Le Prince de Hombourg

Le Prince de Hombourg

COMMENTAIRES

(...) Il y a de l’onirisme dans le drame de Hombourg tel que proposé dans le cas présent. La plupart des scènes se déroulent d’ailleurs dans une demi-obscurité bienveillante, qui dissimule tout et laisse songeur. A la lumière des torches, le visage du prince est blême et vague. Bellocchio capture un romantisme mélancolique tout Allemand, dans les démarches, dans le rythme des voix, dans les uniformes pompeux et le froissement du simple tissu qui recouvre le prisonnier dans sa geôle. Son approche est très picturale, les tons vaporeux, les pigments doux. Que l’on cherche ailleurs les couleurs éclatantes. Dans cette région germanique aux accents du sud de l’Europe (la langue du film restant l’Italien), il n’y a que la brume des champs d’action et les soupiraux qui filtrent une lumière tremblante. (...)

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