Laurence Anyways

Laurence Anyways

COMMENTAIRES

J'attendais un film ou le coup de poing serait plus fort mais pour ce que j'ai vu, c'était relativement satisfaisant.

Encore une fois, la cinématographie est riche avec des plans visuellement magnifiques et de très bonnes idées de cadrage. C'est apparemment un film réimmiscent du style de Stanley Kubrick et on peut voir effectivement que certains plans essaient de retrouver le côté bien cadré et fixe de ses films.

Le scénario est très intéressant et les dialogues permettent qu'on s'attache aux personnages.

Les acteurs étaient tous à la pointe et pour moi, Suzanne Clément est la véritable star de ce film. Dans toute les scènes ou elle apparait, elle vole la vedette et nous montre sa capacité à étendre son éventail de sentiments à jouer pour son personnage. Sa colère, sa déprime, sa joie et l'envie d'accepter avec difficulté les évènements lui arrivant… J'ai eu du mal à croire que c'est cette même femme qui à joué Kyla, cette femme timide, en burn-out et qui bègue dans "Mommy". Elle montre dans ce film l'étendue de son talent d'actrice et réussit à devenir le meilleur aspect de ce film avec sa performance fantastique.
Melvil Poupaud à aussi bien joué bien que moins mémorable que sa comparse à l'écran. Son personnage est attachant et il le joue avec justesse. Pareil pour Nathalie Baye qui joue son rôle du meilleur qu'elle peut.

Je dirais le film n'a pas beaucoup de défauts à part sa durée et ses longueurs par moment.

Je dirais que c'est le film qui rentre sur le podium des meilleurs films de Dolan, après "Mommy" et "Tom à la ferme".

4/5.

intéressant mais compliqué et pas très poignant ce film manquait de peps pour mieux marquer les esprits face aux discriminations 2/5
http://lecinemaleplusmarqua...

"Laurence Anyways" était le seul Dolan que je n'avais pas vu jusqu'à ce soir... Une merveille. J'adore sa manière de raconter, de filmer (même procédé que dans Mommy, ce qui donne du rythme et un sentiment réel puissant), d'oser... Comme souvent je le trouve parfois naïf, parfois too-much mais ça apporte un charme supplémentaire à ses films, auxquels je n'adhère pas tous cependant.
Mais là, je dois dire que c'est un coup de maître. Les dialogues, la sensibilité, l'espoir, l'impuissance.
Beau

C'est un long métrage de presque trois heures, mais, je n’ai jamais cessé de le regarder tout au long des trois heures, dans son intégralité.
Le film raconte une longue histoire d'amour de 10 ans, entre un homme ayant le troisième sexe et son amoureuse qui est femme. Après une scène remarquable de la séparation de ce couple, l'histoire revient au début, au moment où ce couple s'est rencontré pour la première fois, et se termine sur cette image. Quelle belle image nous présente-t-il ! Tous les spectateurs devaient se rappeler la passion d'autrefois mélangée d’une amertume. À ma grande surprise, le réalisateur est très jeune, il l’a trouné à l’âge de 23 ans seulement ! J’apprecie beaucoup le don de réalisation de ce jeune canadien, mais je trouve également une faible puérilité dans ce film et je suis certaine que cela inspire un véritable charme à ce film.

