Melancholia

Melancholia

COMMENTAIRES

Bon film si vous voulez finir déprimé et anxieux..

Difficile de juger Melancholia sur son entièreté. Parce que par-delà la puissance d'évocation de certaines images, les deux parties du film sont très inégales.

Là où la première tire son épingle du jeu en alternant le commun et l'étrange, mettant en scène des personnages servies par un très bon casting, la seconde partie piétine par son vide, n'étant sauvée que par sa conclusion satisfaisante.

Je retiendrai de Melancholia sa stupéfiante scène d'introduction réellement sublime, ses étranges scènes mettant l'accent sur les errements de Kirsten Dunst et son tout dernier plan.

Ce film est beaucoup plus gentillet et épuré que "Antichrist" et certainement moins ennuyeux et énervant que "Nymphomaniac".

Le meilleur aspect du film c'est surement la performance des deux actrices principales.
Je dois avouer préférer la performance de Charlotte Gainsbourg à celle de Kristen Dunst. J'ai pu simplement m'attacher plus a son personnage et à ses angoisses, au même titre que le personnage qu'elle a interprété dans "Antichrist". Je ne dis cependant pas que le personnage de Kristen Dunst ne peut pas faire sentir à quelqu'un qu'il se reconnait en elle et elle mérite amplement son prix cannois.

Sans être la meilleure cinématographie au monde, c'est bien filmé en général et la palette de couleurs sobre et dépouillée est adaptée au film et à son message. J'ai aussi beaucoup aimé les effets visuels qui sont très bien faits et la scène de fin est impressionnante.

Le scénario est compliqué si on ne comprend pas au préalable les intentions de Lars Von Trier mais quand on a en tête ce qu'il voulait exprimer et dans quelles circonstances il a écrit le scénario, ça parait sensé. Les dialogues sont moins énervants et paraissent plus réalistes que dans "Nymphomaniac" et chaque personnage est bien définit avec sa propre personnalité.

Je dirais que le principal défaut du film est son rythme. Tout s'enchaîne de manière vraiment lente et ça se comprend si des gens ne réussissent pas à accrocher au film.

Autre défaut serait l'introduction : Magnifique mais inutile.
Cette courte introduction est là pour essayer de définir ce film comme une suite spirituelle de "Antichrist" en terme de style, mais l'introduction de ce dernier film était appropriée car elle servait vraiment au développement de l'histoire. Dans "Melancholia", cette introduction se contente de résumer le film et on perd le sens de surprise car on nous spoile l'intégralité du film dès le début.

Ce film reste une bonne expérience à tester malgré tout. C'est une approche singulière sur la dépression et les deux personnages principaux parleront surement à beaucoup.

4/5.

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"I know things" dit Justine. Elle sait des choses, mais jusqu'où en sait-elle ? Il y a quelque chose de mystique et mystérieux dans ce film. Comme si Justine avait une réel connexion avec Melancholia, comme si sa lumière lui redonnait vie et qu'elle finissait par embrasser la fin du monde. Accablée par une dépression très sévère, en contre partie elle 'sait des choses.'
"We are going to built a lots of caves. Just not tonight". Arrives t-elle a prédire jusqu'à la scène final du film ? Dans cet optique tout le film se regarde différemment et Justin apparaît comme un ovni dans ce monde.

si vous cherchez à regarder un film chiant, malhancilia est fait pour vous

Film intéressant , qui a le mérite d'endormir rapidement , à conseiller aux insomniaques qui pourraient peut-être trouver là une solution à leur manque de sommeil . Tout les moments du mariage sont inutiles à mon sens , et ne servent qu'à tenir bon gré mal gré plus de deux plombes ...et ...c'est très dur . Charlotte Gainsbourg n'est pas convaincante du tout et je pense qu'elle n'est là que grâce à son nom .On comprend mal le déroulement entre les personnages et cette fin inéluctable qu'on nous promet .Quelques belles images mais bon , ça ne sauve pas le film .

aujourd'hui on parlerait de Melancholia comme étant la palme d'or la plis populaire devant Pulp fiction même
mais ce n'est que du conditionnel à cause des cretineries de Von Trier lors de la conférence

Ma critique du film: https://www.senscritique.co...

