Aimez-vous les histoires de chien? Il vaudrait mieux car Michèle Laroque en a plus d'une dans son sac. En réalité, elle n'a pas que des histoires dans son sac. Pour illustrer au mieux cette étrange comédie faite de rancœurs et de frustration, rien de telle qu'une ballade sur Paris by night. Quelques conseils peu concluants vous seront divulgués sur la manière de tirer profit d'un chien mort. Le chien-chien à sa mémère, visiblement plus important que la fifille. Le personnage campé par Laroque dégage une tristesse sans égale, mais aussi beaucoup de fadeur. Celle-ci trimbale une espèce de mélancolie risible, à mi-chemin entre l’apitoiement et la basse vengeance. Le surjeu des acteurs est d'ailleurs tristement général sur ce tournage. Le film en lui-même recèle un vague soupçon de cynisme poétique, quelques contre-pieds sentimentaux, de la douceur, de l'ironie... mais en fin de compte, qu'est ce qu'on s'ennuie! Vouloir jouer la carte de l'originalité, s'écarter à juste mesure des codes, ne dispense pas d'attacher de l'importance au rythme et au ressort central. Ici, c'est le calme plat, si plat que l'on sombre en léthargie comateuse dès la quinzième minute. Encore raté pour le cinéma français! 1,5/5
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Aimez-vous les histoires de chien? Il vaudrait mieux car Michèle Laroque en a plus d'une dans son sac. En réalité, elle n'a pas que des histoires dans son sac. Pour illustrer au mieux cette étrange comédie faite de rancœurs et de frustration, rien de telle qu'une ballade sur Paris by night. Quelques conseils peu concluants vous seront divulgués sur la manière de tirer profit d'un chien mort. Le chien-chien à sa mémère, visiblement plus important que la fifille. Le personnage campé par Laroque dégage une tristesse sans égale, mais aussi beaucoup de fadeur. Celle-ci trimbale une espèce de mélancolie risible, à mi-chemin entre l’apitoiement et la basse vengeance. Le surjeu des acteurs est d'ailleurs tristement général sur ce tournage. Le film en lui-même recèle un vague soupçon de cynisme poétique, quelques contre-pieds sentimentaux, de la douceur, de l'ironie... mais en fin de compte, qu'est ce qu'on s'ennuie! Vouloir jouer la carte de l'originalité, s'écarter à juste mesure des codes, ne dispense pas d'attacher de l'importance au rythme et au ressort central. Ici, c'est le calme plat, si plat que l'on sombre en léthargie comateuse dès la quinzième minute. Encore raté pour le cinéma français! 1,5/5