Le moins pire des films de Dolan, une histoire différente pour UNE fois que Dolan ne parle pas des problèmes avec sa maman et n'affiche pas son heterophobie (ceci n'est ni une apologie de l'homophobie ni une quelconque forme de discrimination, seulement une constatation du cruel manque de diversification de la part de ce cinéaste) et change de registre mais rien n'y fait j'y adhère pas.
Le film est trop long, tourné sur un rythme épique (la séquence d'ouverture avec le générique de la série "Vikings" en fond sonore nan mais Oh ! Xavier ! Laisse le générique de Vikings là où il est !) et Laurence n'arrive pas à nous émouvoir, si bien que Suzanne Clément et Nathalie Baye lui volent la vedette (qui pourtant n'a pas un grand rôle mais "tu te transformes en femme ou tu te transformes en con ?" a quand même de la répartie).
Si le montage est mieux fait que celui de "Mommy" et surtout "les amours imaginaires", le film en reste bien trop long, limite un calvaire (et pourtant 2h40 c'est la moyenne de ma filmographie) expérimental...Dolan ne raconte pas l'Illiade non plus le film aurait pu être condensé en 1h30.
Et je trouve que malgré l'image et la prestation des deux femmes citées plus haut, le "changement" de Laurence et l'histoire d'amour qu'il partage avec Fred ne sont pas développés, c'est vide, bâclé, quelque chose manquait, par exemple les raisons qui ont poussé le héros à avoir envie de changer, un bref retour en enfance ou des flashback auraient permis de mieux cerner le personnage, ce qu'il vivait au quotidien, car c'est sa différence et son originalité par rapport aux normes imposées par la société qui pourrait faire de lui un antagoniste important qui peut nous émouvoir mais sur ce long métrage c'est fichu par terre, pourtant il dure longtemps le film ! Y avait de quoi faire ! Mais là où un film comme "Danish Girl" par exemple réussit un peu son pari, "Laurence Anyways" tombe dans l'expérimentation ratée et sort de son propos, le problème de tolérance n'est pas évoqué,
Puis j'ai trouvé Melvil Poupaud complètement nul honnêtement...j'ai pas du tout adhéré à son jeu, je ne vais pas critiquer l'acteur car je connais pas bien Melvil Poupaud, mais son rôle est exécrable et encore une fois désolé je me répète mais son personnage est ILLOGIQUE, tout comme Xavier Dolan et sa pote vintage dans "Les amours imaginaires", tout comme Xavier Dolan et Anne Dorval dans "J'ai tué ma mère" , Anne Dorval dans "Mommy" (je compte pas le fils c’était son rôle d'être dérangé et d'avoir des réactions illogiques pour un être humain normalement constitué sur le plan psychologique dans Mommy) les interactions entre êtres humains sont déshumanisées dans les films de Dolan, on a clairement l'impression de faire face à un univers parallèle où l'incohérence règne en maître.

Xavier Dolan....La coqueluche de Cannes...la preuve que le nombre de films réalisés n'a rien a voir avec le talent, il n'est pas talentueux, il est juste prolifique et travailleur, mais en quoi ses films se démarquent ils ?
Après visionnage de 4 de ses longs métrages j'abandonne...j'y adhère pas et suis affreusement déçu par de telles œuvres banales sans réelle ambition qui ont pourtant une solide réputation, réputation d'ailleurs qui m'a donné envie de voir ces films.

Le film préféré de Durendal1.

Hello,

Par hasard quelqu'un connaîtrait-il le nom de la musique au moment où Laurence va rejoindre Fred en courant à sa porte, après la publication du livre (environ 1h50 de film) car je la trouve géniale.

Un film qui touche en profondeur le spectateur
Tout y est . Nous vivons des milliers d'émotions toutes plus intenses les unes que les autres . C'est en tout point un film dont on se souvient , réalise par le talent à l'état brut.

Bien mais franchement trop long. Mon intérêt y était pendant la première heure, ensuite, je me suis ennuyé.
3/5

Pareil que pour boulbyboux , j'ai découvert Dolan pour le clip "collège boy". Étant un grand fan de ce groupe je me suis pencher sur les œuvres de ce garçon. Et quelle claque ce film , chaque plans , les répliques , le jeu d'acteurs : tout est bon. Indochine a fait une chanson "anyways" dans leur dernier album , et je pense que ça parle de ce film. Dolan a un univers a lui c'est sur , et il compte un nouveau fan !

Bouleversant, c'est magnifique !

Extraordinaire en tous points,ce film est l'oeuvre d'un petit génie.
Surtout ne pas oublier le couple d'acteurs.....
ça ose,ça donne envie de hurler,c'est jouissif.
Remettez nous ça monsieur Dolan!!

Waw, j'ai découvert Xavier Dolan au travers de la réalisation du clip Collège Boy, par curiosité je viens de visionner ce film..
Des rôles bouleversants, Que ce soit pour Laurence ou Fred les acteurs sont juste parfait !
La fin est très émouvante également ( je n'en dévoilerais pas plus ;) )
2h48 de film qui passent à une vitesse surprenante, 4,5/5 pour tout ! ce film est une perle.

je m'empresse de visionner les précédents films et attends avec impatience les prochains..

