Comme Dino Risi ou Pietro Germi, De Sica, oui, nous donne à voir une comédie féroce ayant comme sujet la nouvelle bourgeoisie italienne des années soixante, dépourvue de tout scrupule. Mais son regard empreint d'humanité, napolitain qu'il est, parfois fait la différence, Sordi aime sincèrement sa femme, et pourtant il n'y a vraiment pas de quoi ! A l'heure de se coucher, sérieusement il lui demande si elle l'aimerait même sans un bras, elle rit de goût, touchée à son tour, vient au lit, calme toi, lui dit-elle, elle l'accueil dans ses bras. Cette scène est si belle, si vrai, au delà de toute hypocrisie l'amour et la tendresse demeurent quelque part, tous les deux sont victimes d'un bien triste système de valeurs. Et avec quelle tendresse les enfants sont filmés, très brièvement, cela c'est du vrai De Sica. Il accomplit l'exploit de montrer Sordi, , dont on connait aucune relation féminine, réellement amoureux d'une femme, il contient son jeux et le magnifie. Gianna Maria Canale, plutôt obscure comédienne, reine des péplums, joue très bien son rôle de femme belle et conformiste, finalement insignifiante. La musique de Piero Piccioni accompagne le film de manière très pertinente. Ce film est une très belle surprise, il montre la versatilité de ce grand metteur en scène, qui passe du néoréalisme é la comédie italienne avec un grand talent.
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Comme Dino Risi ou Pietro Germi, De Sica, oui, nous donne à voir une comédie féroce ayant comme sujet la nouvelle bourgeoisie italienne des années soixante, dépourvue de tout scrupule. Mais son regard empreint d'humanité, napolitain qu'il est, parfois fait la différence, Sordi aime sincèrement sa femme, et pourtant il n'y a vraiment pas de quoi ! A l'heure de se coucher, sérieusement il lui demande si elle l'aimerait même sans un bras, elle rit de goût, touchée à son tour, vient au lit, calme toi, lui dit-elle, elle l'accueil dans ses bras. Cette scène est si belle, si vrai, au delà de toute hypocrisie l'amour et la tendresse demeurent quelque part, tous les deux sont victimes d'un bien triste système de valeurs.
Et avec quelle tendresse les enfants sont filmés, très brièvement, cela c'est du vrai De Sica. Il accomplit l'exploit de montrer Sordi, , dont on connait aucune relation féminine, réellement amoureux d'une femme, il contient son jeux et le magnifie. Gianna Maria Canale, plutôt obscure comédienne, reine des péplums, joue très bien son rôle de femme belle et conformiste, finalement insignifiante. La musique de Piero Piccioni accompagne le film de manière très pertinente. Ce film est une très belle surprise, il montre la versatilité de ce grand metteur en scène, qui passe du néoréalisme é la comédie italienne avec un grand talent.