D'une vie à l'autre

D'une vie à l'autre

COMMENTAIRES

ça fait du bien des films joyeux !
y'a pas à dire, un bon film pour mettre le moral !
à par ça, un bon film à regarder pour connaitre cette histoire souvent inconnue.

repasse sur arte, replay et à voir,..... les décors, ça file les pétoches, peur et aussi de voir rejaillir les émotions, tu as une femme, elle revient sur les lieux, rien n'a changé! même pas une haute dose de poussière pour faire plus vrai.
Glauque.
Il me semble que j'avais vu.

Thriller habilement construit qui évoque un sujet historique peu abordé dans les films. C'est passionnant et malgré un début peu accrocheur et un scénario un peu confus, on se prend vite au jeu et on comprend progressivement jusqu'au moment où tout s'éclaire et là c'est choquant et on reste sur les fesses. Les acteurs sont excellents et je recommande vivement ce film ! Glaçant et sombre !

Un thriller étonnant, comme une version Norvégienne de la série géniale "The Américans" !!! Un film méconnu à découvrir sans tarder...

Même si on voit arriver de loin ce qui allait être le secret du film, le coté thriller dramatique est bien présent tout au long du film avec une pincée d’espionnage à l'ancienne... Film très correct 3,5/5

tiré de la réalité historique, l'histoire de cette usurpation s’intéresse avec finesse aux "nurseries" organisées pendant la seconde guerre mondiale, destinée à élever des enfants dits aryens. Nombre d'enfant furent donc enlevés à la naissance à leur mère et placés en orphelinat. Sans chercher à tomber dans le pathos, "d'une vie à l'autre" décortique les non-dits, la culpabilité, le mensonge autour de l'une de ces affaires au moment où un procès destiné à rendre réparation se met en place. Austère mais efficace. troublant et émouvant.

George Maas prouve bien qu'on peut encore réussir à être intéressant et original avec un sujet en rapport à cette période. L'histoire est passionnante et parfaitement bien menée, il y a pas mal de rebondissements et surtout on ne tombe pas dans le cliché du film d'espionnage au contraire c'est plus un drame familiale dans lequel la psychologie des personnages est importante c'est difficile d'en parler sans trop en dire en tout cas même si la forme n'a rien d’exceptionnelle le fond lui mérite le coup d’œil. 3/5

L'instrumentalisation de la chute du mur de Berlin ne fait aucun doute

Le mur comme objet détourné ,pour s'en servir comme prétexte anti-communiste et masquer la réalité capitaliste,les opportunistes du systéme sautent dessus à pieds joints, se lamantant des journées entiéres devant l'image du mur de Berlin aujourd'hui disparu.C'est qu'il faut bien essayer de se convaincre que le capitalisme a gagné une bonne fois pour toute, et que l'histoire est maintenant terminée?...

Ca en devient grotesque, sans entrer dans les détails ,les habitants des pays de l'Est regrettant aujourd'hui que le mur ne soit plus là pour les protéger du capitalisme tel qu'il le faisait à l'époque remplissant parfaitement son rôle de rempart anti-fasciste.Coté Ouest l'existence du mur imposait au capitalisme un minimum de respect envers la classe ouvriére, et de ne pas dévoiler son vrai visage actuel.

La fin de l’histoire » nous disait-il, le capitalisme et la société libérale ont triomphé pour toujours. L’Occident avait gagné la « guerre froide ». Alors, d’où venaient les réticences de François Mitterrand ou de Margaret Thatcher, lorsque l’Allemagne poussant les feux annonça qu’elle voulait la réunification tout de suite ? De ce que la « guerre froide » n’était en fait que la continuation de la Guerre Mondiale commencée le 1er septembre 1939 et peut-être même de celle commencée le 2 août 1914, matrice de toutes les grandes catastrophes du siècle. Et ces deux dirigeants avaient de la mémoire.

Pourquoi l’Europe était-elle coupée en deux ? Parce que Roosevelt malade avait été trop faible à la conférence de Yalta ? Non, l’Europe était coupée en deux parce que le 22 juin 1941 l’Allemagne nazie avait attaqué par surprise l’Union Soviétique, pour une guerre d’extermination abominable, la plus grande de l’histoire, ou la moitié du pays fut détruit de fond en comble et 25 millions de ses habitants massacrés. Le prix payé pour la surprise et l’impréparation, celui pour la libération et la reconquête face à une des plus terribles machines militaires soutenue jusqu’au bout par tout le peuple allemand, furent si lourds, que les soviétiques se jurèrent qu’on ne les y prendrait plus. Alors oui, s’ils imposèrent des dictatures à leur solde dans les pays « socialistes » pour des raisons idéologiques, c’était surtout pour conserver un glacis qui les protégeait. La Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie s’étaient alliées aux nazis. Cela avait coûté cher de les vaincre. La Finlande, quant à elle, qui fut pourtant aussi une auxiliaire d’Hitler présentait l’avantage géographique de ne pas pouvoir servir de bouclier. Contre sa neutralité, on l’a laissée tranquille.