Avant toute chose je souhaite vous prévenir qu'il y auras des fautes dans ce commentaire

Tout d'abord , il faut rappeler que dans tout long-métrages il subsistes des bons et des mauvais points; ensuite je vous informe que j'ai l'audace de critiquer ce film alors que je n'ais pas compris le rapport entre la première partie , c'est à dire le mariage puis la deuxième partie , Mélancolia.
Puis je n'ais pas aimé cette façon de filmer , comme si c'était fait avec un vieux caméscope , certe cela donne une ambiance stridente au film mais ce n'est pas un plaisir de le regarder .
En deuxième point négatif c'est le mélange irréalisme et réalisme de l'oeuvre qui m'a pas plu , et qui à était le principal facteur de mon incompréhension.
Mais bien sur ce film possède une grande richesse en terme d' esthétisme , il y a eu des plan gratuit certe.
Voila Voila

J'ai pas compris.

Après revisionnage, je comprend mieux les intentions de Lars Von Trier et j'ai donc mieux apprécié le film, d'autant que c'est le premier que j'ai vu de sa filmographie à l'époque et qu'après avoir vu ses autres films, sa réalisation ne me gêne plus. Petit bémol, je trouve quand même que certaines scènes sont très gratuites. Je passe donc mon 3/5 a 4/5.

Alors... Cela va être dur de me lancer dans un commentaire étant donné que je cherche toujours une logique à ce film. Je suis certaine qu'il y en a une, mais je n'arrive pas tout à fait à faire le lien entre la première et la deuxième partie. La mélancolie (qui est à la base un grave état de dépression et non un état d'amertume) est-elle matérialisée dans l'étoile nommée Mélancholia qui va tuer le monde, donc l'association de la dépression à celle de la fin du monde ? La dépression de Kirsten Dunst s'apaise dans la peur et le malheur des autres? (ici en l’occurrence la fin du monde vécue par Charlotte Gainsbourg). Je tente de comprendre la profondeur de ce film duquel j'attendais beaucoup étant admirative du travail de Lars Von Trier, marquée par plusieurs de ces films. Tout y est, les cadres, les images, la musique, les acteurs, les émotions mais il reste un trou dans la compréhension de l'oeuvre et c'est frustrant. Qu'a-t'il voulu nous signifier dans la première mise en scène d'une femme qui s'effondre littéralement lors de son mariage (partie qui m'a d'ailleurs beaucoup marquée par la violence de la chose; il est dur de voir un moment censé être merveilleux tourner lentement vers le noir et le malheur) et dans la seconde mise en scène de la fin du monde où l'on retrouve une femme qui vit cela avec une peur panique (en opposition au calme apparent de Kirsten Dunst qui cependant ne semble plus souhaiter sa mort à la fin et m'évoque une envie de vivre)?

ce film il m'a angoissée et déprimée, je sais pas trop quoi en penser

Étrange, j'ai beau détester Lars von Trier, je n'ai pas détesté Melancholia. Mais on ne peut pas dire que je l'ai aimé non plus. Visuellement c'est beau mais c'est très vert j'aime pas trop. C'est long mais je ne me suis pas ennuyé. Les acteurs jouent bien mais beaucoup de rôles sont rarement présents. La musique est belle mais il n'y en a qu'une seule. J'aime beaucoup la caméra à l'épaule mais je trouve les zooms et cadrages nulissimes. C'est plutôt désespérant et malsain (surtout la fin). Plein de points forts qui deviennent faibles et inversement. Je sais pas trop quoi penser de Melancholia, c'était une expérience. On va dire 3/5 pour ma part.

Une œuvre à la fois singulière, maîtrisée et terrifiante.

Pour ceux qui se demandent pourquoi Kristen Dunst est en tenue de mariée dans l'eau sur l'affiche, c'est en fait une allégorie du fait que "le mariage de Justine tombe à l'eau" en quelque sorte.

Ps: pour ceux qui ont souhaité la fin du film au bout d'une heure sur 2h10, dîtes vous que vous ne voulez pas être à la place de Justine, Claire et John, donc contentez vous des 70 minutes restantes de votre vie et savourez ce petit chef d'œuvre ^^

Quel bonheur d'avoir pu contempler ce film au cinéma!

