Habemus Papam

Habemus Papam

COMMENTAIRES

En tant que prêtre, je dois confesser que j'ai beaucoup rigolé en regardant ce très bon film.

Un film exceptionnel, libre, drôle et bouleversant. Un grand Moretti !

Excellent Piccoli.
Bonne idée de départ qui tourne à une caricature grotesque du Vatican (les cardinaux font des puzzle, etc.).
Pas étonnant, c'est Canal+ qui finance.

Plutôt pas mal. Cependant, à partir d'1h20, le film devient long, trèèèès long...

J'ai beaucoup aimé ce film. Original et plutôt intéressant.

Pas mal , les décors et les costumes sont parfaits , mais j'ai trouvé l'histoire un peu noeud-noeud tout comme le protagoniste... 3,5/5

Michel Piccoli est excellent, je trouvais lent et lent les caprices d'enfant gâté, les doutes et autre....

La moitié du film aurait dû être coupée au montage.

Film un peu désordonné. Fin peu appréciée. Correct mais sans plus.

très bon somnifère !!!!!!!!!

Je suis d'accord avec le dernier commentaire, c'est une déception alors que l'idée de base est vraiment bonne, originale, et qu'il y a de grands acteurs. Et puis, il y a beaucoup de longueurs même si au départ, on ne s'attend pas à ce que ça soit dynamique non plus. Ça reste un bon petit film malgré tout.

Très déçu par ce film et c'est bien dommage car il aurait pu être mieux, surtout dans la confrontation [b]Michel Piccoli/Nanni Moretti[/b]. Ce confrontation manque cruellement d'épaisseur.
Après même si je n'ai du tout apprécie [b]Habemus Papam[/b], je ne vais pas être de mauvaises fois et sortir un tas de conneries juste pour pourir le forum, LE gros point fort du film, c'est les 2 acteurs principaux qui sont très bon.

Désolé de ne pas entrer dans les détails, mais il y'a un bout de temps que je l'ai vu

Une fable qui fait chou blanc, des scènes parfois très confuses, et même l'excellent Picoli n'est pas parvenu à me sortir de l'ennui. Je m'attendais à une autre sorte de comédie sur la responsabilité du pontificat, en tous cas rien dans cette œuvre ne justifie un 4 ou 5 étoiles attribuées de façon irréfléchie.

Spoil : Autant dire que l'affiche reflète bien la fin. Une main tenant l'autre, montrant la confiance et la présence; et de manière paradoxale le dos tourné.
Eh oui ! Bienvenue dans la cour de récré du Conclave ! Ludique, tout simplement. Michel Piccoli est tout à fait attachant, on a presque envie de l'étreindre. Quant aux autres, on aimerait parfois les mettre au coin ! (Ce n'est pas beau d'être mauvais joueur !) Si, si, c'est l'école du Vatican qui nous amuse. En effet, tout homme qu'importe ses fonctions reste un homme.
Contente que la fin ne tourne pas à l'Happy End, tout homme qu'importe la puissance dont il peut jouir ne peut ne pas en vouloir et lui tourner le dos.
Finement cocasse !

Le vatican dans toute sa splendeur , c'est à dire d'un ennui dès le départ . 1 étoile et demie .

Trop de longueurs, ce qui rend le film ennuyeux

Une fantaisie réjouissante qui confine au sublime, avec son casting impeccable, mais dont la fin trop évidente déçoit légèrement. A voir !

Tout a fait d'accord. Et puis cette fin assez surprenante m'a énormément déçu.

L'idée de départ est brillante de simplicité mais je trouve le film trop sage à mon goût. Piccoli est touchant et juste dans le rôle du pape en proie au doute et à l'angoisse, mais la confrontation Moretti/piccoli (l'oppositionreligion/psychanalyse, deux disciplines qui reposent sur la foi) est à peine esquissée et la satyre manque de mordant.

superbe film

Le dernier navet de Nanni Moretti, d'une niaiserie abyssale, encensé par les critiques : bon courage aux futures spectateurs...

comment avez vous la fin ?

Absolument superbe, émouvant, pas du tout ennuyant, michel piccoli est grandiose ! très émouvant une autre façon de voir l'église.

Un scénario exemplaire porté par un Micher Piccoli au sommet de son art, des dialogues finement ciselés, drôle et émouvant, ce film est un pur joyau jubilatoire, une magnifique leçon de cinéma. un 5* amplement mérité pour un film que j'ai trouvé tout simplement bouleversant !

