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COMMENTAIRES
Un chef d’œuvre poétique et macabre à découvrir de toute urgence ! Certainement le meilleur film de genre français 5/5
La plus belle scène (et aussi la plus moderne) étant celle de la libération des chiens et des colombes.
La vache quand on voit les chefs d'œuvres qu'on arrivait à faire comme film en france à cette époque là et quand on voit la diarrhée visuelle qu'on nous sert maintenant je me dit qu'on est vraiment dans une fosse à purin cinématographique dans ce pays. 🤮🤮🤮
Ce film est une grande déception ! Le temps semble avoir eu raison de ses anciens atouts horrifiques. L'ambiance manque de relief, le gore n'est quasiment pas présent.
Je comprends l'effet qu'il a fait à sa sortie, mais aujourd'hui c'est dépassé.
Tout est très modéré, peu de violence, l'œuvre parle de 'mutilations du visage' ce qui peut, à la limite, déranger les enfants et les âmes sensibles.
Notons qu'il a été à nouveau évalué en 2007. Résultat ? 'Tout public'
Je le conseille au passionnés du cinéma des années 50-60.
Je le déconseille au moins de 12 ans.
Une œuvre d'une force gore et poétique encore aujourd'hui intacte, malgré quelques aspects qui l'ont un peu vieilli : l'enquête qui est mené de façon très plate. Mais cette maladresse n'en fait encore plus que rejaillir l'étrangeté de ce film unique. La beauté inouïe du regard de biche d'Edith Scob, dans le rôle de sa vie, emprisonnée derrière un masque dont la parfaite blancheur nous fait frémir de suggestion face à l'horreur qu'on devine derrière. Et plus encore on frémit face à l'horreur, bien réelle, de ce père fou d'amour (et peut-être incestueux ?) qui mutile pour redonner vie à sa fille bien aimée, défigurée par sa faute. Pierre Brasseur y est grandiose. Eblouissante aussi est Alida Valli en assistante folle d'amour et criminelle par dépit. La photographie très contrastée d'Eugen Schüfftan, la musique hypnotique de Maurice Jarre, le scénario impeccable avec ses grands noms, font de ces Yeux sans Visage la plus grande réussite du cinéma fantastique français. Il ne sera à mon humble avis jamais détrôné.
Le détournement de la science au profit du mal et la traitement déshumanisant de celle-ci sur l'homme sont des thématiques effrayantes et glauques. Ce film parvient à faire naître cette répulsion et cette fascination propre aux films envoûtants et étranges.
Franju mêle cet aspect malsain et morbide du scientifique obsessionnel avec un climat anxiogène transformant son récit en huis-clos. Le rythme imprimé est lent, parfois trop, mais souvent parfait pour imprimer à cette histoire le climat et l'ambiance adéquates.
Celle d'une histoire pleine de symbolisme où l'on greffe un semblant de vie sur des âmes mortes, symbolique atteignant son paroxysme dans la poétique scène finale.
7/10.
Nul doute qu'Almodovar s'en est grandement inspiré pour "La Piel que Habito".
Moins célèbre mais tout aussi influent que Psychose dans l’avènement de l'horreur moderne, rien d'étonnant que Les Yeux sans visage soit encore aujourd’hui considéré comme l'une des plus grandes – et rares – réussites du cinéma d'horreur made in France. La critique du film est en ligne sur le site Terreurvision. http://www.terreurvision.co...
J'ai un petit peu moins d'estime pour "Ouvre les yeux" d'Amenabar après avoir vu ce film (j'exagère). Mais il est vrai que le réalisateur espagnol s'est sûrement inspiré de "Les yeux sans visage" pour son film.
C'est un film multi-genre. La situation de la jeune fille défigurée est dramatique, Les démarches folles de son père pour lui redonner un visage sont à la fois un geste d'amour (de romance) et de folie (d'horreur). La séquence de chirurgie est sans censure et difficilement soutenable mais ultra hypnotique. Enfin, c'est également un film policier et d'enquête (bien que nos deux policiers manquent clairement de flair !).
En résumé c'est un excellent scénario, qui n'a pas vieilli. Et la musique est superbe.
4.5/5
Un film magnifique, effrayant sans gore, une ambiance d'épouvante maîtrisée de main de maître. Georges Franju nous démontre que l'horreur peut être tournée avec de belles images.
Un chef-d’œuvre époustouflant !!!
Sur canal + il y avait un cycle cinéma de quartier ou j'ai découvert que oui en France on pouvait réussir de petits bijoux d'horreur qui font plaisir au niveau scénario, au niveau réalisation soigné et au niveau interprétation.
Rien à dire sinon BRAVO !
Le gros problème étant que nous savions le faire dans les anciennes années mais hélas plus maintenant.
Pierre Brasseur... un monstre sacré du cinéma de papa, qui vaut largement son fils, Claude Brasseur et son arrière petit fils Alexandre.
La grande époque de bon cinéma français !