L'Étrange affaire Angélica

L'Étrange affaire Angélica

COMMENTAIRES

Si l'on veut bien rentrer dans ce récit un peu exigeant, un film très émouvant sur un homme qui vit dans le passé et qui apprivoise sa mort à venir en tombant amoureux du fantôme d'une morte. Voir ma critique sur mon blog : https://newstrum.wordpress....

1/5, parce qu’il y a eu du travail, mais sinon... chiant, mais CHIAAAAANT à en mourrir !

c'est un des film que j'ai au bac de cinéma, je l'ai vu 3 fois et très franchement même si ce n'est pas du tout mais du tout mon genre de film, je reconnait que l'idée est bonne :
une histoire d'amour à sens unique entre un vivant et une défunte, Oliveira, à travers le personnage d'Isaac nous montre son attachement à son époque ( les années 1950, à l'époque ou il a eu l'idée du film) mais les personnages et les dialogues sont vides et d'un ennui, à croire qu'ils sont tous morts du coup des fois ça devient d'un ennui....de plus je trouve que Ricardo Trepa joue mal, il en devient gonflant.
Bref un film intéressant tout de même mais le développement et le jeu d'acteur laissent à désirer. 2,5/5

dixieland75 : Mais bien sûr, la mise en scène et la photo sont nulles...

Bien aimé ce lent voyage au piano dans la pénombre. Atmosphère proche des rêves nocturnes rassurants quand on en émerge au petit matin. Manoel de Oliveira, 103 ans à la sortie de ce film, estime que ce sont les humains qui font tout un tintouin de la mort en martelant que la vie seule a droit de cité, oubliant l'éternité, ce long sommeil égalitaire quoi qu'on ait fait de son vivant avec la probabilité de retrouvailles. Bien mieux que le travail de la terre, la lutte des classes, les dangers de la pollution... Tel ce chat lorgnant l'oiseau dans sa cage, le photographe se laisse envoûter par son sujet. Moments délectables que ces yeux qui clignent dans un sourire élargi et ce couple allongé qui circule d'un bout de l'écran à l'autre, humour de cette rose jetée négligemment en cours de route. Même ironie que "Belle toujours", personnellement j'adhère... Rationalistes, allez voir autre chose.

J'ai trouvé ce film profondément ennuyeux, lent et mauvais alors que j'avais tellement envie de l'aimer.

Je n'ai pas encore vu le film mais le scénario semble inspiré de la nouvelle de Théophile Gautier : "La morte amoureuse" parue en 1836. Lecture que je vous recommande si vous aimez les belles histoires fantastiques, de fantômes ou de vampires.

Merci à Teklow13 et Groil-Groil pour leur belles critiques, celà donne très envie de voir ce conte fantastique. A vous lire je trouve ça amusant que la vieillesse de certains auteurs donne des oeuvres parfois juvénile, dans le bon sens du terme, par leur simplicité et leur légèreté (je pense aux Herbes Folles d'Alain Resnais dernièrement).

moi je trouve ça vraiment triste de lire des avis comme ça. Ne pas aimer à la limite, ça peut se concevoir, mais en parler comme ça, non. :o

Je viens de ma farcir le pire film de toute ma vie ! Encensé par les critiques (je les ai lues - effaré - après la séance) cette daube est absolument in regardable que ce soit les dialogues, les acteurs, la photo, la mise en scène, la musique et j'en passe tout est nul... mention spéciale toutefois pour le poisson rouge qui bien que son rôle soit muet a une présence incontestable.

Hop, Fluctuat met 5 sur 5 au film !
[url]http://cinema.fluctuat.net/...[/url]
[img]http://medias.fluctuat.net/...[/img]

J'ai pu découvrir ce film au dernier festival de Cannes où il a fait l'ouverture d' Un Certain Regard. Je n'ai qu'un mot FANTASTIQUE!!
C'st un film d'une douceur et d'une magie extrême. Courrez-y vous en sortirez rajeunis (même si son réalisateur a 102 ans!!)

de rien :)

tu vas voir c'est magnifique !

je l'attends avec impatience !
merci teklow13 pour ton commentaire, qui me donne encore plus envie de le voir !