Le film de Moretti est extrèmement intelligent. En tant qu'Italien, qui plus est de gauche, son rapport à la religion catholique est plutôt compliqué. D'où une absence d'hostilité agressive dans Habemus Papam mais plutôt une bienveillance affective malgré une réflexion tout à fait "darwinienne". On retrouve beaucoup d'aspects du cinéma Morettien, issus de Palombella Rossa (Le match de volley) et bien sur de La Messa è finita. Piccoli est admirable, le film est un grand plaisir.

* ~ On l’attendait avec impatience, le nouveau film de Nanni Moretti, reparti bredouille du 64ème Festival de Cannes, malgré ses 5 nominations (dont la Palme d'Or, le Grand Prix, le Prix du Jury & le Prix du Jury Œcuménique).
D’autant plus que l’intrigue de départ est des plus originale et avoir Michel Piccoli dans le rôle titre, il ne pouvait pas y avoir plus motivant. L’histoire se déroule au sein du Vatican, le Pape vient de mourir et le Conclave s’apprête à élire un nouveau successeur. La tension est son comble, aussi bien à l’intérieur du lieu sacré qu’à l’extérieur ou des millions de catholiques attendent de pied ferme de savoir quel sera le nouveau successeur. La fumée noire se fait omniprésente dans l’attente de la fameuse fumée blanche, l’élection du nouveau souverain prend alors une allure inquiétante puisque le nouveau Pape fraîchement élu ne semble pas prêt à supporter ses nouvelles fonctions, comme s’il portait le poids de la misère du monde sur ses épaules. Ce dernier, en pleine dépression, se voit contraint de consulter un psychanalyste. Ce que l’on retiendra uniquement de ce film, c’est la prestation de Michel Piccoli, face à une mise en scène des plus apathique, n’aidant absolument à entrer au cœur du film et à s’y’intéresser jusqu’au bout, malgré une première partie réussie, Habemus Papam (2011) sombre dans le grand n’importe quoi en seconde partie (notamment avec le tournoi de volley entre cardinaux). Finalement, l’ennui prend le dessus, ce qui est vraiment regrettable de la part d’un film si prometteur.

En gros c'est l'histoire d'un mec victime d'une crise de foi pendant l'enterrement de sa vie de garçon... Heureusement il y a Piccoli avec son air hagard (un peu trop appuyé parfois)...On ne sait pas où se situer en tant que spectateur. Est-ce un film comique? on ne rit pas beaucoup et certaines scènes "légères" comme le tournoi de volley ou les baffreries du garde suisse sont un peu longuettes. Est-ce un film de réflexion? Bof, ça tourne un peu en rond et le léger coté comique gâche tout. Reste juste la performance de la gestion des figurants, de premier plan comme les cardinaux à "tronches de l'emploi" ou de second plan comme la foule qui joue son vrai rôle avec nature. Là, bravissimo!!l
Mais peut-être n(ai-je pas tout compris (surement même) mais je n'y retournerai pas.... à voir pour les décors et Piccoli...

bonjour bon film a mon avis,,,,,,,,,par episodes delicieux et puis des liaisons un peu anodines
pourquoi refusetil d etre pape? trop grosse responsabilite a laquelle il ne s attendait pas vu qu il n y a pas de candidature a cette election..?Saperçoit il qu il n a ete qu en representation toute sa vie ,au theatre et dans la pretrise? piccoli est tres bon car pas caustique pour un sou ,un peu emouvant, et un brin malicieux,..
Pourtant ce film ne doit pas rejouir les catholiques bon ton, comme ceux plein de ferveur qui attendent sur la place.ont ils raison de croire que l Eglise a encore une autorite dans le monde?
nanno Moretti annaonce sa couleur sans ambiguite..Cette partie de volley ball a semble longue a qui n a jamais pratique ce sport,mais quand on connait cest a mourir de rire tellement tous les cliches sont la!j avais deja vu du water polo par moretti idem Il connait les sensations.
ENfin c est un film agreable pour moi , pas de mechantes critiques de la foi,une ouverture sur un monde de seniors qui a mon avis sont loin d etre de tels enfants de coeur!!!!!!!!La puissance sur les peuples de l Eglise est loin d etre encore aussi soft.

j'ai passé un bon moment délirant...c'était walt disney revu et corrigé à la sauce don camillo...entre tous ces "monseigneurs" si bons,si apeurés à l'idée d'être nommés,qui comme chacun sait,ne trament jamais rien dans les couloirs du vatican...et un psychanalyste qui connait parfaitement les règles du volley...je pensais aller voir un film plus réfléchi,plus pensé...
je ne regrette pas pour autant ma sortie cinoche...j'ai pris pour habitude de ne plus me forcer ni à lire un livre jusqu'au bout ,ni à rester dans une salle obscure dès lors que je ne m'y sens pas bien....je suis restée...
et épatée par le travail merveilleux de michel piccoli qui sauve par son regard empli de bienveillance ,de rêves inassouvis et de doutes le côté douloureux du film...
bravo à cet acteur magique...

