Les américains n'ont jamais été vraiment doués pour les vaudevilles, genre typiquement français à mon sens, et Henry Hathaway n'a jamais franchement été réputé pour la "grosse rigolade", loin s'en faut. "North to Alaska" est donc une comédie, doublée d'une romance qui n'échappe pas à la règle, son côté western servant plus de décor que de thème. Les acteurs semblent s'amuser, ce qui n'est pas toujours le cas du spectateur, malgré un début prometteur, avec dialogues à la Audiard et bagarre ponctuée de bruitages "cartoonesques". De plus, voir John Wayne minauder devant une donzelle ayant visiblement la moitié de son âge, c'est un peu comme de regarder un tableau de Rembrandt qu'il aurait peint à la truelle: c'est surréaliste. N'empêche que malgré la relative fadeur de cette adaptation d'une pièce de Brodway sans réelle originalité, le film se laisse gentiment regarder. Après tout, ce ne sont pas les soirées pluvieuses sans programmes télé intéressants qui manquent... 2,5/5
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Les américains n'ont jamais été vraiment doués pour les vaudevilles, genre typiquement français à mon sens, et Henry Hathaway n'a jamais franchement été réputé pour la "grosse rigolade", loin s'en faut. "North to Alaska" est donc une comédie, doublée d'une romance qui n'échappe pas à la règle, son côté western servant plus de décor que de thème. Les acteurs semblent s'amuser, ce qui n'est pas toujours le cas du spectateur, malgré un début prometteur, avec dialogues à la Audiard et bagarre ponctuée de bruitages "cartoonesques". De plus, voir John Wayne minauder devant une donzelle ayant visiblement la moitié de son âge, c'est un peu comme de regarder un tableau de Rembrandt qu'il aurait peint à la truelle: c'est surréaliste. N'empêche que malgré la relative fadeur de cette adaptation d'une pièce de Brodway sans réelle originalité, le film se laisse gentiment regarder. Après tout, ce ne sont pas les soirées pluvieuses sans programmes télé intéressants qui manquent...
2,5/5