MDR quand un mec soit disant petit génie minimaliste du cinéma nous sort un film destiné à un public particulier il y a toujours 2 camps qui s'affrontent.
Il y a y ceux qui vont pester sur les longueurs du style dialogues insipides, problème de rythme, personnages torturés, remplissage pour remplissage, soucis de cohérences avec les situations vécues par les personnages... Tout ce bazar propre aux films d'auteurs, d'art et d'essai, nous donne alors une perception différente du temps qui ne cesse de se réduire plus le film avance. On en arriverait presque bientôt à percevoir notre pulsation...
Tandis que les autres sans doute dotés d'une sensibilité artistique hors du commun se sentent touchés en plein coeur par ce que véhicule le réalisateur à travers son "oeuvre". Et complètement affectés jusqu'au fond de leur âme par le spectacle qui vient de se présenter à eux ne tardent pas à pointer le premier groupe du doigt, les traitant d'ignorants et se galvanisant d'avoir par leur réflection personnelle su déceler les tenants et aboutissants du récit, avec souvent comme seule argumentation que les autres ne sont pas allés au fond des choses, qu'il n'ont pas su en tirer la substantifique moelle. Tout cela sans pouvoir nous expliquer ce pourquoi cette expérience était si riche finalement. Éh oui, ils ne sont pas fous, ils gardent leur secret de perception surdéveloppé pour eux et ne prennent même pas le temps de nous expliciter en clair où se situe la poésie dans toute cette pagaille. 2/5

ceux qui aiment se masturber les neurones en regardant un film apprécieront, les autres s'emmerderont. je fais parti des seconds. je n'aurais rien à dire sur le film qui est certainement très profond, mais vu que j'ai completement décroché après 20 minutes, je dirais que le meilleur moment du film est lorsque j'ai rendu le blu ray à l'amie qui m'a dit qu'il était très bon

Un film très ennuyeux. Même Kirsten Dunst n'arrive pas à donner un intérêt à Melancholia, qui s'appuie sur une vague théorie de la fin du monde pour expliquer que tout va disparaître et que personne ne peut rien y faire.

Qu'ils sont beaux les seins de Kirsten Dunst m'voyez.

J'ai commencé le film, l'intro m'a ennuyée à mourir alors je suis venue voir ce qu'on disait de ce film sur Allo Ciné. Les commentaires négatifs ont failli me faire abandonner mais certains commentaires positifs m'ont fait persister et j'ai vraiment bien fait, je ne regrette pas !
Ceux qui disent que c'est lent et qu'il ne se passe rien, mais si, il se passe des tonnes de trucs. Alors certes, c'est pas Armageddon ! On ne voit pas le héros monter dans une fusée de la NASA pour creuser un trou dans la planète et la faire exploser. Cependant, il se passe d'autres choses, bien plus subtiles, sans effets spéciaux, sans fusée, sans astéroïdes. Il suffit d'un personnage pour qu'il se passe quelque chose, et vu le nombre de personnes qu'on voit au début, comment peut-on dire qu'il ne se passe rien ?
Pour ce qui est de ces personnages, Justine m'a prodigieusement gonflée, et je comprenais absolument Claire quand elle lui disait qu'elle la détestait parfois. Justine passe pour une petite idiote égoïste jamais contente et qui n'est absolument pas sympa. En plus de ça, cerise sur le gâteau. Mais à un moment, on se met à sa place parce qu'on comprend qu'elle, elle sait.
Claire, de son côté, est plus terre-à-terre. Elle, elle sait aussi, quelque part, mais elle continue d'espérer pour son fils, c'est tout l'oeuvre de l'amour d'une mère. D'ailleurs, sa petite soeur est un peu comme sa fille, elle la materne, elle est fort pour elles deux, même quand Justine se comporte carrément mal.
Parlons des parents... sérieux, les sœurs n'ont pas été gâtées, entre un père qui ne semble bon qu'à déconner et une mère qui ne semble bonne qu'à critiquer...

Bref (car oui, j'ai tenté d'être brève), c'est un bon film mais ce n'est absolument pas de la SF, c'est un drame et comme tout drame, ce sont les interactions entre les personnages qui font la majorité de l'histoire.

Quelle purge, le film était d'un ennuie.

