La Grande Bellezza

La Grande Bellezza

COMMENTAIRES

On sent passer les 2h20, il faut s'accrocher pour cette plongée dans les mondanités romaines en décomposition. Le film compense par un choc esthétique de haute volée et des acteurs incroyables. On en ressort à la fois écœuré et fasciné avec un point final au message universel. C'est beau (mais long!).

Interminable film dans lequel il ne se passe rien, aucun rebondissement et seuls les adeptes de la masturbation intellectuelle pourront y trouver un intérêt, si ce n'est Toni Servillo qui offre une bien jolie performance.

Les oeuvres d art ne s expliquent pas. On est literallement balayé par cette vague baroque dirigé par sorentino . Je revois regulierement cette oeuvre et j y decouvre toujours une nouvelle perception. Respects pour la maitrise de l image la bande son l ecriture ... Sorentino est pour le cinema ce qu est De Vinci est pour la peinture.

Pas terrible du tout.Quelle lenteur que ce film désabusé d'un sexagénaire qui éprouve du dégout pour lui et excepté la musique,les fêtes il ne se passe..RIEN niente comme diraient les italiens..les paysages sont beaux,les musées aussi les femmes aussi mais c'est d'un vide abyssal.Désolée je suis pourtant cinéphile mais n'accroche pas..je n'ai pas compris grand chose si peu qu'il y ait un scénario une trame a ce film,existe t'elle??

Emprunt d'une grande sensibilité et accompagné d'une douce tristesse, ce film nous plonge au cœur d'images palpitantes de beauté. Une grande puissance se dégage des plans mis en scène, de la musique, des personnages qui incarnent la nostalgie...
J'ai été charmée par La Grande Beauté.

Je l'ai déjà regardé il y a quelques mois, je replonge à nouveau avec délice dans ce magnifique moment cinématographique. Certainement un des plus beau chef d'oeuvre cinématographique de ces dernières années. Du grand cinéma comme on aime.

C'est aussi soigné que c'est guindé.

Le film a quelques belles scènes, quelques fulgurances même, une écriture intéressante çà et là, beaucoup d'effets de mise en scène raffinés - globalement tout y est raffiné : ce film respire le raffinement à chaque plan. Mais c'est pour l'essentiel une beauté de surface, en trompe-l’œil. Une sorte de triomphe du formalisme où n'affleurent que péniblement la sincérité, la simplicité de l'intention - quoique... quand il est question de la nostalgie, peut-être.

Il y a un peu partout des fragments de la délicatesse et de l'âme que Sorrentino a voulu mettre dans ce film, mais aussi une masse de manières et de maquillage par-dessus. Même la (sublime) musique minimaliste puisée chez Arvo Pärt ou John Tavener ne fait, du fait de sa limpidité et de son évidence, que réhausser par contraste le manque de limpidité et d'évidence des images que le cinéaste y appose. Et en fin de compte l'ensemble paraît si décousu, si vaniteux, si mondain, qu'il en devient un peu gênant à regarder, un peu inepte, semblant s'ébattre dans sa belle forme creuse comme le personnage principal s'ébat dans son spleen.

Ça reste évidemment une proposition de cinéma intéressante, personnelle.
Mais je préfère infiniment Youth, qui a de loin plus de spontanéité et de fraîcheur.

Le film est visuellement en effet d'une grande beauté, la mise en scène aussi, i y a des moments de grâce . personnellement j'aime beaucoup le personnage de Ramona peut être parce qu'elle n'est pas du milieu que décrit le film. Mais la plus part du tout l'émotion humaine ne passe pas, le héros désabusé et revenu de tout est un dandy qui s’ennuie et qui fréquente des oisifs riches aussi vains que ridicules pour la plus part. Certains font penser effectivement à des personnages de Fellini, tout ce petit monde semble anesthésié assiste aux fêtes, à des happenings forcément grotesques et les scènes s'enchaînent un peu comme des skeches sans vraiment de lien et avec plus ou moins de bonheur. Le cœur n'y est pas et donc le notre non plus.

Pour les amoureux de l'Italie et les étudiants en italien qui ne s'ennuieront pas devant la présentation de Rome et ses habitants privilégiés comme ils ne se sont pas ennuyés devant "Mort à Venise" difusé le même soir sur Arte, déjà vu et revu :-) Portraits semblables d'une société décadente d'un côté, et d'une ville condamnée à la disparition. Sorrentino est le digne héritier de Felllini, avec son choix d'acteurs hors normes, ses scènes oniriques, ainsi que de Comencini (scène avec Romano ainsi qu'avec le veuf de son premier amour) et Scola (scènes de terrasse), réalisateurs de la grandé époque du cinéma italien. Il nous montre Rome telle que nous ne pourrons jamais la connaître : des princesses qu jouent aux cartes en économisant la lumière dans un mmenses palais, des nobles de location, un prélat féru de cuisine, et bien sûr des bonnes soeurs en cornette, une assemblée oeucuménique qu rend hommage à une future sainte, pour ceux que cela intéresse.

