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COMMENTAIRES
Une superbe critique qui revient sur les films des Wachos (et donc de Speed Racer) : https://www.lemagducine.fr/...
C’est là qu’intervient leur fameux échec au box office (et ce n’est pas le dernier) : Speed Racer, qui est un film Wachowski pur jus avec tout ce que cela contient en terme de thématique (capitalisme, liberté, définition d’un soi, autoritarisme des règles, amour) et de visuel exacerbé (manga, montage épileptique, surimpression, couleur criarde et fluorescente, cadrage magistral).
Sauf que d’un coup, on quitte un monde baroque, cyberpunk et adulte pour une épopée dite familiale, amusée, singeant le monde du jeu vidéo (Wipeout Fusion) et jusqu’au-boutiste dans sa manière de rendre immersive et lisible des scènes de courses endiablées et virevoltantes. Malgré le fiasco du film, tant au niveau du public que de la critique qui fut assassine, la marque des réalisatrices est présente : cette idée de rassemblement un peu naïve dans la genèse d’une création, cette détermination à enfreindre les règles pour s’accomplir, cette connexion entre les êtres et les arts pour faire surgir leurs identités disparates et faire face à une société américaine délavée, grisâtre, consumériste et individualiste.
Cependant, Speed Racer, avec le temps commence heureusement à voir s’écrire ses lettres de noblesse et à être défini comme un film culte, et démontre qu’à l’époque les sœurs Wachowski avaient mis en place un véritable tour de force : un film hollywoodien dégénératif, un Blockbuster américain au budget conséquent (plus de 100M) et qui ne mise que sur sa puissance évocatrice de l’expérimentation. Il est rare de voir de nos jours des films avec ce même extrémisme identitaire dans les joutes des grandes productions : à l’exception peut-être de Mad Max Fury Road de George Miller, Gravity d’Alfonso Cuaron ou même Dunkerque de Christopher Nolan. Mais Speed Racer n’était pas qu’un simple coup d’essai isolé et regretté.
https://www.youtube.com/wat...
J'avais oublier mais la Soundtrack du grand Michael Giacchino (Lost, The Incredibles, Mission Impossible 3/4, Star Treck, UP), est tellement génial.
Uns de c'est meilleur travaille.
Les soeurs Wachoswki sont surtout connues du grand public pour leur trilogie Matrix et l’aventure initiatique de l’enfant prodigue, Néo. Mais en 2008, vint au jour Speed Racer. Un long métrage ludique et créatif comme on en voit peu de nos jours. Film qui fut boudé à sa sortie, mais qui au fil du temps montrera sa réelle valeur: celle qui dépasse l’ombre des films cultes, pour devenir celle d’un grand film.
Rares sont les blockbusters aussi généreux dans leur ambition visuelle, aussi indépendants dans leurs notes d’intentions et aussi fédérateurs dans leurs thématiques.
Mais Speed Racer, décrié à sa sortie, fait partie de la race des grands, aux côtés de Fury Road de George Miller ou même du nouveau SpiderMan New Génération dont les travaux des Wachowski sont une grande influence.
Ce genre d’œuvre qui ose avec ses courses d’automobiles incroyables de vitesse et d’originalité, et qui au lieu de nous divertir bêtement n’en oublie pas de développer son intrigue (le mystère autour du frère) et l’ampleur de ses personnages (le père), nous divertit tout en pouvant nous faire vivre un voyage esthétique à travers le regard de deux passionnées du cinéma et qui ne donnent aucune limite à leur inventivité, parfois dégoulinante de kitsch, sans que cela fasse mauvais gout une seule seconde. Toutes leurs influences, notamment celle du jeu vidéo et de cinéma, sont complètement ingurgitées par Speed Racer pour nous livrer un spectacle jubilatoire. Un grand moment.
Revu la bête.
L'un des boulot les plus aboutie d'une transposition (d'un DA, comics book ou manga), d'un médium sur le grand écran.