Un film qui porte mon nom rien que pour ca je veux le voir x)

Je suis vraiment impressionné par De Oliveira. Je trouve ça incroyable d’arriver à 101 ans avec un film d’une telle simplicité, d’une telle fraîcheur et malice, d’apparence tout en abordant une multitude de choses plus dissimulées.
L’Etrange affaire Angélica est une sorte de conte onirique qui rappelle à première vue Laura le beau film de Preminger. Un homme tombe amoureux d’une femme morte, ou plus exactement de l’image d’une femme morte : un portrait chez Preminger, une photo chez De Oliveira. A travers cela, le portugais nous parle de la mort, de sa façon de percevoir cette ultime étape, cette confrontation qu’il conçoit désormais comme à portée de main, proche et familière. Mais jamais rien de pesant ni de morbide dans cette conception. Quelque chose de l’ordre de l’apaisement, de serein, de lumineux.

L’image du film c’est celle de cette très belle et jeune femme qui reprend vie sous l’objectif d’un appareil photo. Une multitude de regards se croisent et se recroisent à partir de cette image. Il y l’apparence de cette femme, jeune, belle, éclairée, sereine. Cette apparence pourrait être celle de la mort selon De Oliveira. Dès lors, Isaac pourrait être l’incarnation à l’écran du cinéaste. Ce dernière, derrière l’outil qu’est la caméra/l’appareil photo, capturerait sa propre mort. Une mort qui ne reprendrait vie que par l’intermédiaire de cet objet.
Et c’est là que ça devient beaucoup plus profond et émouvant, car le film est bel et bien le cheminement d’un homme obnubilé par un destin qu’il sait proche et qui le hante.
Mais ce geste de l’animation d’un être figé peut également se voir comme une conception du cinéma. Toujours cette étroite relation entre la vie et le cinéma, le réel et l’imaginaire. Là encore une obsession de cinéaste, celle de voir naître la vie derrière un objectif. D’éclairer un plan et de parvenir à atteindre quelque chose qui serait supérieur au réel.
La place de l’éclairage est également très présente ici. Là encore symboliquement dans l’idée de vie et de mort, et matérialisée à l’écran avec une juxtaposition et une alternance très réfléchie de l’obscur et du lumineux, la gestion du cadre est ainsi fabuleuse.
Là encore on peut évoquer un plan très symptomatique, celui à la fois drôle, impromptu et très pertinent montrant Isaac, lors de la séance photo, remplacer l’ampoule qui éclaire la pièce et le cadavre. Le coté à la fois technique et magique du cinéma, l’approche de la mort, de la vie, tout est dit dans ce plan génial. Plan qui évoque aussi peut être le cycle jeunesse, vieillesse qui traverse le film. On remplace une ampoule usée par une autre neuve et beaucoup plus intense.
Un coté ancestral que De Oliveira semble privilégier pour mieux en traduire la force et la beauté. L’activité préférée d’Isaac est celle de photographier des ouvriers viticoles, des bêcheurs qui travaillent la terre en chantant. Un travail justifié et qui ne peut s’élaborer différemment à cause des contraintes du lieu : le relief, le sol. L’appareil photo d’Isaac n’a lui non plus rien de moderne. J’aime tout ce que cela traduit, le rapport de l’ancien et du moderne, du vieux et du jeune. Ca nous renvoie à l’image fondatrice, celle d’une jeunesse morte qui ne reprend vie qu’à travers le filtre de la vieillesse.

Film magnifique.

voila deux critiques vraiment creusées

Vu hier soir, je n'ai même pas de mots pour dire à quel point ce film symbolise le vide.
Aucune émotion
Le néant.
Le plus drole c'est un critique qui a été "bouleversé" par la justesse du film qui précise que De Oliveira a attendu 50 ans avant de faire son film car les moyens techniques de l'époque n'étaient pas assez au point. C'est vrai que c'est renversant.

hormis une bonne rigolade, rien a retirer de ce film que j'ai vu lors du festival du film à Pau. Un des pire film que j'ai vu au cinéma.