2.5/5 Moyen
Un film esthétique d'un ennui considérable à l'image du monde qu'il nous propose de découvrir: celui d'une bande de jet-setters romains. Les deux passages hilarant "mais ou est soeur marie?" et "pourquoi je mange des racines?" ne suffiront pas à le rendre recommandable. Un voyage audacieux dans un Rome prétentieux, indiscutablement réalisé avec soin.

Quel acteur ce Tony Servillo !!!

Il y a longtemps que je voulais voir ce film.....
C'est fait et j'en redemande.
Du grand art ou tous les facettes de la vie désabusée d'un bourgeois de 65 ans y sont passés au crible.
Magnifique!!

Je viens de revoir le film là, et en VO cette fois. La dernière fois que je l'ai regardé je l'ai aimé, là je l'ai A-DO-RÉ ! Bon sang, quel film, quelle classe, quel acteur ! MAGNIFIQUE FILM !

Quel Film! Le meilleur de l'année pour moi... Au dessus de NEBRASKA et HER

Une merveille d'intelligence, d'esthétique, d'humour !
Du très grand cinéma !

Plutôt pas mal.J'ai aimé.

ce film est un peu comme une œuvre contemporaine : esthétique, élégant et déconcertant. 2h20 d'absence de scénario de fond, de lien dans l'enchaînement de la plupart des scènes. mais il y a du positif : le mise en image est magnifique, les mouvements léchés de caméras, avec la carte postale aidante de la beauté de Rome.

Juste Somptueux !! Une imagerie de folie, un montage génial.
Sorrentino transforme sa caméra en un kaléidoscope d'images d'une beauté rare, d'où le titre non usurpé. Je comprends "Defleppard" qui dit avoir coupé du fait de l'ennui, ne trouvant pas de vrai scénario, mais ce film est dédié aux amoureux de l'image. Un voyage énorme.

Très belle photographie, pour le reste c'est l'ennuie, j'ai arrêté rapidement. 1 étoile.

Grosse claque au niveau de la mise en scène et de la bande son juste sublimes !
Après c'est sûr que ça ne plaira pas à tout le monde vu le rythme.

On parle beaucoup "trop" du cinéma italien, alors que le(s) cinéma(s) Suédois, Néerlandais, Belge ou Danois (After the wedding) sont de la vraie haute volée.
Avec de vrais acteurs: Mads Mikkelsen, Sidse Babett Knudsen, Rolf Lassgard, Michael Nyqvist, Noomi Rapace et tant d'autres...

Le cinéma italien est l'obsolescence même de l'art, s'il en est, on se raccroche à une dolce vita décatie, rien que des ruines, du Pompei pur et dur, mais hélas ça dure...

Ce film a vite fait de liquider l’héritage fellinien au profit d’une mégalomanie et d’une bêtise dignes des précédents films.

Difficile de trouver le moindre éclat dans ce fatras prétentieux narrant
la décadence d’un super mondain revenu de tout, tant la complaisance du
cinéaste pour sa matière première confisque tout élan de remise en
cause, pourtant raison d’être officielle du film.

Le niveau intellectuel d’un film de Sorrentino se situe loin des hauteurs célestes, à deux doigts de la plus capiteuse des séries Z...

Le seul Oscar 2014 mérité ! Film d'auteur, un vrai ! Injustement "oublié" à Cannes, qui a osé récompenser "La Vie d'Adèle", uniquement parce que dans l'air du temps bien-pensant.

Un voyage envoutant dans la Rome féérique à travers les yeux d'un écrivain vieillissant, fêtard et nostalgique. Un très grand moment de cinéma, d'une sensibilité lyrique et visuelle hors du commun naviguant entre le style moderne inventif et le traditionnel italien, Toni Servillo livre une fois de plus une prestation parfaite de justesse avec un charisme éblouissant.
Paolo Sorrentino signe là son grand chef d'oeuvre, qui lui donne légitimement le titre de plus grand cinéaste italien actuel.

Film très agréable, un grand moment de plaisir.

A voir pour toute la beauté de Rome >>> http://odysseeducinema.word...

Coup de cœur de la semaine à retardement :)

Envoûtant.

