The House That Jack Built

The House That Jack Built

COMMENTAIRES

Divertissant jusqu'à la dernière demi-heure où c'est devenu chiant et sans intérêt pour moi. Les dialogues, l'esthétique, ça part dans un délire affligeant.
En fait dès le départ je me suis méfié de ce personnage principal. Connaissant un peu le réalisateur, je me disais bien que ça irait dans une direction que je ne saurais pas suivre. Et voilà, prévisible.
Prétentieux.

Ayant jamais vue un lars von trier avant celui si mais ayant des base sur des film d'auteur , je peux dire que c'est une trés grande surprise personnelle.
Ce film est magnifiquement dérangeant de bout en bout.
A voir évidemment en VO.

Wahouu !!! Violent, étrange, dérangeant, fascinant...

Idiotisme. Pourquoi c'est si difficile de trouvé bande annonce en français? Pas justement sous-titrée

oh aufait, si vous me lisez aujourd'hui et que vous avez envie de le voir, il est dispo sur le site d'arte en streaming jusqu'au 11/11 :) bon visionnage - et bon courage aussi

Je crois qu'il faut avoir, avant de regarder ce film, vu au moins 1 ou deux films de LVT, histoire de savoir dans quoi on s'embarque... Car celui ci est tout à fait à l'image de sa filmo, dérangeant, complexe, cérébral et jusqu'aubout-iste. Si vous croyez voir un film de serial killer a la sauce "esprits criminels" le mercredi soir sur TF1 alors... je suis désolée pour vous. Du coup, et comme tout le monde le sait parfaitement bien, il ne reste que deux possibilités face à cette oeuvre de Lars, face à son oeuvre en général : soit on aime, soit on déteste. Il n'y a pas de place pour la demi mesure. Soit on ferme son cerveau et on se cantonne a ce qui est classique, habituel et abrutissant et on déteste. Soit on ouvre son esprit, on fait un effort, on essaie de comprendre et on écoute : alors, il y a de grandes chances pour qu'on adore. Pourquoi ? Parce que même si la violence est difficilement supportable, même si le film n'est pas parfait, même s'il y a quelques invraisemblances ou longueurs, on ne peut que saluer la prouesse et la qualité de la réalisation, des dialogues, du jeu d'acteur, de la construction du récit, de la complexité de l'ensemble, bref. c'est un film qui attend quelque chose de vous, indéniablement. J'ai aimé.

La 1ère partie est pas mal mais après mon dieu que c'est répétitif et pas intéressant, seul les dialogues avec "Verge" apporte un peu de sens au film, sans parler de l'épilogue qui pour le coup rattrape un peu le tout. Là où j'ai vraiment été déçu c'est au niveau de la mise en scène, en-dehors de l'épilogue c'est mal filmé, caméra à l'épaule qui n'offre aucun plan intéressant et une photographie morne et sans cachet.
On notera aussi les tentatives désespérés de Lars Von trier de choquer pour réveiller le public, la provocation n'est pas une fin en soi, et puis dans le film le moment sur les dictateurs est assez too much surtout quand on se rappelle les mots de Lars Von Trier à Cannes pour la promo de Mélancholia.
Malgré tout je garde en tête la parabole avec les lampadaires, qui est aussi excellente dans le fond que dans la forme mais c'est une goutte d'eau dans un film plutôt mou.

très grosse déception !! les rares bonnes scènes sont dans les bandes annonces, Clairement !! le reste du temps c'est des longueurs inutiles, interminables et surtout une fin mystiquo insupportable, bref à éviter :-(

Très bon film ! Matt Dillon est juste excellent !

Sinon Jack ma bien fait rire tout le long du film notamment quand il a son tic de propreté et qui revient sans cesse dans la maison pour voir si il y a pas du sang sous les meubles :rire:

Sacré Lars Von Trier

Film introuvable en bonne qualité nul part

Comme la grande majorité de ses films (pour ne pas dire l'intégralité), le dernier Von Trier n'échappe pas à la règle : clivant, irrévérencieux mais extrêmement soigné, violent et poétique, complexe et en même temps d'une simplicité parfois déconcertante... Von trier nous fait entrer dans la tête de ce tueur en série campé de manière magistrale par un Matt Dillon dont j'avais presque oublier quel formidable acteur il est ! Alors oui, cela peut être dérangeant pour le spectateur, avec ses malaises, quelques longueurs, ses redondances, ses interrogations, mais n'oublions pas qu'il s'agit là d'un parti pris, celui d'une vision par le seul prisme du tueur, de sa vision de la réalité, de son "oeuvre", et sans que celle-ci ne soit jamais remise en question par une perception différente de ses actes... Bref, étant donné qu'il est toujours difficile de parler de ce genre de film, et bien visionnez-le, c'est mon meilleur conseil ! (4/5)

