WarGames

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COMMENTAIRES

Alors que le monde informatique et des technologies associées se développent en ce début des années 80 et, en pleine guerre froide, le métrage a le mérite d'alerter sur les dérives, notamment du piratage. Mais par un adolescent depuis sa chambre, jusqu'au système de défense et militaire des États-Unis, le traitement du propos est bien naïf et surtout irrationnel! On assiste alors à une forme de nonchalance, à toute l'absurdité humaine et à une escalade de perte de contrôle des adultes. Dans ce film daté, le 1er rôle est tenu par un jeune débutant promis à ce qui aurait dû être une grande carrière, M. Broderick.

Je n'ai pas aimé ce film. En effet, si le synopsis est intéressant, je l'ai trouvé plutôt mal exploité...Le film aurait gagné à être plus mystérieux, à se centrer un peu plus sur l'intelligence artificielle, et à présenter les enjeux plus progressivement. Ici, paradoxalement, on a un film qui alors qu'il est plutôt lent et poussif, nous fait comprendre là où il veut en venir trop rapidement. Bref, le film n'est pas sur le bon tempo, le rythme n'est pas le bon. Si le personnage principal est original (un geek), les personnages secondaires sont soit ridicules soit inconsistants. La palme revient à la petite amie du personnage principal, qui ne comprend pas les choses rapidement (euphémisme). Donc au total on a une très bonne idée mais qui est mal exploitée, c'est dommage...

Étonnant, le plaisir de revoir ce film, la guerre froide menaçait. Cependant l'ambiance de ce film prête à une certaine nostalgie...

Qu’est-ce que ça peut bien donner la version tean-movie 80’s de SF trente ans après les faits ?

La belle surprise, c’est que ça se tient plutôt bien, le mélange est assez digeste, avec un Mathew Broderick toujours aussi à l’aise en adolescent représentatif gentiment beuzenot mais à qui il ne faut pas chercher les morpions dans la tête, quelques scènes inutiles ou à rallonges qu’on oublie vite mais surtout un vrai chouette suspense qui se tient agréablement jusqu’au bout…

Nous ne sommes plus à l’époque des missiles de Cuba mais la guerre froide est encore bien présente nous rappelle gentiment le portrait de Reagan fiché je ne sais où, et ça marche une fois de plus, avec toute une tension de salle de commandement, des petits bidules qui clignotent, des militaires bougons et demeurés, des scientifiques hystériques et demeurés, que du bonheur…
Nous sommes juste après Tron, c’est la préhistoire du héros hacker qui passe son temps sur les bornes d’arcade, c’est mignon comme tout, je ne comprends déjà rien et ça explique probablement que j’ai abandonné l’idée dès ce moment-là mais on reste dans la bidouille électronique, ce qui est quand même le niveau du dessus, avec un petit côté tactile qui entraîne l’adhésion plus facilement que des lignes de codes…

Je ne sais pas du coup comment un gosse d’aujourd’hui peut percevoir une vision informatique aussi éloigné de ce qui fait son quotidien, mais l’essentiel est ailleurs, le grand avantage des films des 80’s sur les décennies qui vont suivre, c’est qu’on a encore le droit parfois à des réalisateurs qui savent filmer normalement, à des monteurs sobres, à des scénaristes qui font des pauses entre chaque intraveineuse et c’est très reposant…

Ici, John Badham remplace Martin Brest pour notre plus grand bonheur et même si le réalisateur de la Fièvre du samedi soir s’est un peu noyé dans la comédie policière dans la décennie prodigieuse qui s’ouvre, c’est toujours avec un minimum de métier bienvenu qui permet de profiter pleinement du machin en court.

Efficace, plus malin qu’il n’y parait, touchant parfois, le film arrive plutôt bien à faire oublier ses grosses maladresses dans le charme des téléphones dévissés et des tiroirs forcés, histoire de ne pas gâcher les enjeux plus sérieux qui se cachent derrière, et franchement, ça a tellement l’air de n’être plus possible aujourd’hui que ça incite à la générosité…

film trés original contrairement a cette epoque qui se contente avec un poil dans la main de reprendre de vieux films...AUCUNE innovation

Le film a pas si mal vieilli je trouve bien sur les bécanes comme ils le disent si bien dans le film ne sont plus d'actualité depuis bien longtemps mais pour le reste c'est pas mal. L'histoire est bien même si ça manque de rebondissements par contre j'adhère au thème sur le piratage et l'informatique ça fait plaisir de voir ce qui se faisait à l'époque. 2,5/5

non. c'est non, c'est tout.

1983, une époque lointaine où internet n'était une réalité tangible que pour une poignet de scientifiques et quelques militaires.

C'est peut-être parce que j'ai du le regarder une bonne dizaine de fois quand j'étais gamin mais les voix françaises ne me choquent pas, j'y suis habitué... d'ailleurs, en le regardant 20 ans plus tard, je me souviens tjrs des répliques et de leur voix... :)

Ensuite, évidemment qu'il a vieilli... mais mal vieilli ? Je ne crois pas... Tron a bcp + mal vieilli...

C'est peut-être la nostalgie de mon tout premier ordinateur, de mon premier lecteur de disquettes 5"1/4... des premiers programmes que j'ai développé en QBASIC sous MS-DOS 5.0 où je m'imaginais en train de pirater mes notes à l'école en me connectant à l'aide de mon tout premier modem (un 14,4k ... xD) ... quoi qu'il en soit, je suis en train de le revoir en ce moment même et je passe un bon moment... :)

le film a mal vieilli...les ordinateur du film pesaient chacun 50 tonnes...eh oui epoque des dinosaures....mais l'idée de depart est tres bonne...

Très bon film de science-fiction qui possède toutefois quelques ratés dont celui d'avoir des voix françaises des personnages qui sont atrocement horribles (il est donc peut-être préférable de le voir en VOSTFR) ! Pour le reste, ce film que l'on pourrait désormais catégoriser de "old school" reste très sympa dans son genre. Nous suivons ainsi les mésaventures de deux jeunes ados qui n'avaient d'autres ambitions que de s'amuser dans un monde plus adulte. Ce film se croise davantage avec l'histoire du Docteur Folamour mais avec une trame plus "accessible" pour les 12-16 ans.