Back Home

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COMMENTAIRES

C’est sympathique, c’est un film un peu mou mais pas déplaisant, qui fuse de temps à autres. Un film cannois un peu plus populaire. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5

Film sensible et profond sur le thème du deuil !!! J'ai beaucoup aimé suivre les divers personnages et voir la façon très différente qu'ils ont de gérer la perte de cette femme !! Le personnage de l'ado torturé est celui que j'ai préféré voir évoluer et certaines scènes sont savoureuses et émouvantes !! Le scénario est subtil et intelligent et malgré quelques longueurs qui auraient pu être évitées j'ai passé un agréable moment !!

La future sortie d'un article sur une célèbre photographe décédée donne l'occasion à sa famille de se réunir du moins physiquement, car parler n'est pas leur fort et ce n'est pas les secrets qu'ils cachent qui vont arranger les choses. Le film est très sobre parfois peut-être trop parce qu'on attend cette "explosion" qui n'arrive jamais et ça manque un peu d'émotion, mais rien qui ne soit préjudiciable avec des personnages attachants et touchants qui sont très bien développés puisqu'ils ont chacun leur propre petite histoire en plus de l'intrigue générale. "Back Home" aurait pu être un film bouleversant si Joachim Trier n'avait pas mis autant de pudeur dans son traitement, mais c'est tout de même un bon et joli film qui est superbement mis en scène et très bien interprété. 3/5

un drame complètement déstructuré dans sa forme où l'on navigue sans savoir où le récit va nous mener... finalement pas bien loin. de plus, on peut déplorer pas mal de lourdeurs et un manque de naturel chez certains personnages. (1,5/5)

La bande annonce est magnifique. Vivement que je vois le film, en espérant qu'il soit pareil.

pas accroché, lent et long et pas captivant, on dirait que c'est pour ceux en maison de retraite!

3/5: étrange OVNI que ce film ou l'on suit une sorte de réunion familiale incomplète. La ou je m'attendais a un hommage a la photographe, l'on assiste plutôt a différentes difficultés de communication entre un père et ses fils. Et l'on s'ennuie quelquefois durant la première partie. La seconde est beaucoup plus intéressante et permet au titre original de trouver un sens métaphorique. Très bonnes interprétations, notamment Devin Druid excellent et de jolies originalités photographiques font au final passer la pilule plutôt bien. A vous de voir...

"Back home" où la famille ça peut être compliqué...Centrant son
intrigue autour de la disparition d'Isabelle Reed, une photographe
grand reporter, Joachim Trier décrit le quotidien d'une famille américaine
(Gene Reed interprété par Gabriel Byrne et ses 2 fils Jonah et Conrad,
respectivement interprétés par Jesse Eisenberg et Kevin Druid). Jonah,
jeune papa, part en escapade auprès de son père et de son frère juste
après l'accouchement de son premier enfant. Conrad est sujet au mutisme
et à l'introversion. Gene Reed tente vaillamment d'harmoniser tout ce
petit monde alors qu'il vient de rencontrer Hannah...qui n'est autre que
la professeur de Conrad...

Le film a le mérite de montrer que la vie peut être compliquée, que
la disparition d'un parent peut durablement isoler et désociabiliser un
enfant, que la femme que l'on chérissait et que l'on croyait connaitre
peut demeurer un mystère bien après sa mort, que devenir père c'est le
temps des questions...

Cette dimension contrariante donne au film de Joachim Trier beaucoup
de réalisme et de justesse à défaut de dégager de l'optimisme.

Film pour dépressifs ... Chiant à mourir...

Avec seulement deux films à son actif,Joachim Trier s’est fait un nom dans le monde du cinéma indépendant. Les thématiques récurrentes abordées par le norvégien dans ses films tournent autour de la mélancolie, le spleen et le souvenir. Ainsi, avec sa première œuvre,Nouvelle Donne (2007), on s’enfonçait dans la noirceur dépressive de Philipp révélant Joachim Triercomme un cinéaste à surveiller de très très près. Puis en 2012, Oslo 31 août fit définitivement sortir le réalisateur de l’anonymat alors qu’il signait une perle rare. Cette œuvre, librement adapté d’un roman de Pierre Drieu la Rochelle (Le Feu Follet), explore toujours les méandres du genre humain avec une maîtrise et une sensibilité presque jamais égalée pour de récents premiers films, faisant de Joachim Trier un auteur reconnu. Ces deux précédents métrages disposaient, de plus, d’une mise en scène très sobrement esthétique, légère et concentrée sur les personnages. On y découvrait également Anders Danielsen Lie, un jeune acteur méconnu au talent incommensurable. Ainsi, le cinéma de Joachim Trierse caractérise surtout par des thématiques universelles fortes : Le souvenir, le deuil, le spleen, la trace laissée par l’individu…le tout étant subtilement évoqué au travers de dialogues profonds.