Et l’Allemagne donc. Il fallut aller tuer la bête dans sa tanière. Les soviétiques partageaient l’avis de François Mauriac quand il disait qu’il « aimait tellement l’Allemagne qu’il était content qu’il y en eût deux ». Ayant passé une partie de mon enfance dans une Allemagne qui portait encore les stigmates de la catastrophe qu’elle avait elle-même provoquée, je n’étais pas loin de partager ce sentiment. J’ai pu aussi, dans des soirées moscovites à base de vodka, de chants patriotiques, et de larmes vérifier, la marque au fer rouge de la « Grande Guerre Patriotique » dans la mémoire russe. On ne les y reprendra pas. L’avoir oublié dans la gestion de l’affaire ukrainienne est d’ailleurs une erreur très grave.

La façon dont sont présentées les commémorations de ce 25e anniversaire est toujours aussi univoques. Aucune mention, aucune référence à ce qui avait provoqué la situation à laquelle la chute du mur a permis de mettre fin.Il faut faire attention, regarder cette Allemagne ayant construit par l’économie cette place dominante en Europe qu’elle n’avait pu obtenir par les armes. Se rappeler que ce peuple civilisé a montré dans l’histoire qu’il était capable de basculer dans la plus terrifiante irrationalité politique.

Non, l’Allemagne n’était pas coupée en deux par hasard, ou à cause d’une invasion soviétique injustifiée. Non, l’édification de ce mur en 1961, soit seize ans après la fin du grand massacre, n’était pas qu’une décision de conserver un empire. L’Allemagne, rapidement absoute à l’ouest pour des raisons géostratégiques recevables, a vu sa partie orientale payer seule la rançon de ses crimes. À la réflexion, cette rançon ne fut pas si élevée.

Les télévisions ont retransmis des cérémonies joyeuses dont le point d’orgue fut la suppression du cheminement lumineux installé dans le nouveau Berlin sur la place qu’occupait le mur le 9 novembre 1989. Je garde quand même présente à l’esprit l’image de Meliton Kantaria plantant le drapeau rouge sur le toit du Reichstag en ruines le 2 mai 1945.

En fait, je me lance et j'y suis allée, quelle histoire effroyable. J'ai été complètement dedans et je le trouve bien fait, la musique est bien choisie, les paysages sont jolis en Norvège. C'est assez sombre ce qui arrive. (ne pas lire si vous ne l'avez pas vu) Comment vivre complètement sous emprise en étant sur ce mode, de ne rien pouvoir lâcher et au final, rien n'est vrai et n'a pu se construire....l'interprétation est fine, crédible et réussie et pas trop surjouée. C'est entre "pour ton anniversaire", des passages m'ont rappelé "the reader" et en devoir de mémoire, ça donne des frissons et secoue moralement. Film réussi que je dirai saisissant et bouleversant! n'hésitez pas et si ça ne va pas trop, autant faire le choix d'une comédie car il est tragique.

"D'une vie à l'autre", on s'attend à voir un film à dimension historique sur la vie détaillée des enfants de la honte, un film combattant le nazisme après la guerre, mais c'est ici surtout une réflexion fine et profonde sur le thème de l'identité de tout un chacun au travers d'une double vie, de la schizophrénie impénétrable et parfaite d'un agent de la Stasi, sensible infiltrée d'une enfant du Lebensborn, en somme donc un film douloureux qui se rapproche davantage d'une vie d'espionnage Est/Ouest. Sujet de film particulièrement original qui nous apprend des choses, ce qui est bien appréciable au cinéma! Des acteurs précis, éblouissants de charisme, une réalisation très personnelle qui s'inspire à la fois d'oeuvres incontournables du cinéma allemand, en apportant sa propre identité et touche filmographique. Un scénario extrêmement bien ficelé sur l'Allemagne et ses souffrances, sur la honte ou la fuite de la Norvège, l'ambivalence d'un vécu familial (implication, distance), entre autres... Film fait d'ambiances frôlant le film d'horreur par instant (scène de la tv qui marche toute seule, du landau), le documentaire dans l'intention, film fait aussi de flash back révélateurs qui complèteront le puzzle entier de l'intrigue du film. Une fin poignante en mimétisme parfait (l'originale et la copie partiront en fumée), qui place à égalité l'individualité de tout être humain, réconcilie avec hauteur le bon et le mauvais et explique les contrastes qui cohabitent en chacun de nous... Un film très réflexif excellent, émouvant, à voir et à revoir. Absolument!

D'une Vie à L'Autre de Georg Maas, un film qui nous a malheureusement laissé de marbre...
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