A toi, que j'ai croisé ce 4 aout dans une boutique de dvd d'occasions, et qui m'a conseillé ce film alors que tu venais d'acheter "divorce à l'italienne"...grazie mille Bella Donna...

film anthologique, justement, j'ai vécu en Italie, c'est une critique, une vision de l'Italie entre autres. il rappelle la dolce vita certes mais avec l'amertume de 2013. C'est une belle "mise à jour", la photographie est sublime: association de plans, couleurs, atmosphères, succession de scènes comme des tableaux, il y a un rythme fou, c'est un kaléidoscope. Je l'ai vu deux fois, la deuxième fois j'ai pris encore plus de plaisir,mje vais chercher le DVD, il fera partie de les rares DVD.

Un peu rever a un renouveau du cinema italien en voyant ce film. Boulversant.

un film qui fait aimer le cinéma, enfin !

Il aurait gagné à être 30 minutes moins long.

Le film est riche et ambitieux, malheureusement trop long. Les scènes de fête sont splendides, les dialogues souvent justes. Mais à force d’accumulation, La Grande Bellezza, trop gras, trop généreux, devient un peu indigeste. Ma critique en googlant : "La grande bellezza Ted sifflera 3 fois".


Un petit retardataire, venu en droite ligne de Cannes mais sorti avec moins de bruit que ses petits camarades, et ce n'est pas son absence du palmarès qui va renforcer la notoriété d'un film italien métaphorique de 2h20.
Mais malgré sa rudesse, malgré ses écarts, malgré l'attention constante qu'il demande, cette "grande beauté" mérite vraiment un arrêt en salles pour ceux pour qui le cinéma n'est pas seulement une affaire de scénario, mais reste parfois une affaire de sens, de lumière, de temps qui s'écoule doucement.

Critique complète : http://dh84.over-blog.com/l...

Premier film sur le néant, vraiment et franchement mauvais car ....[EN SAVOIR PLUS http://odysseeducinema.word...]

j'ai bien aimé le film mais... j'étais constamment dérangé par le similies avec La Dolce Vita : ce portait d'une Roma-"Babylone" (la mondanité, la vacuité), le protagoniste (un écrivain qui a perdu sa vocation en nome d'une existence nihiliste), le rapport avec la grandeur du passé, etc. Il y a même de séquence entières qui se rassemblent ! ex : à l'ouverture du film, un panorama à champ long de Rome (le Gianicolo / les touts des ROme, l'hélicoptér avec la statue de Christ), un très gros plan sur une gueule qui hurle en ouvrant au plan d'ensemble d'une scène mondaine (la fête sur la terrasse / les danseurs javanaises dans le cabaret)...
J ne sais pas, ce n'est même pas un tribut, c'est vraiment trop "La Dolce Vita - 50 ans après"

je sais que j'aimerai ce film puisqu'il est italien j'ai vu des extraits c'est genial dommage qu'il ne passe pas dans les cinés classiques il n'y a que 2 horaires de seances en ciné art et essai difficile d'esperer le voir il aura sa place aux gaumonts de rennes qui squattent deux salles pour le même film c'est desolant

Que dire de ce film ???? j’ai d’abord eu l’impression de me retrouver 40 ans en arrière à la grande époque félinienne, cette époque qui a vu fleurir de grand réalisateurs italiens qui nous ont présenté des films souvent hermétiques mais de très grande beauté quant à leur réalisation.
On se trouve un peu devant le même cas de figure.
Jep est un homme de 65 ans, grand mondain, roi des fêtes dignes de la dolce vita, qui aime cette vie qu’il a choisi de vivre. Il est particulièrement réaliste et conscient de la futilité de son existence qu’il semble remettre en cause tout en refusant de changer. Paul Servillo est épatant, il promène son élégance réelle et sa classe innée dans un film haut en couleur. Le réalisateur promène sa caméra dans cette Rome superbe, passant des palais antiques photographiés en clair obscur splendide, aux vols de flamands roses et aux promenades fluviales apaisantes.
C’est beau mais cela ne suffit pas vraiment. Bcp de blabla pas très intéressant, c’est long et souvent lent, on se perd un peu dans les méandres compliqués des esprits pseudo-philosophiques des principaux personnages. Pas suffisamment d’émotion dégagée, tout reste trop superficiel.

'Étouffé par sa soif d’expression, le film peine à développer une réelle cohérence narrative, compromise par l’incessant défilé de séquences dont l’enjeu n’est que grossièrement définit. Cette foule « d’instants clés » (mélancolie, réflexion, drame…) s’accumule en bavardages, douloureux pour le film.'

La suite sur Cinématraque: http://www.cinematraque.com...