Les Grandes Ondes (à l'ouest)

Les Grandes Ondes (à l'ouest)

COMMENTAIRES

Comédie sans être une...

N'écoutez pas les irresponsables qui vous incitent à aller voir ce film ! Les chiffres eux, sont là qui témoignent : même pas 75 000 entrées en salles françaises ! Voilà qui en dit plus long sur ce navet que tous les baratins. Ensuite, jetez un oeil sur le nombre de producteurs et coproducteurs... Ce film n'a pas dû être facile à financer, et ça se comprend ! Et puis évidemment, un réalisateur suisse qui parle de l'entraide suisse, ça vous donne une idée de la subjectivité du récit qui est tarte comme pas possible ! Et puis, soyons francs, tout le monde se fiche en France de cette pseudo révolution ! Film soporifique au possible. Les acteurs ont bien du mérite à avoir joué des rôles aussi tartes, et avoir accepté de se mettre à poil, on se demande pourquoi !
Le combi VW lui, témoigne d'une époque où le constructeur ne trafiquait pas encore ses voitures !

Petite comédie qui nous tire quelques sourires. Dans l'ensemble assez d'accord avec Jean Philippe N.

Quelques bonnes idées, mais le manque de rythme et les dialogues pas franchement percutants donnent à cette révolution des airs de retransmission de séance sur la chaine du sénat. Ce ne sont pas la vision fugace de la craquante craquette de Valérie Donzelli ni le talent certain de Michel Vuillermoz qui apportent le peps que l'on aurait souhaité sur le sujet. Autour de la dictature Portugaise et de la révolution qui la clôtura, mieux vaut regarder "Night train to Lisbon" sorti en 2012, qui n'a pas vocation à faire rire - loin s'en faut - mais dont le scénario est autrement plus dense. Et puis bon, il faut se rendre à l'évidence: des thèmes comme l'anticonformisme révolutionnaire, l'Europe, le mélange des cultures, enfin des trucs comme çà: vu par un p'tit suisse, c'est pas sérieux...
1,5/5

Film terne à l'image de l'extérieur du combi volkswagen vert de la SSR. 1 étoile.

Inspiré d'une histoire vraie "Les grandes ondes" est une comédie helvétique plutôt sympa. Une comédie qui se présente comme un road movie avec un trio de reporter qui réalise un reportage sur l'aide de la Suisse au Portugal, il y a beaucoup d'auto dérision pendant cette partie quand ils s’aperçoivent que l'aide de la Suisse est futile. Ensuite vient la partie un peu plus historique avec notre trio qui se trouve plongé en pleine révolution des œillets. Le trio fonctionne très bien emmené par une très bonne Valérie Donzelli. En résumé c'est un film agréable à voir léger, drôle mais bien trop inégal sur la longueur ce qui explique ma note. 2,5/5

Un bon film, une vision drôle et sympathique de la révolution des oeillets. L'humour et les personnages vont très bien avec l'histoire.

Deux bémols:
-La scène de danse entre révolutionnaires et police politique, ridicule, inutile et ça casse le rythme.
-Le militantisme libertaire du réalisateur un peu trop affiché. Je n'ai rien contre les dialogues, c'est juste que la scène avec la partouze bisexuelle est peut-être inutile car elle est là juste pour mieux choquer. C'est dommage, aborder des questions aussi importantes d'une manière aussi puérile et dévergondée est idiot. Enfin bon, c'est Lionel Baier. Un jour il mûrira.

Lionel Baier talentueux et goguenard s'éclate dans sa comédie inclassable et drôlissime. Les années 70 fantasmées par un réalisateur né au mitant de la décennie, sur une histoire racontée avec le rythme mollasson des seventies à l'instar d'un "vos gueules les mouettes" de Rober Dhery de 1974. Les acteurs crèvent l'écran et le trio fonctionne à merveille. Un vrai moment de bonheur et de jubilation.