Attention, chef d’œuvre !

J'ai un peu fait le tour des commentaires ci dessous, et quelques idées m'ont paru pertinentes à transmettre. J'ai, personnellement, beaucoup aimé Melancholia, étant un grand fan de Lars Von Trier, c'était peut être joué d'avance. Mais j'entend et comprend très bien qu'on puisse trouver le film long, ennuyeux, grandiloquent, et ne pas y voir de poésie. Je pense que l'expérience de la dépression participe grandement à la compréhension et la bonne réception du film (ce n'est sans doute pas vrai pour tout le monde). Mais deux choses, qui reviennent souvent dans les commentaires négatifs ont grand besoin de mise au point:

- pour ce qui est du "ah un film sur des riches, avec des problèmes de riches…": ça, c'est vraiment ne PAS comprendre de quoi parle Melancholia. La dépression est elle réellement une maladie réservée aux riches? De même que les problèmes au travail? Dans le couple? Dans la famille? La peur de la mort? Hummm… pas sûr.
Le luxe, les richesses étalées au cours du mariage sont plusieurs fois soulignées comme étant excessives par les personnages (Gaby, John, Claire…) et le fait de vivre la fin du monde à travers le prisme d'une famille riche est juste un moyen, comme le disait très bien une analyse de séquence un peu foutraque publiée dans les commentaires, de représenter notre société occidentale qui, que vous le vouliez ou non, vit dans la richesse et l'opulence. De plus, le film aurait surement perdu de son atmosphère si toute la première partie se déroulait dans une salle des fêtes dans le 93 avec la chenille qui redémarre toutes les cinq minutes, et tous les invités marchant à la kronenbourg et au champagne au rabais, surtout dans une oeuvre se voulant de filiation romantique. Quoi que, nous tenons peut être ici un concept intéressant.

- la deuxième chose c'est le "il film comme un handicapé"… La caméra à l'épaule est peut être devenue une mode, mais Lars Von Trier l'utilise depuis très longtemps, et a plus que grandement participé, à l'instar de Cassavettes, à rendre cette manière de filmer populaire, il ne surfe donc sur aucune mode, pour ceux qui croient le contraire revoyez "Breaking the Waves" ou "Dancer in the Dark". La caméra à l'épaule est un moyen d'expression cinématographique dépendant d'un choix artistique, au même titre que des plans fixes, ou le noir et blanc, par exemple. C'est comme si on disait "c'est en noir et blanc, il filme comme un vieux". Tout l'intérêt est de comprendre POURQUOI c'est filmé comme ça. Après, j'entend à nouveau et respecte les personnes qui n'adhèrent pas et qui se sentent nauséeux, mais vraiment ces termes de "mode" et "d'handicapé" m'ont beaucoup agacé. La caméra à l'épaule renvoie à un certain naturalisme dans le traitement de l'image, proche du documentaire, qui participe juste à l'ancrage de l'histoire dans la réalité et qui, tout du moins dans ce film, aide à ressentir justement le malaise des personnages, le fait qu'ils ne savent pas où ils en sont (la caméra semble toujours être en train de chercher quelque chose) et, finalement, l'urgence dans laquelle ils se trouvent à la fin. Elle permet, enfin, de dresser un parallèle entre le prologue, l'image finale (en plans fixes) et le reste du film.

Là, j'avoue ce film m'a surprise et en bien.

Le casting est juste génial et les acteurs jouent admirablement bien.

Ce film est beau mais j'ai peur qu'il reste incompris par pas mal de gens malheureusement, et oui! il faut chercher un peu plus loin que ce qu'on nous montre.

L'intro est juste magnifique avec tout ces ralentis et cet environnement surréaliste (on se croirait dans un rêve assez étrange).

Pour la suite c'est surtout l'histoire d'une famille avec des rapports déjà assez complexe mais qui doit faire face à l'inévitable et c'est là toute la beauté du film.

Le film se veut surtout psychologique qui est basé sur l'acceptation de la fin ou non.