Ma critique d'Habemus Papam :
[url]http://tedsifflera3fois.com...[/url]

Divin, je me suis amusée comme une petite folle, loin d'être la seule. Les conservateurs seront pincés, qu'ils soient psys, ecclésiastes ou fidèles. Ah que voilà pourtant un pape qui donne des ailes !Andropause ou reprise en main de sa destinée par lassitude des faux-semblants d'un bord, égratignures des analyses bien pensantes, rien n'y fait, le pape, le papa de tous en sommes, le berger, fugue comme un collégien en renvoyant chacun à son libre-arbitre. Le tout filmé avec malice, un peu de complaisance côté sport et théâtre pour nous faire lanterner. Rideau rouge dans le vent sur fond noir. Silhouettes en contre-plongée et à reculons... Certainement le plus abouti des plaidoyers à double lecture de Moretti, le plus universel en tous cas.

Film très bien. Sans critiquer à tout va. j'ai pas vu le temps passé.

Je me suis posé la question :

Est-ce qu'un Pape peut démissionner ou être viré ?

Pour les curieux, j'ai trouvé la réponse ici ;-)

[url]http://www.cineflexion.com/..."[/url]

A+
Pierre-Thomas

Film très bien. Sans critiquer à tout va. j'ai pas vu le temps passé.

Je me suis posé la question :

Est-ce qu'un Pape peut démissionner ou être viré ?

Pour les curieux, j'ai trouvé la réponse ici ;-)

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A+
Pierre-Thomas

"Le petit rien trouve ici une grande force comique du fait de son colossal contexte." ★★★★★★★★☆☆ Lire la suite sur LE BLOG DU CINÉMA : [url]http://www.leblogducinema.c...[/url]

Je suis allée voir ce film sans en savoir grand chose, je n'avais lu que le résumé présenté sur quelques sites.
En fait, je m'attendais à ce que la psychanalyse du pape soit plus importante, mais elle est quasi inexistante.
Tout compte fait j'ai préféré.
Voir cet homme qui ne sait tout simplement pas quoi faire et ne sait comment répondre aux attentes - une sorte de tranche de vie.

Je ne sais pas si je regrette qu'il n'y ai pas plus de réflexion [u]dans[/u] le film, car - ceci n'implique que moi-, il y plus de question posées et des pistes de reflexion que de réponses portées par les personnages.
J4aime bien réflechir donc ça me va :cool:

et finalement, j'ai vraiment apprécié la fin.
[spoiler]qu'il finisse par accepter son rôle aurait été trop simple (j'avoue j'attendais le happy end, mais ça n'aurait vraiment pas collé)et le voir partir tournant le dos... :wahoo: [/spoiler]

pour être classique : un film émouvant et plein d'humour.

Ce film est génial. D'ailleurs, ils font une rétrospective Moretti à la cinémathèque. Je connaissais pas ce réalisateur, mais ce qu'il fait est drôle, touchant et fin. La classe quoi!

moi j'ai bien aimé surtout de revoir le magnifique Piccoli même si j'ai pas tout compris, le tournoi de volley dans la cour entre autre mais cest pas grave, en tout cas en VO ça rend mieux et j'aime ce cinéma que l'on ne voit que dans certaines petites salles.

