Le Brigand bien-aimé

Le Brigand bien-aimé

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Il faudrait revoir la légende de Jesse James interprétée à d'autres époques pour mieux noter celle-ci, très années cinquante. Bertrand Tavernier défend cette version dans les suppléments au dvd, non sans son petit sourire : il rappelle que, dans la réalité, les deux frères étaient "des bouseux". Robert Wagner "bien trop mignon" pour le rôle, fut imposé à Nicholas Ray par le producteur : Une chance, ils s'entendirent, l'acteur au physique de séducteur ayant eu l'excellente idée d'intérioriser son jeu... Hormis ces enjolivures hollywoodiennes (qui froissent à l'entrée du film et dont Nicholas Ray aurait bien voulu faire l'économie), l'histoire s'avère prenante, grandiose même par moments (ces envolées à l'image, les scènes "aux petits oignons" entre les deux frères).