L'Intendant Sansho

L'Intendant Sansho

COMMENTAIRES

Anju.... Zushio.... « la Vie n’est elle que souffrance » et les ondes sur le lac pour un sacrifice
sublissime....

Considéré comme le premier grand cinéaste japonais Kenji Mizoguchi a inspiré les meilleurs qui s'ensuivirent comme Kurosawa ou Ozu, notamment.
Il nous livre ici une œuvre humaniste intense à l'esthétisme policée et d'une grande finesse narrative sur, principalement, les souffrances d'une famille de nobles en exil capturée et séparée de force par les marchands d'esclaves dans le japon médiéval du XIe siècle.
À remettre, bien sûr, dans son contexte pour en apprécier toute la force et la grandeur... chose évidente pour les adeptes des racines du cinéma asiatique.

C'est un film qui vous change lorsque vous l'aurez vu. Ce n'est pas la poésie, l'esthétisme ou l'exotisme qui m'ont fasciné, c'est la puissance du message. Tous nos hommes politiques devraient avoir vu l'Intendant Snasho avant d'exercer un mandat publique. C'est un vrai conte philosophique sur le pouvoir, son exercice, la responsabilité de celui qui l'assume, la possibilité d'être digne d'une charge élevée. Un chef d'œuvre absolu.