Festival de Cannes 2015, PLUS FORT QUE LES BOMBES – le titre du film a été modifié suite au 13/11/15 – est présenté en compétition pour la palme d’Or. On peut noter que Joachim Trier a jusqu’ici suivi une trajectoire ascendante plutôt classique. A savoir, des débuts remarqués doté d’un casting quasi-inconnu, suivi d’un retour quelques années plus tard en compétition officielle. Dans BACK HOME, ce ne sont pas les pointures qui manquent car on retrouve les noms d’Isabelle Hupert (Valley of Love, Asphalte), Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg (American Ultra) et Amy Ryan (Le Pont des Espions, The Office) à l’affiche. Autant dire qu’un film écrit et mis en scène parJoachim Trier accompagné d’un casting de cette trempe présente de sérieux arguments pour nous faire rêver.

Malheureusement, cette fois-ci le pari n’est pas tenu.

BACK HOME vient brosser le portrait d’une famille de banlieue américaine dont la figure maternelle, interprétée parIsabelle Hupert, disparaît dans un tragique accident de voiture. A l’occasion de l’organisation d’une exposition sur son travail de photographe de guerre, certains secrets inavouables vont remonter à la surface. Ainsi, le film est construit sur la présentation de différents points de vue du deuil et vient exposer la trace laissée par Isabelle en chacun des protagonistes. On retrouve donc ici toutes les thématiques chères à Joachim Trier. Tout démarre pourtant sur des bases prometteuses rassemblant les ingrédients nécessaires à un drame de qualité. S’ouvrant sur une scène mêlant habilement les deux extrémités de la vie, Joachim Trier distille très rapidement les bribes de son scénario – à la manière d’un puzzle – que le spectateur ne pourra finalement jamais reconstituer, faute à une écriture bien trop brouillonne. Ce scénario encore une fois écrit à quatre mains – Eskil Vogt a co-signé tous les films de Joachim Trier – n’est pas à la hauteur de son ambition.

Si l’on retrouve également toute la mise en scène élégante du norvégien avec en sus, quelques segments oniriques bienvenus, c’est la faiblesse du propos qui désarçonne. On a surtout la désagréable sensation d’assister à un éparpillement narratif dans lequel se perd Joachim Trier, incapable de faire évoluer ses personnages et de traiter en profondeur les nombreux sujets portés à l’écran. Il restera néanmoins cette fulgurance, dans une scène de fin de fête adolescente– très calquée sur Oslo,31 Août – un peu pensée comme un climax émotionnel optimiste, où enfin on s’éprend pour le jeune Conrad, où l’on ressent comme lui et pour la première fois de l’émotion.

Si les interprétations sont « justes », elles semblent souvent trop froides et trop éloignées du spectateur. Dès lors, l’identification devient difficile et installe d’emblée une barrière infranchissable, nous laissant à côté des nombreux enjeux familiaux. Tout comme cette famille endeuillée, les personnages de BACK HOME dévoilent une insuffisance communicative à l’égard du spectateur.

Il y avait pourtant beaucoup d’idées de mise en scène dans BACK HOME, film avec un potentiel certain qui laisse un goût d’inachevé terrible. BACK HOME se résume à un patchwork d’intentions dramatiques se transformant en un mélodrame alambiqué. Finalement, on ne retrouve pas tout le lyrisme qui faisait d’Oslo 31 Août, une perle émotionnelle indélébile. Avec son final bâclé et convenu, le dernier film de Joachim Trier est facilement oubliable.

notre critique, sur Le Blog du Cinéma

je n'ai pas aimé Oslo 31 août et apparemment celui-ci est moins bon, cela ne fait vraiment pas envie...

Trop de sujets dans ce film, qui déborde de thématiques. http://www.christoblog.net/...

J'en attendais pas mal de ce film et finalement c'est un gentil ratage, car il est vraiment peu subtil, on nous impose lourdement les ressentis des personnages. Tout cela dans une mise en scène peu inspirée qui laisse finalement les prestations des acteurs vaines. En plus d'un côté bobo américain assez détestable. Bref, vraiment pour moi un des pires films de Cannes... Pour finir, je tiens à dire que heureusement Isabelle Huppert est là, car elle est toujours éclatante...

Autant, il n’y a pas de gros défauts et la mise en scène est remarquable, autant j’ai vraiment eu du mal à ressentir une quelconque force d’intérêt pour le quotidien de ces personnages. Reprenant les codes de beaucoup trop de films américain, s’éparpillant dans tous ce qu’il souhaite traiter, Trier a été soit trop ambitieux, soit pas assez. Au final, Back Home est le genre de drame fourre-tout où on a l'impression d'avoir déjà vu chaque scène à l'avance tellement il brasse du rien.

Note : 3/5

Critique complète : http://cinematogrill.e-mons...

J'ai vu le film au Festival Indépendance(s) et Création de Auch. J'en ai fait un avis par ici : http://mtx-os.blogspot.fr/2...

Jesse Eisenberg est un excellent acteur. Impatient de voir ce film.