Mulholland Drive

Mulholland Drive

COMMENTAIRES

!?

Nul et incompréhensible 1/5

3ème film de Lynch et je n'arrive toujours pas à le comprendre et ça commence à m'énerver. Toujours le même problème du scénario..... il commence bien puis arrive des scènes qui viennent de nulle part et qui ne veut rien dire et si le film est, en plus, incroyablement long, ça ne va pas s'arranger. Le gros point positif est la B.O. qui est magnifique. 3/5.

Chef d’œuvre.

Sur les sites qui tentent de décortiquer le film, il est parfois dit qu'il ne s'agit que d'une interprétation générale et que David Lynch est resté avare en explications. Tu m'étonnes qu'il est avare, je suis persuadé que même lui s'est dit lors de la réalisation "mais dans quel bourbier je m'embarque...". Alors forcément quand tu sais que les fans font souvent tout le travail d'interprétation et souvent mieux que le réalisateur lui-même, pourquoi s'embêter à faire un film cohérent ? Pourquoi s'embêter à donner des explications ? Le silence rapporte plus. Je n'aime pas ces films où le spectateur doit tout reconstituer par lui-même sous prétexte de fin ouverte, au risque de comprendre la mauvaise chose. 1/5

Il écrit bien pourtant. Peut être lis-tu mal?

En quelques mots: envoutant, énigmatique, dramatique et surtout torride!

Impossible de trouver ce film en 4k dans un boîtier 4k classique noir, Bas non pour avoir ce film en 4k il faut absolument achetez l'énorme coffret 4k + blu-ray avec divers truc en plus.... Si besoin j'achetais le format blu-ray classique.

Je vais même pas donner de notes à ce film car je n'ai vraiment rien compris. J'en avais tellement entendu parler, j'avais envie de le voir par curiosité. Je mettrai pas de note négative donc car je sais que je suis passée à côté (ce qui m'arrive rarement). J'ai tenu jusqu'au bout, lu des résumés mais toujours rien pigé. Dommage pour moi, mais contente pour ceux qui ont aimé.

Je répète, excellent film 🎥

Très compliqué, mais très excellent.

J'étais allé voir Hammett de Wim Wenders avec ma copine, on s'était dit en sortant que c'était génial alors que je n'avais rien bité, histoire de pas paraître idiot. On en rigole maintenant car elle non plus n'avait rien compris. Les films de David Lynch c'est un peu pareil. Trop perchés pour moi qui suis peut-être un cartésien dans l'excès.

Film assez agréable à regarder bien que beaucoup trop de lenteur à mes yeux..
Tout allait bien, l'intrigue est très prenante, on cherche à démêler le pourquoi du comment, puis patatra, je suis peut-être idiot mais je n'ai absolument rien compris.........
De ce fait, ma note ne peut être plus élevée?! 2/5

Bonne came pour planer , une sorte de love pour te perdre avec des scénes de s.e.x appel du plus bel effet , et d'autres suréaliste . 4.5/5

Ce film était à la fois troublant et majestueux. Il m'a transporté dans un univers parallèle qui m'a inspiré du début jusqu'à la fin. Comment détacher son regard de cette histoire d'amour, je fus captivé dès les premiers instants, happé dans un univers onirique, j'avais de la peine à respirer. J'avais l'impression d'assister à une symphonie de la vie. David Lynch est mon réalisateur préféré, quel talent, quelle profondeur et quel esprit !

