Still the Water

Still the Water

COMMENTAIRES

"Arrivé directement du Festival de Cannes, Still the Water est empreint
d’une poésie et d’une espèce de magie unique qui émane de l’ensemble de
l’œuvre de son unique auteur. Après La Forêt de Mogari et Hanezu, tout
deux présentés au FNC, Naomi Kawase revient en force avec ce qui
pourrait aisément être considéré comme son plus beau film. Still the
Water est une ode à la beauté des îles majestueuses représentées et à la
simplicité des moments uniques de la vie. À partir d’une histoire
intense de déchirements intérieurs et de drames familiaux, Kawase nous
entrecoupent ces moments intenses de scènes en suspend, qui flottent
entre deux parcelles de vie dans un portrait magnifique de simplicité et
d’authenticité. L’ensemble des comédiens (particulièrement les deux
jeunes adolescents) sont furieusement libres dans ces éléments
instables, mais magnifiques, tout à leur image et à celle de leurs
actions..."
http://www.cinemaniak.net/s...

Combien de chèvres ont été égorgées pour réaliser ce film...?

On imagine... "Non celle là n'a pas assez gueulée, envoyez en une autre...!! "
De quel droit on tue pour du "spectacle"?

Alors pourquoi ne pas autoriser qu'on égorge des handicapés mentaux, qui sont également des êtres qui peuvent souffrir et démunis...??
Lamentable!

Le film s'ouvre sur un sacrifice d'animal (en gros plan), après tout pourquoi se priver de tuer une pauvre chèvre qui n'a fait de mal à personne. Pour la suite, quelques images de cartes postales (dont l'image de l'affiche): des plages, un couple d'adolescents sur un vélo avec la jeune fille qui semble humer le paysage (passage obligé du film d'auteur toutes nations confondues). Pour le reste on se trouve un peu comme la chèvre sacrifiée au début du film: exsangue, suspendu par les pieds à vérifier le temps qu'il nous reste (mais rien ne nous y oblige) à devoir nous coltiner cet assemblage de fadaises.

Aucune émotion ressentie a part de l'ennui et même au niveau des paysages il n'y rien d'extraordinaire.1.5/5.

Sans doute l'un des plus beau film de l'année.

Lent et beau. Amateur de blockbusters américains s'abstenir... http://www.christoblog.net/...

De la poésie, du style dans la réalisation...encore un grand film asiatique en perspective !

est-ce que le film parle aussi du nucléaire ?

Hâte de le voir.

" L’insistance visuelle créée avec l’environnement naturel des personnages entraîne une sorte de prologue à chaque péripétie notoire. L’état mental des personnages semble en connexion avec le paysage, les éléments influençant les réactions, les doutes ou les acceptations. L’état d’harmonie entre soi et la nature – et donc en soi-même – n’étant ici atteint que par le personnage de la mère de Kyoko. Naomi Kawase déploie à chacune de ses interventions des instants à l’émotion crue car débarrassé de tout artifice. Filmant l’invisible et indicible fusion de ce personnage avec sa condition de mortel, Kawase atteste d’une haute sensibilité technique dans le passage d’un plan à l’autre, les raccords délivrant l’intensité des non-dits comme des évidences. "

http://www.cinematraque.com...

L'attente jusqu'à la mi-septembre va être longue... en espérant que ça soit aussi génial que l'était "Shara" ! J'ai bon espoir :)