Beauté du film et subtilités du scénario? Euh là non.
Il y avait tout pour que j'aime ce film, bons acteurs, bon réalisateur, effets spéciaux, etc.. Et bien c'est plus de 2h insipide d'ennui et de vide. J'ai une affection pour les films dit lent et contemplatif, mais là non. Les états d'âmes d'une mariée devinant la fin du monde, les petites histoires de famille n'ont aucune saveurs, les dialogues n'apportent rien.
Quel message essaie de faire passer ce film? Aucun, il n'y a pas d'intensité, pas de rupture, une linéarité dans l'ennui... Les acteurs jouent bien, c'est indéniable, mais le film ne va nulle part, ne montre rien...
Non je n'ai vraiment pas aimé ce film, et me demande à qui dois-je m'adresser pour qu'on me rende les 2 h de perdue.. Pour un film dit "science-fiction"...

Lars Von trier n'a jamais du voir Sunshine, Moon, ou le sublime Cloud Atlas... Parce que ça, c'est de la pépite, parfois lent, surtout intense, esthétiquement sublime, bluffant...
La je suis allé au bout, ayant vu la floppée de critiques 5 étoiles par la presse,
et bien je ne comprend pas, une dimension intellectuelle doit m'échapper...

Je viens de revoir à la TV, ce film controversé de Lars von Trier: MELANCHOLIA.
Pour moi, un régal, mais il m'a fallu le revoir pour en percevoir toute la beauté et les subtilités du scénario.
Si dans l'ensemble, les critiques de la presse sont bonnes et objectives, les critiques des spectateurs, montrent qu'une forte proportion des gens n'ont rien compris !
La faute en incombe probablement à la classification conventionnelle et stupide des films, dans les programmes.
Beaucoup de gens ont été voir un grand film de "science fiction" et sont revenus super déçus !
Evidemment, car Mélancholia n'a rien d' un film de science fiction !…
Ce n’est pas le même public !

Outre la qualité des images et de la lumière, l'ambiance typiquement scandinave et sombre, baignant dans une aura wagnérienne avec ces profonds accords répétitifs, sublimant l'image.

Et, le jeu des acteurs.
Trop subtils pour être perçus dans une première vision.
La longueur de la première partie, le rire constant, agaçant de la jeune fiancée et ses manifestations d'amour déplacées, ont déconcerté plus d'un spectateur…
Dommage, car à la deuxième lecture on comprend que cette attitude occulte une angoisse grandissante, une terreur qui éclatera après la noce, cette noce avortée, non consommée.
Justine SAIT et se cache, et provoque !

Claire (excellente Charlotte Gainsbourg, formidable anti-star) , est tout autre.
Bien dans ses baskets, solide dans sa tête, attentionnée auprès de Justine, elle SAIT, sans doute, comme tout le monde, mais elle est littéralement vaccinée par son mari, scientifique naïf et crédule, qui regarde dans son télescope et ne voit qu'une surface granuleuse et immobile !
L'imminence de la catastrophe apparait, grâce à l'astucieux bidule en fil de fer du gamin de Claire !

Là, se découvre la vérité des personnages.
Justine a dilué sa terreur dans une passivité quasi morbide.
Elle attend.
Claire explose. Elle hurle sa peur.
Elle veut sauver son gamin et l'emporte dans la forêt, sous la pluie et les grêlons.
Mais où aller ? Elle réalise. Il n'y a pas d'issue…
Elle revient et tous les trois se réfugient dans un squelette de cabane, promise au garçon.
Les mains se cherchent, se serrent.
C'est génial et d'une rare beauté.

Et la planète tueuse dévore la terre.
10 secondes de science fiction.
Une sobre image époustouflante...
ou l'apocalypse attendue est magistralement suggérée.

Un régal, vous dis-je...

Excellent film. Il est passé hier sur Arte et je l'ai adoré. C'était mon second visionnage de ce film.

Regarder avec patience. Démêler et raccorder. Et puis dire et faire les choses sans détour comme si tout devait s'arrêter dans une heure, un jour, un mois....une prémonition permanente...vivre une vraie vie hors convenances...ce film est l'histoire de notre vie et de celles des autres. Très beau film qui fait réfléchir a ce que nous devrions vivre tous les jours ....libres !!

Vraiment pas bon public pour ce genre de film. Il est passé hier, je l'ai choppé au vol, me suis retapé le début, endormissement total...
Lars Von Triers, vraiment pas ma tasse de thé en fin d'compte