Deep End

Deep End

COMMENTAIRES

Ennui garanti pour cette romance où la niaiserie rivalise avec le conventionnel et se clichés pc.
Quelques images sanglantes sur la fin pour tenter d´épaissir la sauce.

3.5/5

Deep End est un très bon film sur le parcours initiatique du jeune Mike (très bon John Moulder-Brown) dans les années 70 qui bizarrement n'a pas beaucoup vieilli et confronte le spectateur (à travers Mike) à la dure réalité de l'époque, charnière pour la génération adolescente et propose une esthétique très soignée, faisant presque l'objet d'oeuvre d'art expérimentale dans la dernière séquence magnifique concluant d'une superbe manière le long-métrage de Skolimowski. Mais c'est avant tout l'histoire d'un jeune naïf qui va tomber amoureux d'une jeune femme ambiguë collectionnant les conquêtes avec rémunération ou pas joué par la très belle Jane Asher, peu à peu on va voir la relation entre Susan et Mike évolué mais surtout c'est la mentalité de l'adolescent qui va changer en tout point. Et c'est cette excellente écriture des personnages et de leurs aventures qui font que l'on suit le film avec beaucoup d'intérêt même si la naïveté de Mike nous empêche de nous identifier à lui. Cela reste très bon grâce au parfait mélange entre fond et forme et trouve un intérêt par rapport à sa sortie en 1970 (passé inaperçu à l'époque) : il permet de confronter deux époques totalement différentes et renforce certains passages immoraux (mais pas assez "choquants").
Avec Deep End, on ne peut pas dire que Jerzy Skolimowski avait touché le fond, loin de là.

Pour les chefs d'oeuvres de l'époque il n'y a pas qu'antonioni .

Un jeune garçon timide devient employé dans des bains publics de l’East End londonien. Chargé d’assister les client(e)s, il découvre un univers clos où la promiscuité et la nudité humide des corps sont propices à divers échanges et trafics pas très éloignés de la prostitution.
:" Le film enfin restauré avec ses rutilantes couleurs pop venant balafrer la grisaille londonienne est un chef-d’œuvre de mélancolie et de cruauté, ancêtre pas si lointain des teen-movies sensibles signés Gus Van Sant dans son exploration empathique des émois définitifs de l’adolescence.
C’est un film de peintre (ce que le réalisateur deviendra lorsqu’il cessera de mettre en scène pendant dix-sept ans), de poète (ce qu’il avait été avant de faire des films) mais aussi de boxeur, autre activité du cinéaste dans sa jeunesse, qui a maintenu dans tous ses films une violence incisive, une précision du geste et une énergie virile qui n’appartiennent qu’à lui."(les inrocks)

Le film a très bien vieilli mais malgré ses qualités je le trouve surestimé (quand je lis toutes les critiques positives). Je n'ai pas été "remué" comme je l'aurais souhaité.

Genial. Je l'ai vu au ciné il y a environ 1 mois. Le film n'a pas vieilli. L'actrice principale est sublime et le jeux des acteurs fonctionne parfaitement. J'ai eu l'impression d'être plongé dans les 60's. A voir

Film trop peu connu mais magnifiquement réalisé : photographie impeccable, jeux d'acteurs très bon.
On ne tombe pas dans une histoire sentimentale adolescente barbante, bien au contraire!

Si on nous épargne les éternels clichés des premiers amours adolescents, se peut effectivement être un chef d'oeuvre, j'aimerai le voir pour vérifier par moi même !

Aucun topic pour ce film sublime ? :o :??: Pas forcément pour en faire une critique, mais y a quand même de quoi bander dur devant ce film : l'utilisation significative des décors, des couleurs, et des lumières, un montage hallucinant (rrrrraaaah les inserts... :love2: ), un dynamisme à la [i]Blow Up[/i] mais avec plus de stéroïdes, une thématique de l'eau (liquide et solide) assez bien réfléchie, idem pour le sujet de l'adolescence... Vraiment incroyable comme film, il mérite d'avoir son forum. :p