La Route des Indes

La Route des Indes

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GRANDIOSE

Une adaptation du roman, réalisée par un grand habitué de fresques, D. Lean. Une évocation de l'Inde en pleine période coloniale, un choc culturel absolu, appuyé par de belles prises de vues et de quelques idées phylosophiques au passage. La seconde partie du film devient plus sombre, plus grave et mystérieuse... Face à une J. Davis bien fade, celui qui prend le contrôle de l'affiche est bien J. Fox!

Une première partie qui paraît longuette mais qui trouve tout son sens dans la deuxième heure où on retrouve la grande écriture des films de David Lean avec des évolutions chez les personnages principaux toujours aussi intéressantes, le tout est sublimé par des images magnifiques et une très belle composition de Maurice Jarre.
5/5 (+0,5 pour Alec Guiness en indien! ^^)

David Lean entouré de pointures du cinéma Britannique ne fait pas un chef-d’œuvre extraordinaire mais un film d'excellence. Un peu en dessous des capacités du maître, l'adaptation de cette histoire est remarquablement bien réalisée. Si Lean n'est pas au sommet de son art, il dépasse pourtant de très loin beaucoup de ses contemporains et des prétentieux actuels. L'étonnant générique d'entrée, complétement désuet en 1984, est si bien ancré dans l'époque du récit. La trame narrative démontrant bien la morgue occidentale et l'acharnement à forger une barrière culturelle que personne ne tente réellement de dépasser est omniprésente. Quant à l'égoïsme d'une Miss centrée sur son petit monde et incapable d'envisager la portée de ses actes irréfléchis, elle est à l'image des débordements du colonel Anglais du "Pont de la rivière Kwaï". La photographie et les cadrages sont absolument sublîmes, grâce en partie à la palette du négatif "technicolor" maitrisée, même imprimé en positif sous le moins bon procédé "Métrocolor".

Je viens de revisionner le merveilleux film de David Lean et cela après plus de 10 ans passés, et j'en ai gardé d'aussi belles choses à redécouvrir de l'Inde, avec une partie de ses facettes sociales. ( En Inde, cela peut se traduire par les Castes), que les Britanniques ont bien très vite compris les avantages et les inconvénients de ces dernières, eux quasi omnipotents protecteurs de l'Empire Britannique et eux était les grands maîtres à cette époque et cela datait de: la période coloniale britannique (1750-1947), l'Empire britannique des Indes. Dans ce film extraordinaire l'on peut ressentir un petit avant-goût de la fin du règne Britannique en 1947, cette haine grandissante des indiens vis-à-vis de l'emprise très souvent hautaine et dédaigneuse du peuple Indien, les discriminations de toutes sortes etc, etc. A la longue cela a fini par la goutte d'eau d'eau et le verre d'eau déjà plein= un débordement et une révolution d'indépendance bien méritée et malgré tout tempérée par le Magique, Mahatma Gandhi ("du sanskrit, Mahatma : « Grande Âme ») mort assassiné à Delhi le 30 janvier 1948, Qui sans lui cela aurait été un véritable génocide qui a quand même eu lieu, mais de manière moins meurtrière. Juste je relève ce point qui n'apparaîtra pas dans ce film, vu que cela se déroule dans les années 1920, mais déjà de petites secousses se faisaient ressentir et les Britanniques, commençaient sûrement déjà à cogiter sur ces faits qui commençaient doucement, mais sûrement à se propager dans toute l'Inde. Mais le film n'est pas en cette histoire mais relate l'arrivée une jeune Anglaise en Inde, pour des événements personnels que vous découvrirez vous-même en visionnant ce film, où l'on peut découvrir certaines coutumes en usage dans cette contrée précise du film et qui variaient sûrement beaucoup d'un endroit à l'autre de l'Inde profonde. La beauté des paysages, des couleurs, de leurs merveilleux tissus et les épices bien sûr, l'on ne saurait pas parler de l'Inde sans leurs épices et leurs traditions ancestrales. Un pays à multiples facettes où la richesse des uns n’est d'autant plus flagrante que la pauvreté miséreuse des autres. C'est un contraste que l'on découvre bien grâce à la magie de David Lean qui a bien su décrire, ce pays, sans trop de compromis et avec pudeur, cela est bien sûr mon ressenti, sinon, c'est un superbe film même datant de 30 ans qui n'a pas pris une seule ride. L'Inde, qui compte 1.277.803.914 habitants en (2013), c'est-à-dire le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine, mais les statistiques prévoient dans le futur que l'Inde aura plus d'habitants que la Chine, c'est dingue, hein!
Bon je termine par ma notation qui sera bien sûr maximale soit 5 étoiles sur 5.

Film sans grand intérêt, long

Merveilleux..