. Zut, quoi, Aristote, et Shakespeare, tu aurais pu les citer aussi...Ben non, pas possible, le film ne raconte rien,ce n'est qu'un truc ultra révérenciel, un truc pour musé contemporain, quoi...Lorque JLG sera faire un découpage comme Eisenstein, on en reparlera.

J'arrive pas à mettre un commentaire sur la page du film, donc tant pis si ce message se retrouve en haut de la page. Allociné n'a qu'à pas rester "simple spectateur", pour une fois.

Sheuna, je parle pas de cinéma ? Comment en parler plus ? Godard semble revenir au cinématographe comme l'entendait Eiseinstein (d'où, je pense, le montage avec les images du [i]Cuirassé Potemkine[/i]), c'est-à-dire, pour le dire vite, la création d'une signification et d'un message par le montage (cut, la plupart du temps ; je crois me souvenir qu'Eisenstein n'aimait pas vraiment les fondus et autres figures de style). [i]Film Socialisme[/i] ne raconte pas une histoire au sens moderne du terme, mais il n'empêche qu'il fait naître une vraie foule d'émotions. Et, à mon sens, c'est bien ça le but du cinéma, de faire naître des émotions, et pas n'importe comment. Godard propose aussi quelques contrepoints sonores.

De plus, beauté supplémentaire du film, Godard semble évoquer le cinéma comme un art total (comme l'avaient défendu quelques théoriciens avant lui, je peux rechercher dans mes cours si tu veux que je parle de cinéma jusqu'au bout), puisqu'il propose un plan qui a un grain de peinture (quand le gosse peint), par exemple. Je n'ai plus d'autres exemples en tête. Il ose même monter des images amateur filmées apparemment avec un téléphone portable dans une qualité très médiocre, ce qui fait naître, dans le film, une inégalité dans la qualité des plans (écarts dans les éclairages, dans les bandes sons, etc.), ce qui fait encore une fois naître un sens entre les plans. En ce sens, ce film ne m'a fait penser à aucun film en particulier, c'est un peu un ovni. Il m'a d'ailleurs rappelé ce que disait pompeusement Gus van Sant à propos de Béla Tarr : c'est comme si rien n'avait existé après Eisenstein, il reprend le cinéma à ses racines, ou, en l'occurrence, à là où s'étaient arrêté les cinéastes théoriciens soviétiques qu'étaient Eisenstein, Vertov et Koulechov.

Godard utilise aussi les cartons d'une manière très intéressante, je trouve. Si on considère les cartons comme la caractéristique majeure du cinéma muet (encore une fois, on peut penser à Eisenstein, mais ça serait un peu réducteur ; on peut notamment penser à [i]La Passion de Jeanne d'Arc[/i], de Dreyer), on peut encore une fois se pencher sur leur signification dans "Film Socialisme". Surtout qu'ils sont en différentes langues. Seul point noir du film, le jeu d'acteur, que j'ai trouvé trop théâtral et trop marqué 70s. Cela te convient-il, Sheuna, ou souhaites-tu que je parle de cinéma autrement ? Je ne vois pas vraiment comment. La place était pas très chère, j'ai un peu plaisanté avec la caissière, y avait pas trop de monde dans la salle, mais y avait un prof à moi, il y faisait chaud... Je ne sais pas ce que c'est, pour toi, parler cinéma, exactement !

Ca c'est Tout ce qu'est JLG (en gros, le bon goût pour ceux qui l'aiment) , mais pour sans rendre compte faut "ouvrir les yeux "(en plus, c'est meiux pour voir des films) : " Dressage à la rationalité cartésienne, économique et marchande, dès le couffin, tout se qui dépasse est suspect, toute altérité présentant quelque aspérité est chassée, c'est "pseudo intello", élitiste, tous ces trucs... L'époque veut ça aussi, il y a un rejet de la non conformité. Pourtant J-L.G devrait susciter du mépris ou de l'indifférence : les parts de marché de Stéphane Courbit (ex) ne sont pas menacées par le cinéaste. Preuve que, décidément, y a du boulot.

