Desperado 2 - Il était une fois au Mexique

Desperado 2 - Il était une fois au Mexique

COMMENTAIRES

Film nul ok. Mais y-a t-il eu un mort ou blessé sur le tournage ? à 56min environ on voit un type se faire percuter de plein fouet par une voiture, on y croit vraiment ! En défilant image par image je ne décèle pas le moment ou le gars serait ajouté numériquement... ?

Une explosion de combats sous ce soleil caniculaire et ces couleurs vives et chaudes. Rodríguez au top de sa forme pour ce long métrage d action. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5

Plus nul y en n'a pas beaucoup ! scénario labyrinthe... actions débiles ... dialogues encore plus débiles ! Plus jamais ça !

Ouah j'ai adorer !

J'ai trouvé le film plus long et assez ennuyeux par rapport au 1er Desperado, bien que le casting soit pourtant meilleur... En plus il a fallu se taper pas mal de sous titres à lire à cause du fait qu'ils parlaient souvent en espagnol... Franchement je ne suis franchement pas fan de cette trilogie... 2/5

On dit souvent que les films de Robert Rodriguez pillent sur le cinéma de Leone. C'est pas complètement faux (et même très flagrant de El Mariachi) mais non plus vrai tout le temps. Contre exemple ? Desperado II, bombe de l'année 2002 !! En effet, ici, Rodriguez qui commence à décliner (Spy Kids) se lâche complètement et rend un hommage flamboyant au cinéma qu'il affectionne. En résulte un film de genre complètement barré mais foncièrement sympathique. C'est aussi un de mes films de chevet, donc voilà, j'avais envie d'en parler.

Premièrement, Desperado II commence avec un bref (mais spectaculaire) rappel de l'énergie du précédent opus dans un prologue plutôt spectaculaire avec lequel Rodriguez semble nous dire "Coucou me revoilà" !
Ce come-back est d'autant plus fun que l'on y retrouve la joyeuse équipe qui nous avait procuré tant de bonheur en 1992 et 1995, date de sortie des deux précédents épisodes.

Mais en plus de "prendre les mêmes et recommencer", Rodriguez s'octroie un casting quatre étoiles : Mickey Rourke (qu'il retrouvera plus tard sur Sin City), Salma Hayek (plus belle que jamais), Eva Mendes (son premier bon film), Willem Dafoe (terrifiant, comme toujours) et Danny Trejo (pour changer).

Sans oublier Johnny Deep !! Soyons clair d'emblée, je n'aime pas cet acteur, mais ici, il trouve un rôle de salaud à la mesure de son talent, que je n'avais pas encore mesuré (à part quelques petites fulgurances çà et là dans Donny Brasco par exemple).

Evidement, Rodriguez joue ici sans arrêt la carte de l'excès (on peut voir Johnny Deep arracher un document secret de l'oeil crevé d'un cadavre en "le remerciant de ne pas avoir mit le document dans son cul", ce même Johnny Deep, décidément très en forme, aller tuer un cuisinier sous prétexte que sa cuisine est "trop bonne" et afin de "rétablir l'équilibre dans le pays", ou bien deux gardes discuter de quelle façon il vont torturer un agent de la CIA en se rappelant chacun leur souvenir de torture...) et rajoute à chaque fois de l'humour noir entre deux passages romantiques avec un Banderas un peu planplan quand il joue de la guitare avec un air de demeuré, mais bon, c'est toujours mieux que lorsqu'il fait des pompes sous les yeux de Hopkins dans Le Masque de Zorro, hein ?

Au fur et à mesure que l'intrigue progresse, elle se complique, on découvre des traîtres tous plus salauds (et parfois sensibles... vous comprendrez) les uns que les autres et une image de président du Mexique sous la forme d'un gros benêt complètement hébété. Mais le crescendo ne s'effectue pas seulement du point de vue d'une intrigue se compliquant mais aussi de celui d'une violence beaucoup plus présente que dans les autres opus. Bon, après, on a pas affaire à un film-choc, à la Horde Sauvage de l'an 2003, mais ceux qui pourrait être choqué par un homme se faisant crever les yeux à la perceuse, bon, faudra y réfléchir à deux fois.

Mais incontestablement, si Desperado 2 est pour moi si génial, inventif, voire fascinant, c'est pour sa dernière demi-heure...inénarrable ! Cette demi-heure est occupée par le "fucking coup d'état" comme dit le chauffeur de taxi. Et ce coup d'état a lieu lors d'un jour spécial : le jour des morts (non, ils ne vont pas voir un film de Romero. Ok c'est lourd) où toute la ville se déguise et porte des têtes de morts, ce genre de choses. Et quand ces gars-là déguisés en hamburger pour vers de terre se font brûler vifs, saisissent des mitraillettes, se font couper les bras et hurlent comme des fous dans les rues d'une ville tout droit sortie de Et Pour Quelques Dollars de Plus, ça procure un choc de dingue.

Ça peut paraître idiot, mais je trouve que la fin rappelle aussi quelque peu le cinéma de Jodorowsky. Notamment le fait que le jeune garçon qui aide Johnny Deep à s'orienter une fois qu'il est devenu aveugle peut remettre en mémoire le jeune garçon "faisant" les bras de sa mère dans Santa Sangre. Et le film est plein de petites références comme ça, qu'un cinéphile aguerri s'amusera bcp à retrouver.

Par conséquent, Desperado 2 n'est pas la série B limitée que l'on croit. Ce n'est pas Machète avant Machète. C'est un vibrant hommage à un cinéma disparu, un chant de signe d'un amoureux, d'un amoureux du film de genre. C'est aussi ce qui rend ce film si sympathique, poignant. Et c'est ce qui en fait une merveille.

Et puis encore une fois, il faut avoir vu une fois dans sa vie Deep aveugle et portant des boots, un pantalon et une veste noire dézinguer deux gardes et son ex-maîtresse (Eva Mendes, répugnante au possible).

Bref, une pièce unique, et le meilleur film du cinéaste. Un grand "masterpiece" !

Note : 17.5/20

On remarquera la stupidité du titre en francais, c'est le troisieme film de la trilogie et ils appellent ca Desperado 2 !!

Inférieur au premier, mais ça reste un bon divertissement, 3.5/5.

Le meilleur de tous, avec un vrai scénario, une intrigue captivante et sérieuse (enfin...) qui donne au film une ampleur, un vrai suspense !
Deep joue comme un dieu un rôle entre Oeidipe et Edward, dans un film dingue et foutraque aux scènes d'actions pleines d'inventivités !

Desperado et El Mariachi n'ont plus qu'à aller apprendre à jouer de la guitare !!