Plus que le burlesque de ses premiers films vers lequel il a tendance à se tourner plus d’une fois, c’est davantage vers le Caïman et donc à une façon de contourner le vif d’un sujet qu’il exulte en une scène forte, que le film s’apparente vraiment.
Plutôt selon deux scènes ici, l’ouverture et la conclusion, autrement dit deux façons d’échapper à une prison érigée autour de soi, qu’elle soit spirituelle ou physique. A la lente cérémonie funèbre du décès de son prédécesseur répond le recul et la fuite du nouveau Pape. Si toute cette ouverture démontre la rigidité et le cérémonialisme, certes enrayée par une petite erreur d’élocution, la dernière scène est un dérèglement, un effondrement.
L’image de ce dernier plan répond à celle du dernier plan du Caïman, l’effondrement d’un monde, l’Italie dans l’un, le Vatican et le catholicisme dans l’autre. C’est à travers ces ultimes secondes que la vision du cinéaste se fait plus cinglante. Pourtant son regard entraine celui du spectateur non pas à contempler la déchéance de ce qui reste au premier plan, mais s’empreint de compassion et de mélancolie avec ce qui s’éloigne.
L’idée de chute n’intervient toutefois pas uniquement dans ces derniers instants, elle apparaît par endroits dans le film, comme annonciatrice de ce dérèglement, avec à chaque fois l’intention de rompre un mécanisme trop bien huilé : la chute d’un cardinal lors de la cérémonie d’élection du nouveau souverain, la chute du ballon du psychanalyste campé par Moretti lors d’une prise de décision fondamentale, l’interruption du discours d’un journaliste qui ne sait plus quoi dire.

Le film franchit cependant le domaine du religieux pour aller vers quelque chose de plus universel et s’intéresse davantage à l’homme, Melville, qu’à son nouveau statut de Pape.
Un homme confronté à un changement fondamental dans son existence. L’impossibilité d’avancer, d’accepter un nouveau statut, un nouveau costume, une nouvelle façon d’être regardé, une nouvelle façon de regarder. Lorsque l’on ne peut plus aller de l’avant, on se tourne vers le passé. Avant de se consacrer au Christ, Melville voulait être acteur.
Et il est en effet impossible de ne voir en ce personnage une mise en abime du métier d’acteur. Vu dans ce sens, le film est d’autant plus bouleversant qu’il est interprété par l’un des plus grands acteurs au monde, immense Piccoli. Il y a dans cette accession, plus que l’idée d’une prise de pouvoir, l’idée d’une consécration, d’une accession au devant de la scène, de monter sur un piédestal, d’être unique aux yeux du public.
Melville échoue dans domaine théâtral pour accéder à un nouveau monde qui l’est tout autant. Mais où le jeu aurait disparu pour ne laisser place qu’aux répliques, costumes et décors. Une idée de jeu que Moretti-acteur tente de réintroduire dans cette prison où l’on s’ennui, où l’on attend, et où les corps rouillent.
Une idée de jeu que Melville redécouvre, par sa fugue adolescente et à travers les personnes qu’il va rencontrer.
Finalement, ce rapprochement du théâtre à la religion est magnifié lors d’une double séquence, deux fuites, celle de l’acteur dans l’hôtel et celle du Pape à la fin. Dans les deux cas une sortie de scène marquée par un sentiment de folie où l’humain fait sa réapparition derrière son costume. Que ça se fasse de manière burlesque ou de façon plus mélancolique, il y a dans cette façon de laisser un personnage pour redevenir l’homme, quelque chose d’à la fois jubilatoire et bouleversant.
C’est ici que j’aime la subtilité de Moretti, dommage qu’il alourdisse par moments son film par une mécanique trop évidente et des effets trop appuyés : mouvement de caméra insistant, ralenti superflu, musique trop abondante.

--- [I]Ce message a été censuré parce qu'il ne correspondait pas à la Charte AlloCiné.[/I] ---

très bon film en hommage détourné au talent de l'immense piccoli, bravo!!!

Ricou754 ca te dit pas de faire tes promos ailleurs!! Sur toutes les fiches de film tu laisse le meme com. Apporte au moins un commentaire utile.

Piccoli est juste exceptionnel, du très grand Moretti !

Tentez de remporter vos places de cinéma pour aller voir le film sur LE BLOG DU CINÉMA ! Plus d'infos : [url]http://www.leblogducinema.c...[/url]

un film très léger et drôle!!!

C'est en psychanalyse pas en psychothérapie qu'il est ce pape ! C'est très différent, ça serait bien de le modifier quand mêmeC'est en psychanalyse pas en psychothérapie qu'il est ce pape ! C'est très différent, ça serait bien de le modifier quand même

Vu en italie. Très bon film qui mérite sa place à Cannes. Bons acteurs et bonne mise-en-scène. J'ai passé un bien agréable moment.

Ça m’intéresse

On parie qu'il ne vas sortir que dans quelques cinéma ?

Sélectionné officiellement à Cannes!

Ah, Piccoli de retour au cinéma italien ! ...et chez Moretti, en plus ! Vivement.