à Tetedmort : Je suis d'accord avec toi, les essais n'échappent pas au jugement de goût. Mais les essais, par nature, ne sont pas des oeuvres finies. Infinis, et alors plus grands que ce qui est achevé, les essais enrayent le discours qu'on peut leur porter. Pasolini, dans son "Expérience hérétique", se refuse à évaluer, voire à considérer, tout ce qui reste ébauché, en suspend. Au mieux on peu commenter les essais de Montaigne/Sontag, préférer l'un à l'autre en fonction de celui qui semble le plus pertinent à nos yeux (je préfère Sontag à Montaigne). Mais il est difficile d'estimer les essais par la simple appréciation du j'aime/j'aime pas, sinon on les réduit à leur style, au dépens de ce qui y est énoncé.

@Blaste : C'est bien sympa tout ça , mais tu ne parle pas vraiment de cinéma.

"imboss - Posté le 13/05 à 20:11
Enfin une bande annonce intéressante sur les écrans..."

Si ça c'est pas de la mauvaise foi...

OK avec Blaste. Sauf que je ne parlerai pas de Le Cinéma, puisque, dixit Godard, "le cinéma est la plus belle escroquerie du monde".

Comment oser se rendre sur un sujet intitulé "Commentaire sur :" pour évoquer succinctement un film qui nous ordonne le "no comment" ? :sweat:

J'ose. :D

Le Cinéma est rare. Les films ne le sont pas, puisqu'il nous est possible plus d'une dizaine chaque mercredi. Le Cinéma, lui, est rare.

Godard fait du Cinéma.

Nous proposant un film de montages, ce n'est certainement pas un hasard s'il évoque le maître Eisenstein.

Contrepoints, intemporalité, évocation de l'Art. Des Arts. Peinture, musique, photographie.

Un chef d'œuvre ? Peut-être pas.

Godard retourne aux origines du cinéma, comme si rien n'avait existé depuis Eisenstein, et dresse une [i]Histoire(s)[/i] de la Civilisation en nous parlant d'Arts.

Une grande claque. :jap:

JLG's "Film Socialisme", j'aime ou j'aime pas ?
Question aussi absurde que si on se demandait : "Tiens, les essais de Montaigne ou de Susan Sontag, ça me plait ou pas ?".
Et puis, de la poésie en cinéma à la Antonio Ramos Rosa, ça ne fait jamais de mal (bien au contraire) !
Faut se laisser porter, sans chercher absolument à tout comprendre. Paradoxalement, ce sont souvent les plus intellectuels (ceux qui voient un film avec leur logique plutôt qu'avec leurs sentiments) qui n'aiment pas Godard (faute de n'y "rien comprendre").
Le but, à la première vision, n'est pas de comprendre mais d'entendre.

c'est parcqu'il n'y a rien à capter! c'est ce que je dis, ce n'est que de la posture pseudo intello!

je te renvois à cette célèbre affaire http://fr.wikipedia.org/wik...
...Avec JLG c'est du pareil ou même, il fait tout sauf du cinéma. Un imposteur ?

tetedemort tu te trompes, c'est le contraire, les films de jlg sont standardisés, formatés, conforme à la loi d'un petit nombre qui se pensent plus exigeant que le grand publique. Du cinema de musé contemporain, du cinéma d'état!

si quelqu'un peut me dire quelle est cette musique, merci par avance à tous

Enfin une bande annonce intéressante sur les écrans...

"JLG" en blanc, sur fond noir. Oui, c'est comme une marque, et le cinéaste en a bien conscience. C'est ce qu'il dit par ailleurs: Tout le monde connaît "JLG" ou "Godard". Mais personne ne va voir ses films désormais. Malgré Cannes, je ne suis pas certain que le film sera vu et abondamment discuté. C'est le drame d'ailleurs.

Un petit concours vous permettant de remporter en exclu et en simultanée avec Cannes un pass VOD pour télécharger le film : [url]http://www.leblogducinema.c...[/url]

En même temps, c'est Godard :D

Ouai mais bon, c'est Godard aussi :D

Le titre est intriguant !

L'affiche, le pitch : tout ça est juste poisseux de la suffisance de Godard.

pas de chance par se film il a encore un autre projet [b]Les Disparus[/b] :hot: :hot:

Je pense qu'il devient urgent que Godard pose la caméra, histoire de préservé son aura passé...

[b]Edit modération : message effacé à la demande de l'auteur.[/b]