Laurence Anyways m'a profondément touché. Appréciant le style de Xavier Dolan, je découvre un univers nouveau que l'on ne trouve pas dans ses deux films précédents. Premier film dans lequel il ne s'accorde pas de rôle même si on l'aperçoit le temps de quelques secondes, il a su rendre cette histoire pour le moins particulière, très émouvante et sensible. Melvil Poupaud et Suzanne Clément sont beaux dans leur jeu et dans l'amour qu'ils incarnent et Nathalie Baye est surprenante également.
La musique, les images, tout nous transporte dans ce conte moderne et mystérieux, les regards, les touchers, les sensations, Xavier Dolan parvient à nous faire voyager et à nous transporter dans son imagination et dans ses récits poétiques. Sous le charme de cette trilogie sur l'amour, en admiration devant le travail de ce jeune réalisateur, je vous conseille vivement son oeuvre!
5/5

Un peu comme le commentaire précédent, un peu poussif au début mais au final, quand on sait que c'est seulement le troisième film du réalisateur/scénariste qui en plus n'avait que 23 ans à ce moment, moi je dis "respect". C'est même assez dégoûtant d'avoir autant de talent. Des réals qui ont essayé de faire ce genre de film, y en a eu des caisses, et très rares sont ceux qui sont parvenus à ce niveau. Perso je suis rentré dedans après 30 minutes. Pour ce qui est de la technique, j'ai trouvé ça parfois un peu brut. Musique rétro excellente. Certaines séquences font trop "petit délire perso" mais bon... Enfin, pour moi, la durée du film fait un peu "présomptueux", même si quand on arrive au bout, on se rend compte que c'est très bien passé. 30 minutes en moins ça aurait été possible je pense. Dernier mot, j'ai trouvé la fin très belle, on comprend dès la dernière phrase de Fred comment ça se termine. J'ai mis 4.5/5.

J'ai failli zapper durant les 15 premières minutes, mais finalement plus le film se déroule plus il est scotchant et finalement il est superbe.

Je suis partagée entre j'ai aimé le film et je suis déçue du film. La photographie et les musiques sont soignées, mais l'histoire d'amour et le thème de la transsexualité n'ont pas été assez développés selon moi, c'est peu explicite.

Visuellement, un des films les plus marquants que j'ai vu. Ca m'a rappelé "Enter The Void" de Noé. J'ai découvert Suzanne Clément qui m'a scotchée ! Et cette B.O ! Bouleversant et essentiel. 5/5.

Ce films est juste magnifique, et Melvil Poupaud excelle, tout comme Suzanne Clément, mais léger plus pour Melvil, car il faut le faire, c'est un rôle de composition ! dommage qu'il n'est pas été plus récompensé !
http://www.facebook.com/mel...

C'est un bon film mais c'est trop long... on en voit jamais la fin ce qui fait que c'est agaçant parce que ça ressemble à une série romance. Mais c'est un bon film, les acteurs sont bon et surtout les images sont belles, la musique aussi donc aucune hésitation à avoir pour regarder ce film :)

Magnifique en tout point ^^

Si ca interesse quelqu'un, je vends le dvd de ce film 5euros (etat neuf), j'habite Paris, contactez moi à [email protected]

Des images d'une beauté et d'une qualité bouleversantes, des plans bien tournés, des musiques transcendantes, une histoire d'amour juste comme il faut et un sujet délicat mais très bien délivré.
2h30 que l'on ne voit pas passé si l'on est touché par ce concentré de détails et par cette histoire...
Une belle poursuite de carrière pour ce jeune réalisateur qui a énormément de potentiel.

Une version plus condensée sur 1:30 aurait peut-être une chance de séduire .... car c'est beaucoup trop long

Film excellent sur un thème délicat à traiter. Melvil Poupaud et Suzanne Clément sont tout simplement énormes.

