Les Trois jours du Condor

Les Trois jours du Condor

COMMENTAIRES

Le pape du thriller parano post-Watergate, que Tony Scott actualisera avec brio avec Enemy of the State !

S.Pollack réalise un thriller d'espionnage et psychologique dans la tradition du genre des années 70 et met en lumière le couple vedette Redford-Dunaway. A la fois complexe et au prix de quelques facilités, le métrage reste prenant.

Correct mais j'ai eu du mal à accrocher car beaucoup d'incohérences, invraisemblances ([spoiler]le poursuivi, simple lecteur certes intelligent, arrive à brouiller toutes les lignes d'un secteur de téléphone pour ne pas être repéré[/spoiler])
Le film a énormément vieilli, rien qu'avec les voix de doublage françaises qui étaient de grandes fumeuses !! L'histoire d'une course poursuite où tout le monde se croise miraculeusement et où chacun n'est pas vraiment défini
3,3/5

Sublime

Très grand film

Sydney Pollack nous explique dans "Les trois jours du Condor" que déjà pendant l'antiquité, les ancêtres d'Edward Snowden pratiquaient sans l'aide de PRISM et autres XKEYSCORE l'étude systématique d'une foultitude d'informations, dont la plupart inutiles, à la main comme les Romains, et que déjà à cette époque, vouloir cafter ses petits camarades était plutôt mal vu par la hiérarchie. Cette bonne vieille hiérarchie, conçue comme gardienne de la paix mais qui, comme dirait l'autre, au lieu de nous la garder ferait mieux de nous la foutre. Heureusement, Bobby Redford est autrement plus sexy qu'Ed Snowden jusque dans ses lunettes jeans et cardigan, sans parler qu'il est 'achement plus balaize dans ses stages de survie que ce vieux pleurnichard d'Eddie, douillettement planqué au fond de diverses ambassades.
Malgré l'aspect vintage de ce film, S. Pollack aura encore une fois eu cette sorte de fulgurance divinatoire laissant présager quelque quarante ans plus tôt d'un avenir pas forcément si radieux que cela et que tout n'est qu'éternel recommencement. Ce qui force toute notre admiration...
3,5/5

Bien foutu, bien mis en scène, bien interprété, une réussite.

D'accord avec Zapata30, quelle déception ! D'abord l'acteur principal est beaucoup trop blond, ensuite on a beau chercher, on ne voit jamais de condor, ce qui est regrettable quand on considère la beauté de l'animal. Si vous voulez voir un documentaire sur les prédateurs volatils, rabattez-vous plutôt sur Planet.

Bon film d'espionnage !

Pour cette quatrième collaboration avec Sydney Pollack, produite par Dino de Laurentis, l'acteur américain Robert Redford incarne le Condor. Cet homme du renseignement illustre une fonction méconnue mais essentiel du métier, l'analyse et la recherche. Il passerait tout son temps dans les bouquins, s'il n'était pas poursuivi par des assassins qui se révèlent être des collègues de l'agence, gênés par son enquête en interne. Le toujours glaçant Max von Sydow joue l'eau et le feu avec Faye Dunaway, l'autre star du moment, toujours sublime.
Le thriller est efficace et nous tient jusqu'au bout en alerte, même si le spectateur n'est pas certain à la sortie d'avoir dénoué tous les fils de l'intrigue. Les Trois jours du Condor, abrégé d'un roman qui en comptait six, doit beaucoup aussi au décor de New York, un monde impitoyable où l'ennemi surgit de partout.

Bon film d'espionnage bien dans la veine des années 70, réalisation soignée. On en n'attend pas moins du maître Polack. Déçu cependant de l'intrigue minimaliste. Depuis dans le genre La Recrue ou Spy Game lui sont à mes yeux supérieurs.