Un film très... sophistiqué :D l’humour noir à son paroxysme. Et superbe fin. 4/5

Ceux qui n'ont pas vu le film ils vont être surpris quand ils vont voir la gueule de la maison

Wow. Wow wow wow.
Un film passionnant, je n'avais vu jusque là que Nymphomaniac de Von Trier et si l'on y voit des gimmicks revenir, l'humour noir très grinçant lmlège selon moi les références artistiques qui se faisaient plus lourdes dans ce dernier. Matt Dillon est bluffant, c'est un film dérangeant et efficace et, étonnamment, assez drôle au final. Le mélange entre ces tons créé un malaise supplémentaire d'ailleurs.

Film pas si confus que cela comme interpétrent certaines critiques et pas si brutales non plus, soyons honnêtes... Von Trier ne délivre clairement pas SA Master Piece... On ne ressent pas le mal-être d'un après Melancholia ou le malaise d'un Nymphomaniac voir la tristesse que dégage Dogville. La thématique abordée, a savoir d'un Serial Killer, n'est pour autant pas vide de sens mais la classicité du propos et le manque de véritable réflexion plombe pas mal le film. J 'ai beaucoup pensé à C'est arrivé prêt de chez vous (désolé, référence d'un belge oblige) et je me suis fait la réflexion que Poelvoorde reste à ce jour l'Homme représentant le mieux l'esprit torturé que l'on peut retrouvé dans ce genre de narration.... A Bon Entendeur... je ne dis pas non plus que CEAPDCV est le meilleur film de Seriel Killer Hein.

Lars von Trier, incontestablement, tenait à nous proposer un film d'une noirceur, d'une angoisse sans concession ! Et bien, on ne peut que constater qu'il y est indéniablement parvenu. Matt Dillon quand à lui, nous livre une performance remarquable avec son personnage de Jack, tueur en série psychopathe. Jack pendant tout le déroulé du film, nous fait part au travers de ces dialogues intérieurs avec Verge, de ces impressions, ces ressentis, ces pensées, ces auto-analyses des meurtres qu'il met en scène, les considérant comme une œuvre d'art et qu'il commet de sang froid, avec une barbarie et une sauvagerie sans pareil pour chacun d'entre eux. Lars von Trier, arrive parfaitement à transmettre la solitude psychologique et intérieure à laquelle est confronté le personnage, malgré les conversations avec Verge. Ce film est une véritable analyse sur les dérives mentales de la nature humaines, pouvant conduire à des des actes d'une folle et redoutable cruauté. 4,5/5

Grumpy qui devient Happy hahahha , la meilleur scéne

Matt dillon est excellent rien a dire, les scènes de meurtres sont très dures mais pas au moins d’en faire une polémique car d’autres films ont été beaucoup plus loin que ça, certains moments finissent même par être drôle, visuellement c’est pas désagréable et les 2h30 de film sont passés en un éclair , le rapport a l’art est assez bien amené et on sent que le réal avait un message assez frontal par rapport au monde d’aujourd’hui ,je pense à la fameuse scène où jack suppose qu’en Amérique personne ne veut aider son prochain, un très bon film dans l’ensemble je suis assez surpris car je n’étais pas du tout fan de lars von trier du coup je vais m’intéresser à sa filmographie de plus près.

Un excellent thriller bien obscur et dérangeant comme je les aimes, Lars Von Trier signe encore à son habitude une réalisation parfaite avec un montage bien monté à la perfection, Matt Dillon quand à lui c'est un sacré phénomène, sans aucun doute le meilleur rôle de sa carrière, il était vraiment charismatique, très drôle à la fois mais surtout extrêmement et complètement dérangeant dans la peau du psychopathe.

4,5/5 l'incident 4 est la meilleur partie du film selon moi.

"Chaos Reigns".

