House of Boys

House of Boys

COMMENTAIRES

Cette romance malheureuse est surtout une plongée émouvante dans les années opaques du "cancer gay".
le début raconte ,l’histoire adolescente de Frank, jeune homosexuel néerlandais, en 1984, à un public niche plutôt de son âge, en quête de sa propre place dans l’univers des nuits gay. Le héros blondinet a l’insolence de l’âge, celle qui lui permet de s’affranchir des moqueries, la bonne copine avec qui il partage tout, le goût pour les clubs et les drogues de synthèse, et surtout l’envie d’une émancipation parentale qu’il va prendre à bras le corps en devenant danseur sensuel dans un cabaret pour les hommes qui aiment les hommes, sobrement baptisé House of boys. C’est dans cet établissement de joyeuse cohabitation (avec de l'humour et même des numéros de cabarets entiers), tenue par l’improbable Madame (Udo Kier) que Frank va connaître l’amour dans les bras d’un danseur énigmatique et hétéro. Brièvement. On est au milieu des années 80 et un fléau frappe la communauté, un virus venu d’Afrique, qui foudroie les homos d’Amérique et poursuit ses ravages en Europe..
le réalisateur s’intéresse ici à l’apparition du virus en Europe au travers d’une histoire d’amour, celle de Frank et de son amant, qu’il va explorer dans toute sa détresse, avec une humanité réellement émouvante. Au plus près des sentiments des deux protagonistes, de leur impuissance et de leur souffrance, physique pour l’un, psychologique pour les deux, Jean-Claude Schlim parvient à élever des stéréotypes en les transformant en symboles valeureux d’une époque meurtrière, il les rend attachants, voire à un certain moment bouleversants. Ce n’était pas gagné d’avance. Certes, House of boys n’arrive pas au niveau d’Un compagnon de longue date ou de Torch song trilogy, ni même à celui des Témoins de Téchiné, mais le film entretient en lui une sincérité et une fraîcheur qui le rendent éminemment fréquentable ...

Un film qui retrace la rencontre d'un jeune homo effarouché et d'un danseur de nuit dans un night club gay. Histoire d'amour, premiers cas atteints par le sida.
Bien que beau dans certains passages, le film reste très simple, peut-être trop et manque sacrément de charme. Il se laisse regarder mais clairement on peut se tourner vers des œuvres plus attrayantes.

non merci.

En espérant que ce film soit distribué en France, quoi que avec l'homophobie répandue ici, ça va être dur dur.