Love Is Strange

Love Is Strange

COMMENTAIRES

cette chronique évoque les conséquences pour l'environnement familial, d'une décision de l'église (qui montre qu'elle peut rendre des gens malheureux plutôt que de faire preuve de soutien et de compassion). mais ce récit reste en permanence en surface, n'approfondissant pas les situations, à l'image du final, expéditif et qui tombe subitement par surprise! seule la tendresse de ce couple mis à mal (et peut importe qu'il soit homosexuel) reste touchante. il y avait bien mieux à proposer!

Un film attendrissant, tout en pudeur donc pas dérangeant ni ostentatoire. Un focus social avec ses hauts et ses bas, bien maitrisé et très bien joué.
Un grand regret, l'émotion assez absente, plutôt dans les silences et un final "écourté" qui m'a laissé sur ma faim.
A découvrir ! 3/5 !!!

Film très touchant sur un vieux couple de gays !! Les personnages sont très très attachants et malgré certaines longueurs évidentes, on a pas envie de les lâcher une seconde !! Enfin un film réaliste sur l'amour qui dure entre deux hommes...moi j'ai adoré et je regrette qu'on ne trouve pas plus de film comme ça sur l'homosexualité ! Bravo !

Deux grands acteurs pour un film qui enfonce les portes ouvertes (la vieillesse c'est moins bien que le jeunesse?). On ne voit pas l'intérêt de l'histoire et on est assommé par la musique plombante de piano. Avec ça le côté sentimental ne fonctionne pas vraiment. Bref je me suis ennuyé.

Je ne sais pas trop quoi dire ni penser de ce film, d'un côté, on a deux grands acteurs qui portent vraiment le film en interprétant un couple simple et touchant, mais de l'autre côté, on a une histoire qui manque d'enjeu, je ne vois pas trop l’intérêt de transposer ça sur grand écran peut être que dans une série ça aurait plus de gueule histoire de développer le passé, car là, cette tranche de vie est un peu trop monotone à mon goût bien que le film se laisse regarder sans soucis et sans ennui. 2,5/5

Ira Sachs, comme dans ses précédents films, livre un petit bijou sans effet de manche, sans artifice, tout en pudeur et en sensibilité. Pas de volonté lacrymale ni de rebondissement ridicule, la petite musique de la vie, juste et touchante, servie par ce couple d'acteurs tellement vrais, nous va droit au coeur et dénonce s'il en était besoin que derrière des droits chèrement acquis, la religion est toujours un obstacle rétrograde et obscurantiste à l'amour de deux êtres. Combien de couples hétéros peuvent se targuer de 39 années de vie commune et d'amour complice à l'heure des divorces en pagaille?... un petit bijou à ne pas manquer.

Eeuh gros foutage de g.... ma parole... Ma critique n'a RIEN de vulgaire, si ce n'est l'emploi du mot s......d au nombre de 12 dans un célèbre film de guerre. Sans commentaires!!!

Le seul
petit bémol que j’ai pu trouver, c’est la répétition des derniers plans
du film qui sont beaucoup trop nombreux à mon goût, en particulier le
recours au flare (= des plans en contre-jour, avec les rayons du soleil en arrière plan).

Film touchant et émouvant, LOVE IS STRANGE
met en valeur l’amour de façon universelle et l’embellit. Je vous
conseille d’aller voir ce film si vous voulez voir une belle leçon de
vie et être émus .... La suite en détails : http://gowith-theblog.com/c...

(...) On pourrait craindre le film militant à la vue du pitch : un professeur de musique dans une école catholique se fait renvoyer dès que son entourage professionnel apprend qu’il s’est marié avec son copain. Ne pouvant plus assumer leur loyer, les deux hommes demandent à leurs proches de les héberger le temps qu’ils trouvent un nouvel appartement. Pourtant, on est loin du film à charge contre le tabou de l’homosexualité ou contre le contexte immobilier new-yorkais. Tout cela est présent, impossible d’y passer à côté et de ne pas être interpellé par l’injustice qui s’abat sur le couple. Ira Sachs exploite les soucis du monde contemporain afin de trouver une intrigue qui puisse lui permettre de parler avant tout de l’amour, sous toutes ses formes. L’amour avec un grand A comme l’amour familial. (...)