Film sympa malgré quelques moments WTF.Du David Lynch

Le film est captivant car tout de suite on est plongé dans un univers onirique et dans une ambiance très Los Angeles. Il est vrai que ce film peut paraître compliqué à comprendre dès lors qu’on se concentre sur chacun des details. Mais au final je pense qu’il faut se laisser guider par ce que l’on ressent et on trouve tout de suite du sens. Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller lire sur internet des critiques expliquant le film. Même si elles donnent des clés de lecture que j’ai pu trouver, le sens profond n’est pas le même pour moi. J’aimerais partager ici ce que je retiens comme sens à ce film. Attention spoiler.
Effectivement le thème principal, et donc ce qu’il faut retenir comme idée, c’est une histoire sur la réussite dans le monde du cinéma à Hollywood (et plus globalement la réussite dans la vie), ici un rêve raté, des illusions perdues. Et voilà, une fois qu’on a compris cela, on a compris le film. Peu importe les détails sur la clé bleue, le passage à la seconde machin, ou les autres indices. Cette jeune actrice blonde se rêve comme actrice à Hollywood mais aussi rêve d’une nouvelle vie, plus belle vie à Los Angeles, plus globalement. Ce n’est pas juste un rêve d’acteur c’est aussi un rêve sur sa vie tout court, des ambitions, des illusions. Ce projet ,son rêve, peu à peu se délite jusqu’à mener au suicide. On voit bien qu’ici ce qui parle c’est aussi notre rapport à la réussite, à nos rêves, nos ambitions, nos fantasmes. Ce qui rend ce film extraordinaire c’est que ce rêve de gloire se matérialise avec cette femme brune. Elle est le rêve de la vie qu’on aurait pu avoir. C’est tout l’enjeu de ce film. C’est femme brune n’existe pas dans la réalité, elle n’existe que dans les rêves de cette blonde. Elle est le miroir de sa vie rêvée, de la vie qu’elle imaginait et qu’elle n’a pas eu. On regarde avec ce film ce lien entre elle et cette vie rêvée et fantasmée, c’est tellement évident pour moi. Il n’y a pas de relation lesbienne ici, c’est une relation intérieure entre elle et ses rêves de gloire. Enfin regardez, dès le début du film, on voit bien que cette brune n’est pas réelle, elle n’est pas humaine en quelque sorte. On le voit dans ses expressions, sa manière de marcher de parler. Bien sûr la chronologie du film nous le montre, on rentre dans l’oreiller en rentre dans un rêve et hop, on arrive dans cette voiture et cette ambiance qui ne s’arrête qu’avec le réveil de la blonde et ce retour à la réalité. On voit cette blonde d’abord avec ces rêves de gloire et ces illusions sur cette ville très bien avec la scène de l’aéroport. La rencontre entre les deux est cette rencontre entre moi et celle que je veux être, rêvait d’être, c’est tout. Elle ne connaît pas son identité car c’est juste une construction, un fantasme, elle n’en a tout simplement pas. Une construction d’identité que la blonde, va s’efforcer de peaufiner au même titre qu’elle a construit toute ses ambitions, toute sa vie. C’est un peu comme nous tous quand nous rêvons notre vie, nous nous imaginons parfois des lieux des personnages c’est ce processus ici. Elle nous fait plonger dans ses rêves de gloire en nous présentant la femme qu’elle aurait voulu être, et encore une fois c’est évident quand on voit la relation entre les deux tout au long du film. Regardez la scène où la brune pose une perruque blonde sur cette brune dans une tentative désespérée de transformer son rêve en réalité, tu vas enfin devenir moi, pour de vrai. Cette façon qu’elle a de marcher et de la regarde à ses côtés quand elles montent à la villa, c’est évident. Enfin, oui les deux scènes de la voiture sur Mulholland Drive se font échos, la première est la version revisitée dans sa tête de la deuxième. Encore une fois peu importe les détails, dès lors qu’on a compris cela. Il suffit de les interpréter à l’aune de cette histoire et de cette relation intérieure à soi même, en miroir, avec cette vie fanstamée.

Le but est de faire un film énigme, mystérieux et difficile, afin que la majorité des spectateurs n'y comprennent rien et comme c'est du Lynch faut croir que ça doit être absolument grand! Sauf que le thème ne valle pas une tel reflexion, la BA au genre des films classiques qui donne un ton lourd, les actrices jouent terriblement mal, le film est terriblement lent au point que j'ai du me forcer a le suivre pour comprendre, pour dire au final que ça ne vaut pas le coup.
J'ai vu des films de reflexion beaucoup mieux écrits que celui là, le divertissement ici est vraiment moyen

