La Rose pourpre du Caire

La Rose pourpre du Caire

COMMENTAIRES

Sans doute l'un des meilleurs scénarios imaginés par Woody Allen, mais le film reste décevant car la déclinaison de l'idée originale est faible et bien mal servie par une interprétation qui est de l'ordre du roman-photo...

Superbe film de Woody Allen, d'une justesse émouvante. La réalisation est sobre, comme souvent, et, comme souvent, c'est le scénario qui se démarque véritablement. Sous nos yeux, une histoire d'amour impossible, tragique, mais aussi drôle et absurde. C'est un vrai hommage au cinéma, a sa place dans nos esprits, à ses limites, également.

Rêve et illusion : http://www.lebleudumiroir.f...

Mia Farrow sans reproche du début à la fin pour une comédie romantique de Woody Allen tout simplement transporteur avec des dernières minutes qui surprend en restant particulièrement crédible avec le reste du propos. Un beau petit bijou.
5/5

Impeccable. J'ai été porté par la naïveté de l'héroïne, l'histoire, la réalisation, l'époque... Tout.

4,5/5

Vous aimez Woody Allen ? Alors vous aimerez sans doute BING BING, un (très) court métrage "slapstick" de 2 min. 20 !

Tapez "Festival Nikon" dans Google, puis cherchez le film "Bing Bing". Cliquez ensuite sur la 5ème étoile ! Et accessoirement, regardez le film et laissez un commentaire... Un vote par jour par ordinateur est autorisé jusqu'au 14 janvier 2013. Merci d'avance !

Hmm... le scénario est vraiment, mais vraiment intéressant. Le thème aussi. Mais le truc, c'est que je m'emmerde un truc de fou devant ce genre de film. J'ai apprécié au début, mais le film m'a vraiment donné envie de dormir, je me demande qu'est-ce que les gens aiment chez Woody Allen mise à part les scénarios. Je ne voie pas. Bon, on a de bons acteurs mais c'est pas un truc à adapter à l'écran. Mais je vais mettre juste la moyenne, 2,5/5 par noblesse.

Mon avis (fin) : Puis, avant de disparaître en fondu, comme les héroïnes de film, elle profite de son bonheur éphémère. Tout est éphémère, semble nous dit Woody. Mais ce bref instant de bonheur paraît justifier a lui seul toutes les douleurs de vivre, la mélancolie à venir. Et les déceptions permanentes. Bref, cette « rose pourpre du Caire » n’est pas toujours rose. La vie non plus. Mais le film est admirable. 19/20.

Mon avis (suite) : Et on aura compris, après ce film, qu’il serait bon de vivre dans ce rêve sur pellicule, bourrée d’insouciance et d’amour. On aura également compris, ce que seraient les êtres qui n’y vivraient pas, ces âmes tristes, errant dans les salles vides où comblées ; qui retrouveront, par le court temps d’un film, leur joie de vivre. C’est plein de fantaisie, mais de fantaisie empoisonnée. Woody Allen, lors d’une interview, à la question « Pourquoi n’avait vous pas fait de happy end ? » répondra « C’est un happy end ». Et il doit avoir raison. Tout de même, ça commençait plutôt mal : Mia Farrow, partagée entre ces deux amours, choisissant la réalité plutôt que l’irréel, allant pourtant de déceptions en déceptions, et de rêves brisés en rêves brisés, comprenant la sévère leçon que lui inflige la vie ; s’immergeant une fois de plus, le temps d’une ou deux heures, dans le noir de la salle de cinéma. Le noir total, avec ses seules larmes scintillantes comme lumière. Pour l’instant, rien d’un happy end. Patience… Le film projeté ce soir là commençant. Tout comme le chant de Fred Astaire. Cecilia souriant, souriant grâce à cette douce musique. Et à ce film qui l’émerveille.

Mon avis (début) :« Vous ne savez pas qui est Dieu ? Celui qui est à l'origine du monde ? De l'univers ? » Demande, effarée, Cecilia, à Tom Baxter, le héros en chair et en os du film qu'elle n'a cessé de voir. « Ah, je vois, lui répond-t-il. Vous parlez de ce qui ont écrit le film ?... » C'est toute l’ambiguïté du rapport entre le cinéma et la réalité que Woody Allen, au sommet de sa puissance créatrice, nous expose. Techniquement, le film est une merveille de drôlerie et d'inventivité. Mais la fable contée est loin d'être légère… Quand on voit arriver Cecilia, petit bout de femme frêle, tristounette, semblant perdue, se poser sur son fauteuil, boite de pop-corn à la main, on sait tout de suite qu'elle n’a pas été mis au monde sous une bonne étoile. Maladroite et touchante, blessée par la vie, elle s’assiéra tout les soirs, face à l'écran, voyageant à la force du cinéma. La rose pourpre du Caire est bel et bien un hommage au 7ème art. Celui-ci, plus qu'un divertissement, devient au fil des très courtes soixante-dix-huit minutes que dure le film, un essentiel, redonnant de la force aux hommes et femmes perdus, perdus au milieu des désillusions du monde et de leurs rêves brisés. "Moi, je veux voir le film de la semaine dernière" lance une dame à la sortie de la salle, "sinon, à quoi bon vivre ?" Ce pourrait être le raisonnement du cinéaste. Il l’est, d’ailleurs.