A l’instar d’un Woody Allen (Blue Jasmine), il laisse en priorité la place aux personnages pour exister. Ce qu’ils font admirablement, autant grâce à l’écriture d’Ira Sachs et son compère Maurício Zacharias que grâce à l’interprétation des acteurs. Comment ne pas parler d’Alfred Molina (The Normal Heart) et John Lithgow (Interstellar) avant toute chose ? Les deux illuminent l’écran de leur talent et de leur complicité. Leurs jeux d’une belle pudeur laissent transparaître l’amour admirablement. On ne peut que croire à leur relation lorsqu’on les voit ensemble, tout est dans les gestes, les regards. Le tour de force est de nous faire croire à un passif en commun. Pour eux, ce n’est plus le temps des grandes déclarations d’amour, des longs baisers langoureux. Ils veulent juste être ensemble. Ben le dit à George au détour d’une scène cocasse où les amoureux sont confinés dans des lits superposés. Ira Sachs ne filme pas les baisers entre eux en y apportant un traitement romantique, il préfère les capter comme un des nombreux éléments du quotidien qui alimentent le scénario. Cette manière de filmer le quotidien ne nous prépare pas aux quelques surprises scénaristiques disséminées dans le métrage. Ou comment un fondu au noir et une ellipse peuvent cacher un drame (...) GRAY

Retrouvez l'intégralité de notre avis à propos de LOVE IS STRANGE, sur Le Blog du Cinéma

Un film qui ne m'a à aucun moment intrigué par son affiche ou sa bande-annonce, malgré que j'adore Alfred Molina (mais je me méfie de ses choix de films depuis l'immonde Prince of Persia), je suis allé le voir connement à cause de la bonne critique des Cahiers du Cinéma (comme Star Trek Into Darkness, à l'époque)... Et malgré une apparence extrêmement simple, peut-être même pauvre (musique légère, portrait d'une banalité presque anecdotique, personnages issus d'un milieu très aisé...), c'est un film dont tout le potentiel se déploie en quelques séquences : au final, c'est un des films les plus émouvants que j'ai pu voir cette année, il y a des séquences filmées "à la film d'auteur" qui sont foudroyantes (le plan séquence sur Joey dans les escaliers, à la fin...). J'ai beaucoup aimé le recul critique que prend Ira Sachs sur ses personnages, pour livrer au final un regard très peu tendre sur l'humanité. Molina et Lithgow sont brillants, j'applaudis le choix des acteurs, qui se démarquent des canons de beauté "catalogue La Redoute", et malgré un éclairage des quelques plans extérieurs finaux qui tend vers une mièvrerie visuelle plutôt regrettable à mon goût.

j'irai le voir ... rien que pour trinity ... enfin ... lithgow ...

edit : ah non j'irai pas le voir ... il est diffusé au star ... et pas à l'ugc ... et les salles de star sont minuscules .. y a AUCUNE immersion cinématographique .. (ça ressemble a une grosse tv cathodique ... c'est super nul)

Un film émouvant où les sentiments sont sollicités, vraiment touchant !

Le film a bien était reçu dans le festival de Berlin. Hâte de le voir, surtout pour John Lithgow(grand fan du monsieur).
Sachez que le film c'est fait interdire au moins de 17 ans(oui oui), alors qu'il y a aucune scéne de sexe,pas de nudité...pas de gore...juste un couple gay...bref inadmissible.

L'un des grands réalisateurs indé du cinéma américain. Trop méconnu malheureusement. Married Life est un bijou. Cela dit il faut que je regarde Keep the lights on qui m'a l'air d'un très grand film.