J'ai vu ce film deux fois.
A sa sortie, au cinéma : j'ai rien compris et je suis sorti énervé.
Depuis, j'ai pas mal évolué, et je l'ai revu hier soir sur Arte. Le film m'a parlé.
En fait, c'est une sorte de "Cloud Atlas" (qui d'ailleurs passait en même temps sur une autre chaîne de la TNT) sur l'univers maléfique de Hollywood, dévoreur de starlettes, mais, aussi, de réalisateurs, et de tout humain qui l'approche en général.
Au lieu qu'on nous montre X scènes situées à des périodes différentes, et tournées par les mêmes acteurs, on nous montre des changements de rôles sur une même intrigue. C'est déroutant, mais il est difficile d'exprimer autrement, au cinéma, l'idée sous-jacente (il faudrait mettre une voix off expliquant la vie ... les spectateurs se croiraient à l'église, et on sait que nombre d'entre-eux, qui adorent le cinéma, sont réticents au message exprimé sous une forme trop explicite et "facile à comprendre" : il faut que ça leur parle indirectement, avec quelques nichons bien ronds et bien placés).
Dès le générique, on voit plusieurs groupes de personnes identiques danser, taper dans les mains, etc : les mêmes acteurs jouent la même danse plusieurs fois, et à des rôles différents.
Le film fait le rapprochement entre l'acteur et le rôle (d'une part), et l'âme et la vie (d'autre part). Je sais qu'il faut que je m'explique.
Un acteur, quand il joue un rôle comme est amenée à le faire la blonde, suit un texte, un scénario et s'insère dans un casting. Mais il peut tout de même jouer la même scène, le même texte, de plusieurs façons : par exemple accepter de se faire plotter ou pas par son partenaire ... accepter de se laisser embrasser ou pas par le réalisateur (scène de la brune dans la voiture). Il en va de même du réalisateur : il peut faire des castings honnêtes ou se laisser entrainer par la magouille.
J'ai été très surpris de l'écart qu'il y avait entre la répétition de la scène (avec la brune en partenaire) et la scène de casting (avec l'acteur masculin) : j'ai trouvé la scène beaucoup plus torride au casting et j'ai été surpris par la vitesse à laquelle la blonde, que je croyais plus prude, est entrée dans ce "nouveau personnage". Loin de s'offusquer de la main du gars, elle l'a carrément, elle-même, mise sur sa fesse : ce qui me laisse penser qu'à Hollywood, les Harvey Weinstein rencontrent des starlettes très volontaires pour réussir.

Dans ce film, il y a des clés ... mais ce sont des clés de boites à Pandore, pas du paradis.
Les gens "gentils" croient que l'endroit est "magique" (cf. le couple agé qui descend de l'avion avec la blonde et vient visiter Hollywood en touristes), et on nous montre pas mal de gens "qui ont l'air innocents", mais ceux-là sont, à la fin, perçus comme des menaces par les gens qui se sont laissés dévorer par le mal. Et c'est le contraste entre le bien et le mal qui provoque le suicide de la blonde à la fin : d'une part parce qu'elle a commandité un meurtre, d'autre part parce qu'elle se prend d'un seul coup dans la figure le contraste entre ce qu'elle est devenue dans son monde artificiel, et la "normalité", voire "le monde des gens vraiment gentils".
La brune au départ représente la personne qui a complètement oublié d'où elle venait : elle n'a aucune perspective sur elle-même, sur la longue glissade qui l'a amenée là où elle était cette nuit là, dans cette voiture là. Grâce à une collision entre deux maux (les jeunes conducteurs fous qui tuent ceux qui allaient la supprimer), par une sorte de "magie maline", elle se retrouve, hébétée et blessée, face à une oie blanche qui lui vient en aide. On comprend vite que ce contact, même sans mémoire du passé, est néfaste pour l'oie : la brune n'est pas là "les mains vides", elle se promène avec beaucoup d'argent et une clé ... et, comme Hollywood, elle ne va apporter à la blonde que charnalité, argent facile, et sorties nocturnes (à 2h du matin dans Los Angeles) en des lieux d'où on repart avec la boite à Pandore dans le sac à main (qu'on ouvre en tournant la clé dans le sens de la fermeture).
Tout le monde est en play-back dans cet univers : chacun suit son "rail", son fil de vie cousu de fil goudronné. Il n'y a pas de rédemption. Personne n'en sort indemne.
Chaque personnage oublie qu'il pourrait très bien être son voisin d'à coté, ou être l'autre en face.
Le tueur tue, le cowboy détourne la spiritualité à son profit (l'histoire de la destinée choisie ou pas), les producteurs sont des robots, les agents sont des langues de vipères, les relations de mariage ne sont rien, etc, etc, etc. Bref, on est dans le tas de compost complet.

BO envoûtante .

Normal Benjamin que + tu le vois, + tu l'apprécies !
Il y a tellement de détails qui se répondent dans le film, que beaucoup de choses prennent sens au second visionnage.
Perso, j'adore ses scènes quand les personnages racontent leurs reves et se retrouvent confronter à eux dans le réel. Lynch est cinéaste de l'inconscient, et on peut se trouver perdu au 1er visionnage. Celui là je l'ai maté 2 fois à sa sortie la même semaine pour décortiquer les intrigues.
Un film d'une richesse incroyable, que l'on peut voir et revoir...à l'infini !
Ah oui, la scène de l'audition de la jeune Noami est bluffante. Une actrice est né sous nos yeux !