Brèves de comptoir

Brèves de comptoir

COMMENTAIRES

J'ai tenu 18 minutes. Insupportable, franchouillard, inintéressant... Bref, tous les défauts du cinéma français raté! On est loin de Jacques Audiard.

Il suffit de regarder les 5 premières minutes pour se faire un avis, pour ma part, j'ai directement accroché, c'est un exercice du style osé et original, car il faut réussir à tenir sur la distance et pour le coup, je trouve que le film s'en sort très bien. Il n'y a pas réellement d'histoire, c'est comme le titre l'indique des brèves de comptoir qui s’enchaînent à une vitesse folle avec des punchlines en veux-tu en voilà, tous les thèmes sont traités toujours avec dérision et humour, c'est vraiment très bien écrit et la mise en scène très théâtrale est agréable. 3/5

Il faut vraiment etre débile pour ne pas aimer ce non-film. C'est une pièce de théatre filmée, les comediens sont les memes que la pièce originale avec une floppée d'invités tous aussi délirants les uns que les autres. Ce film c'est nous tous, ne pas aimer ce film, c'est ne pas s'avouer tel que nous sommes. Gainsbourg disait: "la connerie c'est la décontraction de l'intelligence". Il était pas con, Gainsbourg...

Dans 20ans on aura le droit au "Brèves de Facebook" et ce sera franchement moins drôle !!!

Film de genre : genre pénible.

BREVES DE COMPTOIR.

Il est extrêmement difficile, en général, de porter à l’écran des textes littéraires. Mais
vouloir mettre en images des réflexions, des réparties qui ne sont amusantes que dans leurs propres contextes relève de la gageure et de mon point de vue – qui n’engage que moi- Jean-Michel Ribes a raté son sujet. Pourtant le casting est formidable.

L’histoire – s’il y en a une – se passe dans un bistrot. Un
de ces bistrots où se côtoient les paumés de la vie. Chacun y va de sa petite pensée qui n’a rien de philosophique car noyée dans l’alcool.

Pathétiques ils sont à cuver leurs verres.

Le patron du bistrot ( Didier Bénureau) reste le plus sobre. Laurent Gamelon, croquemort exerçant au cimetière en face le bistrot, en fait trop et son ivresse rendrait mal à l’aise le plus saoul des poivrots. Il est bien mieux dans son rôle publicitaire de
directeur d’une grande compagnie d’assurance.

On se demande ce que vient faire dans cette pétaudière le
très remarquable André Dussollier, le seul qui soit sobre et propre sur lui.

Ce film donne une image de la France plutôt tristounette et
montre des français abrutis par l’alcool et confortera les étrangers dans
l’opinion de décadence qu’ils se font de notre pays.

On n’avait vraiment pas besoin de ça.

Transposer un livre à l'écran pose beaucoup de questions. Notamment concernant le passage de l'écrit à l'oral. Ici, le problème est rapidement balayé puisque l'ensemble des dialogues est constitué des brèves de comptoirs récolté par l'auteur du livre.

Si la grande majorité des répliques sont drôles ou émouvantes, l'ensemble donne l'impression d'un fourre tout sans aucune continuité (jusqu'à me mettre mal à l'aise).

Reste l'ambiance vieille France et des personnages haut en couleur, tous fragilisés par la dureté de la vie...

Qui va voir ce genre de film ? Vous êtes criminel ! Comment peut on donner de l'argent à un film pareil.

Ça se voit qu'il est mauvais. Et puis si on a des doutes, il y a Jean-Michel Ribes pour nous le rappeler.

c'est juste si on s'ennuie beaucoup, beaucoup et encore plus. J'étais curieuse seulement c'est un registre de comédie potache, je ne le regarderai plus. Clair et net que ça fait film de dimanche soir de pluie, ils pensent à se faire mousser, se croire beaux parleurs ne pensant qu'au plaisir de s'écouter parler et ils n'ont pas pensé au plaisir des spectateurs du tout!!! va-t-il tenir l'affiche ?
J'ai mieux aimé "3 cœurs" ou encore " avant d'aller dormir".

Quand on tient une bonne idée, on a souvent peur de regretter de ne pas l’avoir suffisamment exploitée. Non, cet aphorisme ne fait pas partie des innombrables traits d’esprits du film de Jean-Michel Ribes; mais il pourrait très bien résumer le projet humoristique de son compère Jean-Marie Gourio. Après les nombreux volumes des Brèves de comptoir édités en recueil depuis près de trente ans, après leur adaptation sous forme de pastilles dans l’ovni télévisuelle Palace (déjà façonnées par Ribes), après leurs adaptations théâtrales (toujours dirigées par Ribes), voici venue l’adaptation sur grand écran d’une oeuvre bavarde et effrontée que rien ne prédestinait à ce média; ni dans sa polyphonie se déployant sur tous les thèmes et toutes les opinions possibles, ni dans son absence apparente d’un fil conducteur transposable sous la forme d’un scénario, avec ce qu’il faut de forme narrative et de progression dans une histoire.