Alors que la polémique gonflait depuis quelques heures sur la prétendue violence de son film ( alimentée par les nombreux claquements de porte lors de la projection officielle au Festival de Cannes 2018, le nouveau bébé de Lars Von Trier est donc enfin arrivé. Comédie dérangeante et nihiliste, crachat sur la médiocrité de l’humanité, The House That Jack Built est bien la claque annoncée.
Lars Von Trier n’a pas l’intention de lever le pied, pour le bonheur des uns et le malheur des autres. Il est évident qu’il était difficile voire impossible pour le comité de sélection de mettre ce film en compétition : en pleine période MeToo et en vaste libéralisation de la parole de la femme, l‘impertinence misanthrope du danois, sa violence rêche, son propos totalement « fucked up » sur les relations humaines.
. Certes, le film, qui est clairement destiné à un public averti, montrera des sévices sanguinolents souvent insoutenables d’un point de vue moral (la scène de taxidermie), comme en témoignera ce segment avec le pique-nique des enfants. Mais ce n'esr pas du tout un film gore. Lars Von Trier ne réalise pas un film de serial killer mais dessine les traits, en 5 incidents, de la réflexion initiatique d’un serial killer.
Au lieu d’être trop démonstratif dans les exactions et les sévices, The House That Jack Built est une introspection dans l’inconscient d’un tueur en série, un portrait mental, qui même s’il s’avère parfois pompeux dans sa dialectique, est une manière pour le cinéaste d’exorciser son aliénation.
le film est doté d’une ironie noire ravageuse, d’une picturalité démoniaque, d’une drôlerie presque coupable chez le spectateur.
Outrancier, dévastateur dans sa manière d’accompagner le regard morbide de son personnage principal, malsain,
Mais qu’importe : le discours est rude (tout ce passage sur la culpabilité des hommes et la victimisation des femmes), mais souvent d’une richesse ténébreuse passionnante. Cette histoire de serial killer n’est qu’un prétexte pour le cinéaste, d’enfin parler de lui, de son rapport à l’art et sa manière de faire vivre et créer les œuvres. De ce point de vue-là, le film impressionne réellement : il est rare qu’un réalisateur aussi névrosé s’exprime sur lui-même à ce point. C’est déstabilisant, violent, fumeux, mais surtout intimiste dans son approche. Lars Von Trier préfère l’irrévérence à l’élégance, et c’est tant mieux.

Pas réellement adhéré voir ennuyeux. Et que de longueurs ... pénible ! Scènes chocs, subversives et n'apportent pas grand chose. 1/5 (pas plus).

L’un des meilleurs films de cette année.
Vu deux fois et avec le même plaisir.

À l'image de son "auteur", c'est tout dire.
0/5

The house that jack built plaira au fan de Lars Von Trier les références sont énorme, la technique est très et l'humour noir qui surplombe le film est presque libérateur, je pense que lars viens de rendre son dernier film, tout le message sonne comme un testament, ou est la place de l'artiste dans le monde ? un artiste doit il être responsable de ses oeuvres ? tant de question aborder qui permet de regarder le film avec deux angles de lecture soit comme l'histoire étrange d'un tueur en série, soit comme un film psychanalitique sur lars von trier qui parle au travers de Jack et Virgile... Pardon VERGE.

Quoi qu'on en dise, Lars Von Trier est un génie, et avec ce film il réduit le critique et le spectateur en cendres. Comme son personnage, il hait l'humanité et sa quête de violence est une recherche désespérée et sensible de beauté. Le personnage de Bruno Ganz est un magnifique contrepoids de ce personnage sombre : à la fois incarnation de l'amour et de la morale, il cristallise une autocritique alerte et voltairienne (les dialogues sont très rhétoriques et absurdes). Lars Von Trier, provocateur ? Je ne crois pas. Au contraire, ce film est un véritable aveu de faiblesse, qui a su me toucher, bien au-delà du malaise provoqué par certaines scènes.

Excellent film a ne pas être vu par tous évidemment! Le voir dans un sens premier du terme serait indécent... iI faut déguster, digérer les connotations qui vont au dela des scènes dites "Horribles" mais le monde n'est il pas ainsi? Dérangeant pour certains ou certaines est pourtant peignant la triste REALITE que l'être humain ne veux ou ne désire surtout pas regarder face à ce monde débordant de cruauté. Ce film m'a profondément marqué mêlant la puissance décalé; il pénètre les sens les plus enfuis de nos sentiments, de nos ressentis, claque, bouscule, malmène nos ressentis...pour mieux nous montrer la face cachée qui sommeille en chacun de nous...Cette fameuse part d'ombre , ce clair / obscur que le réalisateur a subtilement su mettre en scène! Merci à vous Mr LARS