Les Wachowski livre une petite bombe (après leur trilogie culte Matrix...tout autant décrier), dans l’indifférence. Sans compter un univers visuellement époustouflant (encore aujourd'hui), un propos politique plus élever qu'il n'y parait, des perssonage charismatique, et un casting 4 étoiles qui achève cette oeuvre devenu culte (avec le temps), mais oublier par certains...
5/5
Les coulisse d'une "scène" culte : https://www.cloneweb.net/ac...
Le point le plus remarquable et sur lequel Speed Racer diffère complètement de n’importe quel blockbuster ou film en général est sa narration.
Les quinze premières minutes sont édifiantes à ce niveau-là, et parviennent à montrer une course complète du personnage principal tout en le présentant lui, sa famille, sa petite amie, en exposant les angoisses de chacun, leur passé, leur attachement respectif à la course et le projet général de l’œuvre.
Cette réussite, et la fluidité qui tient tout le récit, sont dues à une invention originale qui provient du mélange inédit entre montage, compositing et photographie.
Une sorte d’hybride que le superviseur des effets spéciaux John Gaeta a surnommé « editography », comme mélange de « editing » (montage) et « cinematography »(photographie). Zach Staenberg, monteur de toujours des Wachowski, explique leur vision durant la pré-production : « Ils étaient intéressés à l’idée d’utiliser le compositing d’une façon encore jamais vue auparavant. »
Leur point de vue se basait sur le fait que chaque élément allait être filmé séparément et avec une netteté absolue. Cela leur permettait par la suite de composer les images et les scènes au montage de n’importe quelle manière.
Dans cette vidéo, ont parle d'une des meilleur adaptation de Manga (avec Crying Freeman ^^) :
https://www.youtube.com/wat...
citer
"Enfin vu "SPEED RACER
Hé mais comment ça tue. Cette claque visuelle des enfers, je suis encore trop scotché pour analyser le tout mais wow.
Ce respect du matériel original, allié à la puissance de la tech de l'époque...c'est dingue. Vraiment dingue.
Frissons partout."
Et bien quand je vois (encore), les notes spectateur (et même de la presse...), j'en ai mal au fesses. Tant, bien d'autres gros blockbuster ULTRA formater atteigne des notes stratosphérique. Mais pour un film qui non seulement est personnel, a sont propre "style", inédit. Chose rare dans ce domaine, et déborde d'amour non seulement pour les amateur du manga (et de la culture japonaise)....mais tout simplement en matière d'adaptation. Ce film se place dans les plus aboutie et les plus fidèle. Et pourtant il se fait bouder comme jamais !
Et non ce film n'est pas enfantin....mais bien pour TOUTE la famille. Faut pas tout confondre la. Comme pour des Pixar, qui peut aussi bien parler au enfants qu'au adultes. Les gens aime autant adoré que détester les chose (surtout ceux qui sortent du lot). Et lui n'a pas eu la chance de s'imposer (sortie bien trop tôt peut étre).
En tout cas, un visuel qui marque encore les esprit (RPO dernier de Spielberg me fait grave penser a lui sur certaine scène du film...sans en étre la copie bien sur). Un casting réussi, avec une histoire universel avec de belle valeur, auquel tout le monde peut s'attacher. Et des course poursuite TITANESQUE, jamais vu auparavant !
4,5/5
esthétiquement très beau (c est indéniable) mais c est un film pour enfant (et c est aussi indéniable) > j ai tout de même passé un agréable moment grâce à la légèreté de l histoire , la photo exceptionnelle et le casting 4 étoiles ... je ne souhaite néanmoins plus le revoir (car trop enfantin) mais les "Wachowski" sont des Maîtres de l image !
ce film coloré comme un paquet de Smarties, est magnifique et délicieux. C'est la première fois que je mets 4 étoiles. les frères W se sont éclatés et je les en remercie
Sous-estimé et injustement critiqué : on retrouve des défauts propres au cinéma des Wachowski, dont un méchant bien cliché il faut dire, mais j'ai adoré l'aspect expérimental avec les aplats de couleurs et l'hommage rendu à la culture japonaise et aux cartoons américains à travers l'humour, l'esthétique et les personnages, et surtout il y a John Goodman.
4.5/5
110.000 entrées en France!
