Maniac Trasher

Maniac Trasher

COMMENTAIRES

Gregory Gieras n'est pas bête. En cette année 2001, il réalise ce Dark Asylum en se disant que rien ne vaut un bon vieux psychopathe sanguinaire pour tuer des gens pas très intelligents. Et en mettant ce beau monde dans un asile, il pense que le décor va appuyer la tension. Gregory Gieras aurait dû nous prévenir que son métrage tenait plus de la comédie que du film d'horreur. Maggie est une psychiatre qui vient de rompre avec son mari. Sa petite fille voudrait tellement qu'ils se remettent ensemble mais ce n'est pas simple le monde des adultes. Surtout que dans les rues sévit un meurtrier, L'Écorcheur. D'ailleurs, il vient juste d'être alpagué et Maggie doit le diagnostiquer dans un asile qui va fermer...
Série z plus que série b, Maniac Trasher va enchanter les férus d'incohérences scénaristiques. Plus encore, il va leur donner matière à la rigolade tant la mise en scène de Gieras flirte avec le degré zéro. Les premières minutes nous donnent le ton. Ce sont les quarante premières minutes qui sont les plus rythmées, le cinéaste entrant assez vite dans le vif du sujet. Puis il s'endort sur un jeu du chat et de la souris aussi rébarbatif qu'une partie de curling. Ici, transparaissent toutes les faiblesses d'un réalisateur en manque d'un script solide (le jeu des acteurs est une anthologie à lui seul, les raccords et le montage, ah le montage ! il semblerait que le chef monteur ait fumé quelques douces cigarettes jamaïcaines ou encore la fausse tension mise en place tout le long du film, absurde les gros plans sur les regards façon western spaghetti). Autant le dire, c'est un massacre mais un massacre consternant. Un seul point positif (il en faut bien un) c'est la présence de la séduisante Paulina Porizkova qui n'est pas une vraie comédienne mais qui attire le regard grâce à un certain charisme. Bon courage. 1/5