Mais force est de constater que les deux complices n’ont pas délaissé les avantages que leur offrait le format du long-métrage pour se contenter d’enchaîner brève après brève, en pensant que leur accumulation suffirait à former une matière cinématographique. Ils réussissent à créer une ambiance autour de cette folie verbale, garantissant ainsi une forme cohérente et une identité sincère au film. Pour cela, le réalisateur et son scénariste ont choisi une unité de lieu et de temps, à savoir une journée de l’ouverture à la fermeture dans le bistrot l’Hirondelle. Ayant vu la dernière adaptation théâtrale en 2010, j’apprécie le choix du binôme de ne pas avoir garder le découpage en séquences (on ne peut pas vraiment parler d’actes) possédant chacune son décor, évoquant chacune son troquet, distribuant chacune un rôle différent à la troupe des fidèles de Ribes (déjà Laurent Gamelon, Marcel Philippot, Annie Grégorio…). Cette fois l’Hirondelle est le seul décor et les acteurs gardent le même rôle du début à la fin, ce qui permet de mieux installer les personnages, de mieux se figurer la place de chacun dans la communauté des poètes du zinc, et d’élargir la distribution à une pléiade de comédiens visiblement exaltés à l’idée de participer à la spirituelle fête des spiritueux (...)

L'intégralité de notre critique, sur Le Blog du Cinéma

La critique du journal La Croix (à lire dans son intégralité de préférence), intitulée : "Au bal des poivrots", correspond bien à ce qui m'a été rapporté par des amis qui ont vu le film. Un bal des poivrots soûlant le spectateur !

L'affiche de ce film est somptueuse, quel casting, mes amis, quel casting !! Les acteurs de la pub Matmut !! les acteurs de la pub MAAF ! l'acteur de la pub LCL !! Un concentré de rire et de bonne humeur et de talent. Manque plus qu'Audrey Lamy pour rajouter une touche de glamour.

Je ne savais pas que Laurent Gamelon "tournait" dans autre chose que les pubs MAAF...

Vu la bande annonce très vulgaire, ce sera sans moi...

Moi j'ai bien rigolé et puis cela m'a touché aussi.

Je dois être masochiste, car il y a deux choses que je ne supporte dans la vie : la bêtise et la vulgarité. Eureka les deux sont réunies dans ce film. Certes en lisant le résumé je ne m'attendais pas à quelque chose de très profond intellectuellement mais par contre le record est bel et bien là dans la stupidité. Je suis sortie avant la fin, trop, c'est trop !

Moi aussi vu en AP. Film pas classique et formaté comme on en voit tant. Et surtout j'étais dans une salle pleine où cela riait beaucoup. A entendre les dialogues de tous ces personnages j'y ai vu et entendu à travers eux beaucoup plus de choses sur le peuple qui compose la France et qu'on entend pas que dans beaucoup d'autres films. L'auteur Jean Marie Gourio auteur des Brèves de comptoir était présent à cette avant première et soutenait cette adaptation à 100%. Et puis cela fait du bien de rire par les temps qui courent. Le livre a été un très gros succès inattendu, idem pour la pièce personne n'y croyait. Ma tante a vu la pièce dans une salle comble en province avec un public ravi.

Vu en AP. Le scénario est un patchwork bizarre où les brèves des bouquins ont été rassemblées par thèmes (les étrangers, les avions, l'alcoolisme...), la générosité du regard en moins. Pourquoi pas, mais ça ne fait pas une histoire. Ni une pièce, d'ailleurs. Les constants "clins d'oeil" au grand public sont un peu pénibles. La générosité et le surréalisme sympathique des livres passent commplètement à la trappe et le temps se fait long au-delà des 20 premières minutes. Belle lumière, bons acteurs par ailleurs.

Autant les livres se dégustaient à petites goulées, autant le film risque d'être soûlant à grosses lampées.

Ce film est la réponse des "sans dents" avec toute leur force, leur humour et leur poésie. Un film à voir sans modération.

Vu à Toulouse en AP hier soir ; une salle quasi vide (mauvaise promo) sans vouloir être rabat-joie, fil/théâtre cousu e fil blanc, on connait à peu près tout même si certains gags arrachent quelques rires. Dommage que ce soit surjoué, perso je n'ai pas accroché.

J'ai vu le film à Angoulème, je me suis régalé ! Salle pleine et très grande émotion à regarder et écouter ces gens boire et rire et pleurer au comptoir du film. Les phrases sont applaudies par un public sensible, ému, qui rit d'une seule gorge ! Superbe film !

Je viens de voir le film au Festival francophone d'Angoulême. Il y avait 6 salles pleines pour l'avant première. Je viens de lire les commentaires ci-dessous... Franchement moi je m'en fout que cela soit une pièce de théâtre avant... J'ai juste entendu une salle pleine qui rigolait beaucoup et était en même temps très émue. C'est pas mal pour un seul et même film. Sur certaines répliques cela applaudissait même dans la salle. Et puis c'est vrai que les personnages qui nous sont présentés, ne sont pas très présents dans la presse et dans l'actualité. Ce film qui reprend que des phrases et des scènes qui ont vraiment été dites et vécues dans des cafés nous donne à entendre une drôlerie, une poésie et une émotion qui fait du bien. Après tout le film le Prénom était une pièce de théâtre au départ... non ? Ce film c'est vous, c'est nous.

pour info :
nouveau
I. Adjectif
A. [Avant ou souvent après le subst.] Qui vient d'apparaître.
[...]
b) [En parlant d'une chose]
) Qui vient d'être fait, créé ou qui est plus récent qu'une autre chose semblable. Des boulevards nouveaux; un restaurant nouveau; les villes nouvelles; un journal, un livre nouveau. Là, on contait l'aventure du jour, on chantait la chanson nouvelle (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p.246).

j'espère ne pas être déçu car voilà un film que j'attends avec impatience...j'aime l'idée de voir plein d'acteurs et actrices avec de bons dialogues (comme Les Grands Ducs et bien d'autres films...)