Les Français sont lobotomisés! Drogués aux comics de Marvel/DC Comics et aux séries sans saveurs de CBS (les Experts, NCIS etc)
La méga claque .... ENfin un film qui ose nous livrer un univers ou et coloré, et qui le fait bien.
Bien meilleur de ce dont à quoi je m'attendais, mais j'aurais préféré un autre accompagnement musicale et, travaillé par couche d'images, ça nuit quelque peu aux scènes d'actions. Reste tout de même un film plus profond qu'il en à l'air.
Un chef-d'oeuvre à regarder en bi-programme avec "Scott Pilgrim -vs- The world" avant de pleurer pour constater que les films les plus représentatifs de la geek culture se font laminer la gueule par le public dont beaucoup de gens qui disent représenter cette "geek-culture"
J'ai vraiment adoré ce film ! Haletant et tout en couleurs ! On aime ou on n'aime pas ! Dommage que ça n'est pas marché !
Les fans de manga apprécieront surement. Les autres, passez votre chemin. Le film assure entièrement son style, même si je n'ai pas aimé je ne doute pas que beaucoup apprécieront. Ce n'est pas un navet. Le problème pour les frères Wachowski, c'est que ce film sort après Matrix. Les deux films n'ont rien à voir, mais le chef d'oeuvre Matrix a tellement marqué les esprits que tout le monde va attendre beaucoup des brothers.
Dans son style, ce film est excellent, mais il faut aimé... difficile de donner une note, on aime ou on déteste.
La plupart des critiques négatives me laissent perplexe. Critiquer le côté flashy peut se comprendre, c'est un choix assumé qui a été pris, j'admets qu'on puisse ne pas apprécier. Par contre prétendre que l'intrigue est enfantine (si c'est coloré c'est enfantin ? C'est ça ?) voire même inexistante... c'est simplement du mensonge ou un pur prétexte pour trouver une raison de ne pas aimer autre que le style visuel.
Super film, graphiquement incroyable ! Une oeuvre d'art visuelle , à voir et à revoir ! On ne s'ennuie pas et c'est bien là l'essentiel ! Merci aux frères Wachowski ! C'est pas un film mais une expérience que chacun estimera selon son ressenti ! On adore en tout cas !!!
Après Cloud Atlas que j'ai adoré malgré les avis partagés, j'ai voulu essayer Speed Racer que j'avais délaissé après avoir lu des critiques très mauvaises. Il faut un temps d'adaptation aux décors quasi fluorescents, mais le film a une forte personnalité. Ce pourrait être l'éloge des jeux vidéos, de la superficialité, mais le tout avec beaucoup de second degré. Un cinéma presque rococo qui s'assume et toujours des scènes émouvantes, un art de filmer qui comme l'art de conduire, devient une exultation jouisseuse. Bref, ce film est loin d'être un navet comme l'avait dit la presse, il y a une volonté créatrice, la volonté de faire des films de caractère et c'est ce que j'aime dans le cinéma ; malheureusement les films atypiques et personnels, deviennent rares et ne sont plus aimés du public qui veut des produits formatés. Dans ce contexte, merci aux Wachowski de garder leur âme et leur folie.
Pour moi, un chef d'oeuvre. Alors certes, le scénario est bateau (mais pas pour autant nul), les acteurs ordinaires (mais pas pour autant nuls, eux non plus), mais il y a de l'humour, de l'action, et même un message que je trouve fort sur la capacité de l'homme à se dépasser... Mais surtout, ce film est une immense leçon de cinéma, des références dans tous les coins qui poussent à voir et à revoir ce film ! Visuellement, mais quelle claque ! Rarement un film n'aura aussi bien vendu et justifié son support (le blu-ray), une perfection absolue, une recherche constante plan par plan au niveau couleurs, effets, situations. Le visuel de ce film arrive à nous faire croire en l'imaginaire, en l'irréel, à nous plonger dans un univers totalement délirant et pourtant cohérent. J'ai lu dans un post qu'il fallait avoir de l'imagination pour voir ce film, j'ajouterai qu'il faut avoir gardé son âme d'enfant, cette capacité à s'émerveiller et à se laisser transporter par le film.
