Rio Grande

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COMMENTAIRES

Film le moins bon de la trilogie de la cavalerie US (le meilleur étant Massacre à Fort Apache) la faute au scenar "classique" et au fait que tout a été dit précédemment

Définitivement un John Ford qui accuse le poids des années mais qui se suit sans déplaisir, et qui vaut avznt tout pour sa dernière demi heure de charge héroïque

Film assez convenu (normal, c'est du Ford) mais John Ford sait mieux que nul autre filmé des scènes d'actions dans un western.
Bon mais pas exceptionnel. 3.5/5.

Le respect des traditions passe dans les films du M-O, en Inde, dans les pays d’Afrique du Nord ou Sub-sahariens, au Japon et j’en passe, mais dès que c’est aux E.U., dès que c’est les traditions chrétiennes, catholiques, occidentales, pionnières (avec lesquelles je ne suis évidemment pas d’accord sur le fond - de la même façon qu’avec celles des régions susmentionnées), ça fascine plus personne, le respect disparaît, la haine et l’indignation surgissent. Au-delà de la chronique d’une société trépassée (pour le mieux, je le redis), Ford est un grand cinéaste de l’espace, de l’Ouest américain, un précurseur à sa manière du slow cinéma, contemplatif, méditatif ; un conteur fantastique des relations humaines (presque exclusivement masculines, c’est vrai), de l’amitié, de l’amour, de la mort, de la jeunesse, de la vieillesse, des laissés pour compte, de la gloire déchue, etc.

Surprenant que ce film ait encore autant d'admirateurs inconditionnels. Le rôle de la femme "gardienne du temple" cantonnée plus ou moins à laver le linge, "faire joli" lors des réceptions, s'occuper de l'éducation des enfants pendant que les hommes s'occupent de choses "sérieuses" (comprenez: la guerre) aurait de quoi faire bondir les moins militantes des féministes. La vision "noble" de l'armée à qui l'on pardonne et justifie toutes les incursions en pays neutre sous prétexte d'aller exterminer de "vilains" sauvages (que l'on a poussés à le devenir, soit dit en passant) dans une région appelée pour l'occasion "territoires indiens" et ce, malgré la promesse faite, aurait également de quoi faire grincer des dents les moins pacifistes des alter-mondialistes. Enfin, la vision "tu seras un homme, mon fils" malgré son côté un tantinet tarlouze (le torse nu et luisant, lançant des grands coups dans le vide avec ses petits poings crispés ou encore tirant un coup (de fusil) dans le fion d'un de ses camarades) a aussi de quoi faire hurler de rire. A ceux qui me diront: "pôv' con, c'est du John Ford, c'est bien filmé, c'est John Wayne, une légende, on ne crache pas sur des mythes!" je répondrais que les meilleurs films de propagandes staliniennes de la même époque n'ont jamais été considérés (et de loin!) comme des chefs-d'oeuvre, alors que quand c'est américain, c'est différent. En quoi? çà...
2/5