Y a aussi Breakfast On Pluto, si on cherche un film "mieux"... sauf que c'est sans intérêt de se la secouer pour toujours trouver "mieux". Dolan a toujours fait dans l'emphase bien voyante, bien tape-à-l’œil, on a pu s'en rendre compte avec ses deux premiers films, c'est un peu tendancieux de venir cracher sur celui-ci parce que Dolan fait de nouveau du Dolan. Si vous n'aimez pas son style, arrêtez d'aller voir ses films, il est bien parti pour ne pas changer (et c'est tant mieux, j'ai bien envie de dire). C'est pompeux mais ça ne se prend étrangement pas pour autre chose que pour ce que c'est - ce qui fait que c'est de très loin supérieur à du Christophe Honoré, par exemple -, c'est simplement réalisé non pas pour parler de la transsexualité mais pour parler d'une histoire d'amour bouleversante, et c'est ce qui rend ce film si bouleversant. Laurence Anyways a en plus une beauté plastique que n'avaient pas, à mon avis, J'ai tué ma mère et Les amours imaginaires. Tout d'abord, Dolan est passé au 35 mm, et, y a pas à chier, c'est magnifique. Deuzio, Dolan a opté, dans certains plans, pour une focale plus grande qu'à l'ordinaire, de façon qu'on ait une profondeur de champ maximale, ce qui éclaire d'une lanterne nouvelle son cinéma. Là encore, y a pas à chier, c'est magnifique. Ensuite, encore plus surprenant, c'est ses travellings, et là y a un prologue absolument renversant : alors que Dolan nous avait habitué aux "plans tableaux", tellement fixes qu'on se croirait dans un musée de 2h, il nous propose un prologue magistral en travellings avant, il explose sa conception de l'espace, et encore une fois y a pas à chier, c'est foutrement magnifique, et clairement c'est à chialer de voir la direction que prend le petit Xavier. Il fait ses films avec son cœur et avec une immense humanité - contrairement au "cinéma homo français", décidément très très mauvais -, c'est juste impossible de ne pas être touché par ce qu'il nous montre, malgré un certain nombre de défauts - notamment les références trop appuyées de trucs qui tombent du ciel : depuis Magnolia on sait que c'est un peu lourdingue et téléphoné, on en a encore eu la preuve avec Wrong... - ; c'est précisément cette emphase, cet acharnement à vouloir aller trop loin dans chaque plan, qui rendent les films de Dolan si touchants et si bouleversants. Les films les plus imparfaits sont les films les plus humains - dans une certaine limite, j'me comprends -, Dolan fait ses films avec toutes ses imperfections, dans une beauté presque gratuite - la beauté pour la beauté - mais qu'importe ? C'est à se rouler par terre tellement ça vous empoigne sec - on ne connaît malheureusement que trop bien la réticence du public français à tout ce qui est fait avec un tant soit peu d'intelligence, humanité et/ou subtilité... c'est dommage. ;)

un excellent film !

Les 2h40 passent plutôt vite grâce à des personnages attachants et un style visuel plutôt plaisant, sous des allures publicitaires. Ma critique : http://alex-torrance.over-b...

svp ou Laurence anyways est encorte d'actualité ds les ciné de paris ?

Effectivement trop long (2h40, quand même), surjoué et maniéré. Mais un Melvil Poupaud touchant, une B.O électrisante, des dialogues souvent percutants avec la "canadian touch", des moments intenses et une recherche formelle - certes un peu trop ostensible et un brin prétentieuse - excitante qui font de" Laurence anyways" autre chose que ce qu'il aurait pu être avec un tel sujet: un banal téléfilm précédant un débat sur les normes sexuelles et comportementales. Par contre la fin, j'ai du mal à en capter le propos.

Encore des frissons partout, un belle hommage à la New wave, à la fusion des sentiments et à l'acceptation de la différence. Xavier Dolan à de quoi être fier.

Moi j'ai vu une interview du jeune réalisateur et je me suis dit : sans moi. Un peu de modestie, jeune homme.

Sublime.j'ai adoré et je ne l'ai pas du tout trouvé long!

Dolan fait du Dolan (musique eigthies, problèmatique identitaire et familiale, aspect parfois kitch parfois de clip video) pour un beau film avec un melvil Poupaud exceptionnel, dommage pour les longueurs sinon bravo l'artiste!!!