Avant les frères (et soeur ?) Wachowski, on avant déjà transcrit des film en dessins-animés, voire mélangé les deux (Roger Rabbit), mais jamais on avait, avec une telle ingéniosité et dans un tel respect du genre, fait d'un dessin-animé un film. Merci à eux pour ce chef d'oeuvre. 5/5
Ce film est très agréable à regarder même si le scénario n'est pas à tomber de sa chaise. Ça fait un peu comme dans Avatar, un scénario relativement basique, mais avec un monde et des décors magnifiques. Tout tourne autour de la course de voiture, et le personnage principal est très attachant ! Dans ce film nous assistons au combat de Speed un jeune homme près à tout pour aller jusqu'au bout de sa passion et qui fait tout pour dénoncer les tricheurs qui ne pratiquent les courses que pour de l'argent. Les musiques de Michael Giacchino (Mission Impossible, Ratatouille, Là-Haut) ne sont pas magistrales en soit à part celle de la scène finale qui est grandiose et qui peut aller jusqu'à vous donner des frissons ! Je vous conseil ce film, qui est facile à regarder et qui offre une expérience visuelle très belle.
Là ou Cameron, avec Avatar, exploitait le numérique pour au final ne faire qu'un cinéma classique voire primitif (mais pourquoi pas, après tout...), les Wachowsky cèdent à ce déluge visuel, orgiaque et parfaitement vain. Tout est avalé par le virtuel : intrigue, personnages, rôles (Melvil Poupaud, emporté par l'avalanche visuelle du rallye, perd de vue son rôle de présentateur anglophone : "Putain de sa mère, il a un flingue !"), il ne reste plus qu'une coquille vide de couleurs, de distorsions, servie par un montage d'une intensité et d'une excentricité rare. Le réel, la fiction, le virtuel, toute cette philosophie de comptoir est anéantie au profit d'une seule et unique vérité : celle du numérique, qui trouve en la matière cinématographique son seul moyen d'expression, de vie. Les Wachowsky instauraient en Matrix une distance entre la fiction (leur soi disant "réel) et le "virtuel"(les combats abstraits, la malléabilité visuelle de la "matrice"). Car, malgré leur fascination pour le numérique, ils avaient une certaine peur que celui-ci n'envahissent la narration, le récit. Dans Speed Racer, ils se décident enfin à laisser libre cours à cette expression nihiliste, cette coquille vide de beauté insensée, sans passé et sans futur. Les livres d'histoire du cinéma citeront Cameron comme le "pionnier du numérique", c'est pourtant les Wachowsky qui ont fait exploser les limites instaurées à cette forme d'expression avec Speed Racer.
Magnifique film des Wachovski! Moi j'ai beaucoup aimé, et effectivement, apparemment soit on adore, soit on déteste ! Mais il ne faut pas dire que le film est nul!
tellement coloré et plein d'effets spéciaux "tape-à-l'oeil" que ca finit par piquer les yeux. les frères Wachowsky ont du fumer un truc puissant pour en arriver là...
[url]http://www.voxmakers.fr/?p=12[/url] à partir de 6 ans, ouais ouais ;) histoire simpliste, hum hum ^^
J'avais dû le voir 2 fois il y a bien longtemps et même aujourd'hui après avoir grandi je trouve que le film est vraiment bien.
Je ne sais pas pourquoi mais l'histoire du grand frère me prend aux tripes et l'intro du film et des perso me met directement dedans.
Un film original dans l'aspect, un scénario pas si basique que ça vu le résultat de l'oeuvre, on sent la maîtrise de bout en bout.
Maintenant après avoir grandi les passages "humour" avec le gamin et le singe font un peu tâche par moment, peut être le film aurai gagné en Etoile s'il avait été plus sombre comme le voulait l'histoire de son frère.
Mis à part ça c'est un 3.5/5 ; le film véhicule (sympa le jeu de mots) de très bon messages concernant la famille (je trouve ça vraiment réussi et touchant), ainsi que des messages sur le rapport à l'argent et tout ce qui s'en suit.
Bon film dans l'ensemble 👍