Metropolis

Metropolis

COMMENTAIRES

Metropolis superbe film d'animation de Osamu Tezuka's qui n'est malheureusement toujours pas disponible en Blu-ray ou 4k (en version française) contrairement au formats DVD qui propose une VF des sous-titre ainsi qu'une VO, Tous comme le film Eon Flux, Metropolis ne sera peut-être jamais visionner en haute-définition.

Une adaptation animé du manga Metropolis de Osamu Tezuka (1949), qui lui-même s’était inspiré librement du film éponyme réalisé en 1927.
A ce sujet, Osamu Tezuka avait largement revisité et renouvelée ce classique du cinéma.
Ce film d’animation s’adresse à tous, il n’infantilise pas les jeunes personnages et répond aux attentes du spectateur adulte. Le scénario est intelligent, les décors sont grandioses et le choix des musiques est pertinent.
Avant de payer pour le voir, il est conseillé de regarder préalablement une bande annonce pour vérifier si le style de dessin vous convient, car il est intentionnellement désuet. En effet, le character-design est fidèle au trait d’Osamu Tezuka. Cela peut déplaire selon les goûts mais le réalisateur a décidé d’être respectueux du manga original.
Cependant, on nous offre une réalisation de grand style dans le choix des plan et mouvement de camera.
La technique d’animation est très fluide, le trait est d’une grande finition. La colorimétrie des personnages est en accord avec les décors dans lesquels ils se fondent. Des effets spéciaux modernes sont judicieusement insérés, sans que cela ne contraste avec les graphismes. Dans ce film animé, la 2D et de la 3D sont en harmonie. Les images de synthèse s’intègrent à l’animation classique sans donner l’impression de corps étranger.
Dans la forme, on nous livre des plan majestueux sur un urbanisme très densifié et foisonnant, visuellement extrapolé à partir des buildings américains des années 1920.
Si le style architectural est ancien, on ne doute pas du caractère futuriste de cette cité aux proportions titanesques. Du point de vue d’un regard contemporain, le steam punk semble cohabiter avec la science-fiction dans cette œuvre. (L’explication plausible étant qu’il s’agit d’une science-fiction esquissé en 1949 dans le manga)
Il est probable qu’un regard critique sur la modernité perce derrière ce tableau général, cet urbanisme semblant être un facteur de déshumanisation.
Sur le fond cette œuvre conjugue inspiration mythique, problématique sociale et thème de science-fiction. Le récit se situe à Metropolis, une sorte mégalopole peuplée d’hommes et de robots. Cette citée est segmentée dans le sens verticale : des gratte-ciels en surface et des paliers souterrains constituant le soubassement de la ville.
A la surface, l’occupation est majoritairement humaine, la présence des robots étant réduite au minimum nécessaire. Les humains modestes sont présents dans le premier souterrain.

Nous observons une ségrégation géographique des robots qui sont répartie en surface et dans les trois paliers souterrains de métropolis en fonction de leur statut, leurs compétences et attributions. Ce qui peut symboliser la stratification d’une société.
Dans la plus basse strate, les machines effectuent des travaux dans un environnement que les humains ne peuvent supporter longtemps.
La cheville ouvrière de la ville est donc constituée par les robots, qui peuvent être comparés aux esclaves de l’antiquité.
Le film aborde la problématique du remplacement progressif de l’homme par la machine et l’intelligence artificielle. A cet effet, on nous montre la présence au premier sous-sol d’humains inoccupés vivant de distribution alimentaire gratuite.
On peut comparer cette situation à des sociétés antiques tel l’empire romain, dans lequel les « travailleurs » sont des esclaves tandis que les citoyens (libres) romains démunis subsistent au moyen de l’annone. Il y a une référence évidente à la tour de Babel : le richissime Duke Red fait édifier la zigourat, un immeuble constituant le point culminant de la cité, doté d’une technologie militaire à vocation impérialiste.
Pendant le déroulement du film, l’intrigue joue sur les interrelations des politiques, de l’armée, des milices politiques, de l’opinion publique, des rebelles et des robots.
Le récit développe des protagonistes correctement travaillés. Par exemple, l’antagoniste de cette histoire, le dénommé Duke Red, est doté d’une personnalité complexe. Au départ, ses motivations et intentions sont ambivalentes. D’une part, il finance et manœuvre les Maldiouk, un parti haineux envers les robots. D’autre part, il projette de placer l’androïde Tima au cœur de la Ziggourat. Tima est un robot fabriqué à l’image de la fille décédée de Duke Red. Les caractéristiques de cet être artificiel dépassent les autres robots. Elle est placée au cœur de cette histoire dont elle constitue un des enjeux.
A l’issue d’un récit bien articulé et aéré, le film nous montre un dénouement spectaculaire et chargé de symboliques.

Décevant comparé au film en noir et blanc de Fritz Lang, c'est assez long, laid et ennuyeux. L'univers sombre et flippant de Fritz Lang est ici transformé en un univers punk et moderne. Néanmoins, la "robotte" est mignonne.

J'ai beaucoup aimé le mélange 3d pour l'architecture de Métropolis et le 2d des personnages façon "Astro boy". Le style moderne se lie à l'ancien, l'IA aux réminiscences mésopotamiennes. La palette graphique est généreuse et offre à l'oeil un spectacle des plus divertissant. La progression du récit s'accompagne d'une étonnante bande sonore "jazzy" rappelant l'ambiance des années 20. Et même si l'intensité et les ressorts dramatiques peuvent paraître prévisible (les thèmes de l'androïde ou de la dystopie vu ou lu chez Lang, Azimov, K Dick, Souvestre, Bradbury ou Orwell apportent peut être cette prévisibilité à Métropolis) je ne peux que conseiller cet anime aux amateurs de manga sur pellicule !
Bon ciné à tous et toutes !!!

Graphiquement c'est sublime. La BO est très sympa aussi. J'ai été séduit par l'atmosphère de ce film... En revanche, j'ai vraiment du faire un effort pour rester accroché à l'histoire. La narration est laborieuse, même confuse sur la fin. Je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages. On a l'impression que le scénario passe au second plan derrière l'aspect visuel et sonore. C'est dommage car il y avait un gros gros potentiel...

Pas mal, une histoire attachante. Des graphismes rappelant Astro Boy. Un doublage VF de bonne facture. On entre rapidement de l'univers steampunk.
Un bon film. 3,5/5
(je n'ai pas vu celui de 1927)

Ca devait sans doute être bien il y a 10 ans...mais aujourd'hui ! Je me suis ennuyé, les personnages ne sont pas attachants, l'histoire est inintéressante, les styles des personnages n'ont rien à voir les uns avec les autres. Je suis pourtant adepte d'animés mais là...grosse déception !

Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Yu-gi-oh ! The Movie !!! WTF ...