Chef-d'oeuvre absolu ! On manque de qualificatifs pour saluer un tel film qui reste, assurément (et de très loin !), la plus belle adaptation du prodigieux roman de Victor Hugo. Le découpage, la musique du grand Honegger, les acteurs (et non des moindres : Charles Dullin, Charles Vanel, Marguerite Moreno, mais il faudrait tous les citer !) parmi lesquels trône l'immense Harry Baur, les décors, tout y est remarquable. Tourné moins de trois quarts de siècle après la parution du roman et un peu plus de 50 ans après la mort de Hugo par le fils de Tristan Bernard, cette version inoubliable est d'un lyrisme, d'une humanité, d'un souffle qui rappelle les plus beaux films d'Abel Gance ou de Julien Duvivier. Pas une longueur, pas une seule faute de goût dans ce film très long en trois parties seul véritablement digne du génie intemporel de Hugo. Alors, bien sûr, on pourra regretter quelques oublis ou quelques raccourcis par rapport à l'oeuvre littéraire mais un film est un film, un livre un livre, et l'adaptation de Raymond Bernard se hisse à la hauteur du chef-d'oeuvre de Hugo dont elle épouse l'atmosphère épique dès les premières minutes (Jean Valjean en cariatide par l'impressionnant Harry Baur devient presque un Rodin !)
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Le Chef d'oeuvre absolue de toute les adaptations des Misérables.Raymond Bernard était non seulement un grand réalisateur,un grand plasticien et un grand directeur de casting.Tous les acteurs sont excellents,le regretté Harry Baur fut le meilleur Jean Valjean de tous les temps.
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Chef-d'oeuvre absolu ! On manque de qualificatifs pour saluer un tel film qui reste, assurément (et de très loin !), la plus belle adaptation du prodigieux roman de Victor Hugo. Le découpage, la musique du grand Honegger, les acteurs (et non des moindres : Charles Dullin, Charles Vanel, Marguerite Moreno, mais il faudrait tous les citer !) parmi lesquels trône l'immense Harry Baur, les décors, tout y est remarquable. Tourné moins de trois quarts de siècle après la parution du roman et un peu plus de 50 ans après la mort de Hugo par le fils de Tristan Bernard, cette version inoubliable est d'un lyrisme, d'une humanité, d'un souffle qui rappelle les plus beaux films d'Abel Gance ou de Julien Duvivier. Pas une longueur, pas une seule faute de goût dans ce film très long en trois parties seul véritablement digne du génie intemporel de Hugo. Alors, bien sûr, on pourra regretter quelques oublis ou quelques raccourcis par rapport à l'oeuvre littéraire mais un film est un film, un livre un livre, et l'adaptation de Raymond Bernard se hisse à la hauteur du chef-d'oeuvre de Hugo dont elle épouse l'atmosphère épique dès les premières minutes (Jean Valjean en cariatide par l'impressionnant Harry Baur devient presque un Rodin !)