Persona

Persona

COMMENTAIRES

C'est dommage pour la fin parce que je ne la comprend pas alors que le reste du film était vraiment grandiose et que je n'ai pas toute les réponses. Faut dire aussi que je l'ai vu en vo sous titré anglais et ça n'a pas aidé. Ma note mériterait certainement mieux si je le voyais en français. 3.5/5.

Un très grand film psychanalytique aux procédés formels novateurs, perturbant et fascinant. "Persona" exige du spectateur une rigueur et une attention particulières afin de comprendre son propos général et de percer quelques-uns de ses mystères.
Un film d'une densité vertigineuse, surtout par rapport à sa courte durée, profondément réflexif et déroutant sur sa façon de mettre en scène la dualité.

Un film captivant et plein d’ambiguïté.

Un des plus grands films de Bergman, à moins que l'on ne se livre à faire des comparaisons. Certes, il y a eu plus riche en terme de sophistication et de thèmes abordés dans sa filmographie protéiforme mais dans celui-ci, la mise en scène, les jeux d'ombres et de lumière, l'atmosphère générale, le talent des deux actrices principales et, pour le fond, la qualité du traitement de cette relation aussi fusionnelle qu'antagoniste en plus des éléments symboliques et allégoriques de certains plans ou séquences parfaitement placés sont si extraordinaires qu'il mérite amplement de faire partie des chef-d'œuvres du septième art.

certainement un des films les plus captivants que j'ai pu voir. C'est un mot galvaudé mais pour le coup là, chef-d'oeuvre.

4 commentaires pour persona,3658 pour X men Days of Future merde Outch sa fait mal

Il est étrange de voir que David
Lynch n'ait jamais, à ma connaissance, cité Persona (et à moindre
échelle le film suivant de Bergman, L'heure du Loup) dans ses influences
sur son travail au cours de ses différents entretiens. En effet, ce
film comporte énormément d'éléments que l'on retrouvera de près ou de
loin dans Mulholland Drive ou Lost Highway, deux des incontestables
chefs-d’œuvre du réalisateur d'Elephant Man. En même temps, celui-ci
n'a, par exemple, jamais cité Kiss Me Deadly de Robert Aldrich, et
pourtant là encore l'ascendant est assez flagrant. L'ami Lynch aime
certainement, à l'image de ses films, être nébuleux et tordu dans ses
déclarations et ses intentions.

Bref, assez disserté sur le
cinéaste américain pour se concentrer sur cette œuvre culte et
formellement impeccabe d'Ingmar Bergman. L'immense maître suédois,
figure de proue du cinéma d'auteur complexe et métaphysique, signe là un
huis-clos étrange et fascinant où une charismatique actrice soudain
frappée de mutisme et sa jeune infirmière aussi naïve que bavarde se
retrouvent seules dans une maison au bord de la mer pour la
convalescence de la première nommée. Progressivement, la complicité
entre les deux femmes va se transformer en une attirance physique, puis
faire un violent tête-à-queue pour se transformer en une sorte de
face-à-face psychologique où les valeurs seront inversées. Tout ira
alors progressivement vers la confusion la plus totale, et le violent
trouble de l'identité et de la personnalité ressenti par les deux
personnages n'en sera qu'accentué. Le spectateur aussi est déboussolé,
tout autant qu'intrigué. Cela justifie mes propos donnés en préambule :
on voit bien là les similitudes avec le futur travail de Lynch.

Extrêmement
minimaliste dans ses décors et sa photographie, ultra-soignée dans ses
choix de cadrage et de mise en scène, Persona a également tout du film
expérimental, en témoigne sa brillante introduction complètement
hallucinante et hallucinée, où, mêlant en même temps de brèves images
horrifiques et enfantines, crues et légères, Bergman se laisse aller à
des dérives visuelles nées un peu plus tôt dans son esprit tortueux au
cours d'un glauque séjour à l’hôpital. En même temps, et comme il le
fait très souvent, celui-ci met son travail en abyme, et ne cesse de
nous rappeler que nous regardons un film. Les actrices, tout comme lui,
abattent sans cesse le quatrième mur, brouillent les pistes entre
réalité et fiction. Liv Ullmann, comédienne fétiche du cinéaste suédois,
et son quasi-double à l'écran, l'excellente Bibi Andersson, donnent
pleinement corps à ce rude combat psychologique entre ces deux femmes à
la fois si proches et si opposées.

Persona marque de plus un
tournant important dans la filmographie de Bergman dont la carrière
commençait à s'essouffler dans les années 60 et dont les œuvres étaient
de plus en plus critiquées. Avec ce film abstrait, viscéral et très
sombre, à l'ambiance quasi-surnaturelle, il réalise un incroyable coup
de maître empreint de folie artistique et de liberté créative qui
marquera des générations entières de cinéphiles et de cinéastes.

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Le meilleur film de Bergman, un chef d'oeuvre absolument dans l'histoire du cnéma

genial, le meilleur de bergman, assurément