Le procès de Viviane Amsalem

Le procès de Viviane Amsalem

COMMENTAIRES

Film qui dure 1H50, en audio français. Pas donc en Vost. J'ai vu ce film en 2016, sur Arte. Ce film aurait pû être un documentaire. L'histoire se déroule en Israël, durant un procès religieux, c'est à dire rabbinique, à 8 clos. 1 femme veut simplement divorcer parce qu'elle n'aime pas, sur le plan émotionnel, son mari, ou plutôt parce qu'elle a compris que son mari ne VEUT pas l'aimer selon les critères de l'épouse. POUR LE TRIBUNAL du Film, si le mari ne bat pas sa femme, s'il ne la trompe pas, si le mari respecte les règles morales de la religion, s'il paye toutes les factures de la maison, s'il donne de l'argent à l'épouse, qu'il laisse son épouse fréquenter et inviter à la maison, qui elle veut, alors la femme n'a aucune raison de divorcer, ni de crier ou critiquer son mari, ni de lui faire le moindre reproche ni de se moquer de lui. La fin du film est incroyable. J'ai aimé ce film que j'ai regardé jusqu'au bout, mais je ne veux plus le regarder. Je donne donc 5 étoiles.

Quand la religion quitte le domaine de la philosophie pour servir de loi, l'humanité devient épouvantable.

Le film ne m'a pas spécialement plu parce que c'est très long et un peu ennuyeux sur la longueur, mais l'histoire m'a laissé sans voix, car un tel parcours pour obtenir un simple divorce est quand même assez dingue surtout quand on ne connaît pas tout ce qui se fait dans les autres pays. L'histoire est révoltante voir énervante avec ce mari hautain, ces juges insupportables et leurs pensées moyenâgeuses qui mettent la femme au service de l'homme. Le réalisateur a pris un vrai risque en ne faisant qu'un simple huis-clos, mais en même temps, ça permet de créer une vraie tension, seulement je trouve qu'illustrer tout ce qui se dit par des scènes aurait eu plus d'impact et ça aurait donné un peu plus de fraîcheur à l'histoire qui logiquement tourne assez vite en rond. L’interprétation des acteurs est quand même assez remarquable. 2/5

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http://hallokino.pl/viviane...
Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse.
Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n'est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari.

De semaines en mois, de mois en années, ce huis-clos kafkaïen nous décline en long et en large l'effrayante main-mise de la religion sur le fonctionnement de l'état israélien. cinq années pour qu'une femme puisse obtenir le divorce, cinq années d'humiliation et de déni car oui la femme semble bien quantité négligeable aux regards des règles hébraïques, dans une société qui se dit par ailleurs moderne.
Charles Enderlin l'a souvent décrit finement dans les analyses de ses différents essais, on est ici bel et bien dans une religion d'état, avec ses codes stricts et ses lois d'un autre âge. Une femme porte une perruque car elle ne montre pas ses cheveux pour n'en citer qu'une. Comme toujours, Ronit Elkabetz livre avec ce troisième volet une performance impeccable et pose avec intelligence le problème d'une société tiraillée entre l'évolution et les codes ancestraux confinant à l'absurde où le divorce au 21eme siècle apparaît comme un parcours du combattant et dépend de l'homme seul qui décide ou non de répudier son épouse dans un accomplissement de gestes effrayants digne d'un autre âge. Un film passionnant de bout en bout qui révèle mal-être d'une société perdue entre évolution et conservatisme, nécessaire à la compréhension de ce si joli pays.

Film vu en VO : il se déroule uniquement dans une pièce mais quelle claque, on est tour à tour plein d'espoir, de peur, de colère, on est estomaqués devant l'entêtement du mari. Film très beau et émouvant sur le combat de cette femme qui souhaite divorcer.

J'arrive pas à croire que l'on diffuse du cinema israelien en france

quel choc! suspense, tension, émotions, absolue stupeur parfois; plus que de l'incrédulité face à certaines scènes... (vu il y a plusieurs jours et pourtant toujours là).
je ne sais plus trop à quoi je m'attendais, une sorte d'approche documentaire filmant les coulisses de tribunaux, quelque chose qui reste un peu à la surface, à l'extérieur...mais là, pas du tout, une vrai cocotte minute ce film! après qu'un des témoins de la femme dit, dans le 1er quart du film, ce que tout le monde pense et ce que devraient faire les juges et le mari...ce qui nous fait sourire une fois et même rire la femme...le film devient un écrou qui visse tous vos muscles au fauteuil; même la situation dans Buried, le film où un type se réveille dans un cercueil était moins étouffante! une scène de papier plié où le juge décrit enfin une procédure est absolument suréaliste...ce qu'elle doit faire avec ce papier serait digne des Monthy Pÿthons et leur silly walk mais là, c'est affligeant car pas drôle du tout et apparemment véridique (ce que je ne veux toujours pas encore croire)
...sans parler d'un personnage qui avec son pu***n de sac plastique m'a enragé, une ordure de première que je ne suis pas prêt d'oublier tellement il est énervant (surtout quand désespéré, perdant, il trouve un argument d'une rare bassesse et lui aussi incroyable). Je hais d'habitude les incrustations de date et lieu dans un film car me ramènent dans la salle et je crois qu'il y a d'autres moyens de donner ces indications mais là, elles sont "abasourdédifiantes"; ce mot existe pas mais je ne sais pas décrire ma stupeur à chacune de ces indications de durée au bas de l'écran!
à voir.

Une oeuvre indispensable. Retrouvez la critique du film dans Mon Cinématographe. http://jullelien.blogspot.f...

Un film fort servi par des acteurs impeccables. Malgré le sujet grave, il y a quelques touches d'humour bienvenu.

ma critique :

http://camera-critique.blog...

Le sujet : un divorce qui s'annonce difficile (très !). C'est un huis clos, à la fois documentaire, drame et comédie. Un film très intéressant et même surprenant du moins pour les spectateurs français. Après l'avoir vu, on peut conclure en disant que la laïcité a du bon, elle nous préserve de pas mal de choses pas bien réjouissantes et il ne faut surtout pas l'abandonner.

Whaou.. Ça c'est du film rempli d'émotions : rien que dans la bande-annonce on le ressent!

Vraiment hâte de voir ce film. Le premier de la trilogie "Prendre femme" m'a prise aux tripes et me chamboule chaque fois que je le revois. J'ai particulièrement aimé qu'il ne soit pas manichéen, Viviane est aussi défaillante dans son rôle de mère et d'épouse que son mari, c'est un jeu pervers qui s'est installé entre eux. J'espère que "Le procès de Viviane Amsalem" poursuivra sur cette lancée, j'en attends beaucoup.