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Un film délicat et profondément triste; portrait d'une liaison adultérine dans un Japon plongé dans la deuxième guerre mondiale avec en prime une photographie un peu vintage qui donne à l'ensemble un charme particulier. 4/5

(...) En lisant un peu partout le synopsis, il vous est sans doute arrivé de tirer une grimace en parcourant les deux dernières lignes, qui annoncent la mort du protagoniste principal 60 ans après la période dans laquelle est censée se dérouler le film. N’ayez crainte cependant, car cette description n’a rien d’une révélation révoltante au vu de la construction du récit. S’ouvrant sur la sépulture de la défunte tante Taki du jeune Takeshi, ce dernier se déploie autour de trois temporalités différentes et a recours aux flashbacks venant illustrer l’autobiographie de Taki. Une autobiographie qu’elle rédige au crépuscule de sa vie, poussée par l’enthousiasme de son neveu qui lui rendait souvent visite. Nous nous projetons alors en 1936, date à laquelle Taki entre au service d’une famille bourgeoise en tant que bonne et où elle va être le témoin tacite de la romance naissante entre la femme et le nouveau collègue de son mari. Yoji Yamada prend son temps pour nous raconter cette histoire intimiste, qui a pour toile de fond une période difficile et très rarement racontée dans le cinéma japonais : le conflit opposant le Japon à la Chine, suivi de près par son entrée en guerre avec l’Amérique (...)

L'avis de Loris sur Le Blog du Cinéma

Ce film est à voir parce qu'il est beau, bien fait, nous plonge dans une ambiance très très particulière du Japon d'avant guerre, que personnellement je ne connaissais pas du tout et qui est très réaliste. Les personnages ne sont pas très attachants à mon goût, pas du tout même, et on ne comprends pas bien leur rôle et la consistance de ceux-ci.. A dire sincèrement je n'ai pas tout compris de ce film, parce qu'il retrace des moeurs qui ne nous sont pas familières.. Les réactions des personnages peuvent paraître très bizarres à cause de ça, le pitch qui est l'adultère est traité d'une façon très originale et ça,c'est un bon point. Mais ce film n'est pas limpide et donne à réfléchir.
A voir donc, mais avec possibilité d'en retirer une grande confusion si on est pas un peu au courant de cette façon de penser.. L'ambiance et le contenu restent très profonds.

4/5

La Maison au toit rouge est un film subtil et plein de délicatesse, raconté par le biais de flash-backs ; le neveu lisant la biographie de sa tante.

J'ai apprécié l'ambiance générale, les décors, la façon d'aborder les relations humaines pas toujours aussi neutres qu'il n'y paraît.

Magnifique, on se laisse emporter par cette histoire si finement racontée qui nous brise le coeur par moments. La vie d'une "bonne" venue de la campagne dans le monde tokyoïte avant et pendant la 2nde guerre mondiale dont la maîtresse de maison va vivre des moments tourmentés, ressentir certains élans que la morale réprouve. Taki va jouer un rôle prépondérant et influer sur certaines décisions...

Ce film est très beau, apaisant par certains aspects. Je le conseille.

Ca s'annonce plein de délicatesse, dans la lignée des films de Mizoguchi ou Ozu...

Je m'attends à un film délicat, dans la veine de Sur la route de Madison sans l'égaler bien sûr mais s'il s'en approche, çà serait déjà merveilleux