"De loin en loin, dans les années 90 une approche moins convenue de l'homosexualité parvient à s'imposer dans quelques films. Ici avec une vision moderne de la famille, on est face a film australien le plus décomplexé sur le sujet". Un film que je cherche depuis une dizaine d'années car j'étais intrigué par la façon dont Russell Crowe ,ici à son troisième film pouvait bien aborder son personnage de fils gay. Et c'est une des toutes premières fois ou un personnage gay est abordé avec autant de finesse, sans critique sous jacente, sans culpabilité, sans dramatisme. "Ce fils est un footballeur talentueux dont l'homosexualité ne pose aucun problème à son paternel et ça va jusqu'à le remplir de fierté et de joie! Son vœu le plus cher? Que son fils trouve l'homme idéal qui pourrait bien être un charmant jardinier. Sans tomber dans un angélisme ridicule (comme dans "love Simon") tout n'est pas rose dans le monde des deux hommes: la liaison du père avec une gentille veuve est brisée par l'homophobie de la dame. The sum of us est un film délicat et d'autant plus rafraichissant que la concurrence n'est pas farouche sur le créneau de la tolérance et ne le sera pas avant les années 2010..." (l'homosexualité au cinéma de Didier Roth Bettoni) Les films sur l'homosexualité cherchent rechercher souvent des situations de conflit social. Ce n'est pas le cas ici, car le naturel est la note prédominante. Pas de SIDA non plus (je croyais vu la date que ce serait le thème). Celui ci est abordé au cours d'un dialogue (le père avoue au potentiel futur petit ami de son fils que sa seule peur est là) mais dans la dernière partie du film c'est le fils qui va devoir soigner son père... Le début du film vaut à lui seul la vision de tout le reste. En quelques minutes et de manière originale, en s'adressant à la caméra comme si le spectateur était avec les deux protagonistes, le personnages nous informent du moment de leur vie dans laquelle ils se trouvent procédé repris tout au long du film (qui est une bonne façon de garder les excellentsdialogues originaux puisqu'il s'agit de l'adaptation d'une pièce de théâtre) .Par ailleurs "la vue" du jeune "Russell Crowe" devrait ravir de nombreux spectateurs et spectatrices…. Il y a un scénario magnifique qui est bien mis en scène et le casting est très bien Crowe et Thomson sont formidables. Une comédie dramatique qui n'offense pas l'intelligence du spectateur.
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Avec son traitement sans complexe et son excellent duo, "The Sum of Us" séduit presque autant que Russell Crowe.
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"De loin en loin, dans les années 90 une approche moins convenue de l'homosexualité parvient à s'imposer dans quelques films. Ici avec une vision moderne de la famille, on est face a film australien le plus décomplexé sur le sujet". Un film que je cherche depuis une dizaine d'années car j'étais intrigué par la façon dont Russell Crowe ,ici à son troisième film pouvait bien aborder son personnage de fils gay. Et c'est une des toutes premières fois ou un personnage gay est abordé avec autant de finesse, sans critique sous jacente, sans culpabilité, sans dramatisme. "Ce fils est un footballeur talentueux dont l'homosexualité ne pose aucun problème à son paternel et ça va jusqu'à le remplir de fierté et de joie! Son vœu le plus cher? Que son fils trouve l'homme idéal qui pourrait bien être un charmant jardinier. Sans tomber dans un angélisme ridicule (comme dans "love Simon") tout n'est pas rose dans le monde des deux hommes: la liaison du père avec une gentille veuve est brisée par l'homophobie de la dame. The sum of us est un film délicat et d'autant plus rafraichissant que la concurrence n'est pas farouche sur le créneau de la tolérance et ne le sera pas avant les années 2010..." (l'homosexualité au cinéma de Didier Roth Bettoni)
Les films sur l'homosexualité cherchent rechercher souvent des situations de conflit social. Ce n'est pas le cas ici, car le naturel est la note prédominante. Pas de SIDA non plus (je croyais vu la date que ce serait le thème). Celui ci est abordé au cours d'un dialogue (le père avoue au potentiel futur petit ami de son fils que sa seule peur est là) mais dans la dernière partie du film c'est le fils qui va devoir soigner son père...
Le début du film vaut à lui seul la vision de tout le reste. En quelques minutes et de manière originale, en s'adressant à la caméra comme si le spectateur était avec les deux protagonistes, le personnages nous informent du moment de leur vie dans laquelle ils se trouvent procédé repris tout au long du film (qui est une bonne façon de garder les excellentsdialogues originaux puisqu'il s'agit de l'adaptation d'une pièce de théâtre) .Par ailleurs "la vue" du jeune "Russell Crowe" devrait ravir de nombreux spectateurs et spectatrices…. Il y a un scénario magnifique qui est bien mis en scène et le casting est très bien Crowe et Thomson sont formidables.
Une comédie dramatique qui n'offense pas l'intelligence du spectateur.