Le Temps du loup

Le Temps du loup

COMMENTAIRES

Dalle, l'horreur personnifiée !

Le grand n’importe quoi ce film, c’est incompréhensible et insensé, manque de cohérence et de sérieuse. Tout cela, c’est sans compter le manque d’intérêt et de beauté visuelle. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 1/5

Je n'ai pas vraiment apprécié ce film, pourtant j'aime les films de Haneke et j'étais parti sans a priori, mais quelque chose n'a pas fonctionné. J'ai trouvé les jeux d'acteurs vraiment mauvais dans leur ensemble. On a davantage droit à de la récitation qu'à de l'interprétation, ce qui n'aide pas à captiver le spectateur et à nous faire croire à cette histoire, qui aurait mérité davantage de fluidité et de réalisme, notamment dans les interactions entre personnages.

Sur le fond, je pense qu'aucune des questions laissées en suspend ne mérite véritablement de réponse ferme et définitive, puisque le sens du film est ailleurs, et rien de plus ne nous est nécessaire pour le saisir. L'essentiel réside selon moi dans la scène finale, reprise à juste titre pour en faire l'affiche du film. Elle nous montre la réponse de Ben à tout ce qu'il a subi précédemment.
À bout, épuisé, dégoûté, lassé de ce monde froid et vide de tout réconfort, l'enfant décide de se résumer à sa plus simple expression : son humanité sans aucun artifice, le fait qu'il soit un être humain, un être doué de sensibilité et de sentiments. Métaphoriquement, c'est ce que le fait qu'il se mette nu évoque à mes yeux. Et du fait que ce soit un enfant, cela suggère qu'il s'agit de la réponse la plus pure, la moins corrompue, la plus instinctive, la plus logique face à l'absurdité douloureuse qui l'entoure. Pour contrer cette glaciation qui le menace, le guette, le gagne presque, quelle meilleure réponse que la chaleur, le feu, la fournaise, quitte à ce que cela lui soit fatal ? J'y ai davantage vu un naïf et désespéré besoin de chaleur, extrême et ultime, comme inconditionnel, qu'une envie de mourir. Au final, le symbole d'un signe de vie, d'une envie de vie, une pointe d'optimisme, d'espoir, qui ne dépend, puisque c'est un enfant, que de ce que les adultes en feront. Une façon de dire que nous sommes responsables de ce qui arrivera à notre prochain et aux générations suivantes, et de nous amener à nous demander quelles valeurs et quelle humanité nous souhaitons transmettre.

Ce n'est pas mon préféré de haneke, si Béatrice Dalle y joue, je n'ai pas trop vu quand....déjà elle est particulière et m'a déçue par ses propos vulgaires, disant "avoir envie de donner des patates à ceux qui se disent rebelles", confondant être dirigés lors d'un contrat et en temps de travail avec le réalisateur et pour des conditions signées dans un contexte professionnel et des tempéraments qu'auraient les autres, soient dociles, maso, trop bons ou au contraires plus rebelles et anticonformistes.
ça ternit et aussi je ne sais pas, j'ai aimé dans 37°2 elle montrait une application ensuite, elle a joué d'autres personnages mais j'accroche peu.
isabelle huppert est égale à elle-même dans ce film, beaucoup de pyromanie j'ai trouvé et ensuite, je n'ai pas été captivée. dommage.