L'Invasion des profanateurs de sépultures

L'Invasion des profanateurs de sépultures

COMMENTAIRES

Film angoissant s'il en est , dans un noir et blanc saisissant , des acteurs au top , et surtout un scénario très original , mi fantastique , mi horreur .Un classique à voir absolument . Un excellent remake de 78 avec Donald Sutherland et Brooke Adams est à voir également , tout à fait réussi .

Bon ben je me suis pris une belle claque du début à la fin. Un bijou d'angoisse et de science-fiction.

Malgré les années, « L’invasion des profanateurs de sépultures » est toujours terriblement efficace. En effet, après l’avoir regardé, on regarde autour de nous et on ne vois plus les gens de la même manière.

En présentant une invasion silencieuse, loin de la brutalité d’autres œuvres du genre, le réalisateur Don Siegel arrive à faire monter le stress et l’angoisse de manière magistrale. Critique à peine déguisée sur la Guerre froide , on ressent parfaitement la paranoïa et le climat de peur qui regagnait aux Etats-Unis pendant les années 1950.

La fuite des deux protagonistes face à l’invasion repose....

Venez lire la suite (et d'autres critiques ciné) sur mon blog, c'est par ici : http://geekocine.unblog.fr/

Ce film, même après des années, reste une pépite de la SF, et on regardera plus jamais son voisin comme avant. Parano moi ? Pas du tout..enfin...peut-être..je ne sais pas, je ne sais plus et le petit Jimmy ? Il a quelque chose de différent chez mon oncle...aargh c'est affreux.

Tournage éclair apparemment, ainsi je comprends mieux pourquoi il est bâclé.

Mon top 10 des meilleurs films d'horreur [url]http://oblikon.net/top-2/to...[/url]

L'ensemble est plaisant mais inachevé : quelques grosses faiblesses dans le scénario, des dialogues parfois d'un ridicule bien achevé (lui) et des acteurs qui surjouent ... On rigole plus qu'on ne frissonne ... C'était peut-être là l'objectif ! Les Nuls ont dû le revoir pendant l'écriture de la Cité de la Peur...

Un film qui a plutôt bien vieilli, preuve du talent de metteur en scène de Don(ald) Siegel. On entre facilement dans l'histoire, happé par cette mystérieuse maladie collective qui semble frapper une paisible bourgade. C'est un hymne à la différence, aux sentiments humains, à l'individualisme aussi, comme l'exprime le héros Kevin McCarthy, écœuré à l'idée que tous les individus, devenus interchangeables, se ressemblent et soient dépourvus de sentiments. La cible soviétique est clairement énoncée, avec de façon plus elliptique la critique en creux de la chasse aux sorcières qui sévissait alors aux Etats-Unis, et qui menaçait la liberté de ses citoyens. Seul vrai point noir du film : les effets spéciaux, qui évidemment font sourire plus de cinquante ans après. Mais l'ensemble emporte le morceau et se regarde très agréablement.