A girl at my door

A girl at my door

COMMENTAIRES

bien loin des thrillers violents esthétiques assumés et pour la plupart d'une grande réussite formelle, ce petit film coréen réalisé par une femme se regarde sans déplaisir et nous entraîne dans une petite ville rurale. Si le film est plein de bonnes volontés, il apparaît cependant un peu éparpillé et donne le sentiment de vouloir aborder trop de thèmes (immigration clandestine, homosexualité, maltraitance sur enfant) et finit par se déliter sans approfondir aucun des sujets survolés. Une réalisatrice à suivre cependant...

A Girl at my Door est un polar passionnant tant July Jung arrive à créer une ambiance singulière et mettre la Corée du Sud face à ses propre travers. Ainsi elle n'hésite pas à aborder des sujets tabous tels que la maltraitance, l'homosexualité ou encore l'exploitation des sans-papiers.
Le casting est également épatant avec une mention spéciale à Doona Bae et Kim Sae-Ron qui retranscrivent parfaitement la relation ambiguë qui lie leurs personnages.

Un film tout en subtilité, qui met en relief un certain nombre de problèmes en Corée (travail clandestin) ou de sujets sensibles (homosexualité) et où les apparences sont parfois trompeuses....en cela on reconnait bien là la patte du producteur de "mother".

Plutôt réussi, un film original et sensible : http://www.christoblog.net/...

Un premier film troublant servi par des interprètes extraordinaires. Et par rapport aux films de genre auxquels nous a habitué le cinéma coréen et aux films intello-autistes de Hong Sang-Soo, c'est intéressant de voir un tableau de la société coréenne contemporaine.

Ma critique complète : http://camera-critique.blog...

Lee Chang-dong a toujours été un cinéaste un peu à part dans le paysage très disparate – et pourtant très cohérent – du cinéma sud-coréen. Qu’il s’agisse du sublime OASIS, du cri de douleur étouffé qu’est PEPPERMINT CANDY ou du malheureusement méconnu SECRET SUNSHINE, le réalisateur a toujours su traiter avec empathie et admiration des personnages tabous de la société du Pays du Matin calme : handicapés mentaux, dépressifs, et autres êtres torturés par la vie. Ce n’est pas un hasard quand on sait que la Corée est le pays avec le taux de suicide le plus élevé au monde. Et même s’il n’est que producteur sur A GIRL AT MY DOOR, on sent son influence, ses codes, son empreinte artistique profonde sur le film de July Jung.

Là est l’aspect le plus intéressant de A GIRL AT MY DOOR : une justesse d’écriture remarquable, July Jung parvient à toucher des points sensibles de par les très nombreuses pistes de réflexion qu’elle propose. Les différents personnages étonnent, choquent, bouleversent, et ce aussi grâce au très beau casting réuni pour l’occasion : l’excellente Bae Doona – connue pour ses rôles dans AIR DOLL, THE HOST et CLOUD ATLAS – qui brille complètement dans ce qui est sans doute l’une des plus belles interprétations, d’autant plus quand on sait qu’elle a accepté de rejoindre le projet gratuitement, mais aussi la jeune Kim Sae-ron, déjà impressionnante dans THE MAN FROM NOWHERE et BARBIE (...) VIVIEN

Retrouvez l'intégralité de notre avis à propos de A GIRL AT MY DOOR sur Le Blog du Cinéma

Un film à la fois délicat et troublant, très inconfortable et remarquable pour un premier film. Retrouvez l'interview de la réalisatrice July Jung dans Mon Cinématographe.
http://jullelien.blogspot.f...

Une passionnante interview de la réalisatrice sur Bulles de Culture : http://www.bullesdeculture....

C'est décidément trop facile avec moi. Tu places une intrigue en
campagne coréenne un peu façon Bong Joon-Ho, tu ajoutes des persos ambigus et bam je kiff. Quelque chose me gène un peu cependant : SPOILER Après examen, les flics devraient bien se rendre compte que Dohee n'a pas été violé non ?

J'ai hâte de voir ce film , j'espère qu'ils le diffuseront dans mon cinéma !

Découvert lors de sa projection au festival Paris Cinéma, A Girl At My Door est la surprise du cinéma coréen de cette fin d'année.

July Jung dresse un portrait sociale de la société coréenne contemporaine tiraillée entre l'hyper-modernité des ses métropoles et les mentalités encore traditionnelles de ses villages côtier. Avec pour sujet la relation qui unit la jeune policière et la petite fille, July Jung traite un large champs de problématiques sociétales (alcoolisme, enfance battue, homosexualité féminine...) sans pour autant perdre le fil de son histoire et en nous emmenant tout en finesse vers sa conclusion.

A Girl At My Door peut parfois s'avérer être un film assez pesant mais qui reste toujours éclairci grâce à sa réalisation. Le film va sûrement s'imposer comme le principal représentant du cinéma coréenn, encore trop rare en France, de cette fin d'année et se constitute comme un magnifique portrait de femme.

" Dohee-Ya est pourtant un personnage intéressant car très ambigu. Elle n’est pas seulement la petite fille battue et malheureuse, elle est aussi très mûre et sait profiter des autres. Mais là encore le traitement de la cinéaste n’est pas à la hauteur. Et ce qui aurait pu être un développement audacieux et inattendu de l’intrigue devient une sortie un peu maladroite voire malsaine. Sans trop en dire, aborder la pédophilie de ce point de vue est déjà assez risqué en soi (même Vinterberg n’a pas convaincu dans La Chasse) alors en plus quand le film est plat et ne prépare pas du tout à une réflexion de cette ampleur, ça ne peut qu’échouer. Dohee-Ya aurait pu être un personnage trouble et fascinant, la faiblesse de l’écriture la rend au contraire peu crédible. "

http://www.cinematraque.com...