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C'est probablement le meilleur film de Claude Sautet, l'un des grands cinéastes français. Avec un trio de comédiens au sommet de leur art !

J'aime beaucoup la sensibilité du personnage joué par Auteuil mais elle a fini par me lasser au bout d'une heure de film. Il manque une partie finale au scénario pour moi.
3,3/5

j'ai revu ce film ,qui colle quelques parts avec mon histoire personnelle ..Dur dur.Le regardant tel un bourrin,j'en sors meurtri.Je regarde de plus près,avec attention et je vois le jeu subtil qui m'échappait.Tout me semble énorme ,mais la fin: elle esquive une sourire devant l'aveu subtil qu'il "croyait n'aimer qu'une seule personne"."Elle jouera à Paris ,elle espère qu'il viendra la voir","il confirme intensément, elle l'embrasse tendrement,et le suis du regard en voiture..Est ce que cela reste un regret définitif,ou croit on distinguer quelque chose d'un "à bientôt" dans cette scène très précise?Le baiser du condamné ,ou l'espoir renouvelé:fin ouverte..Mais me re-voila bouleversé ,dans "mon univers de bisounours bien propret" ,28 ans après,alors que ces acteurs là deviennent des seniors !!!

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Ceux qui critiquent les longueurs n'ont rien compris au film

Beaucoup trop de longueurs dans ce film et trop de musiques dont il eut
pu être fait usage avec plus de modération. Un malaise persistant plane
tout le long de ce film somme toute assez banal et on s'ennuie, on
s'ennuie...
L'avant-dernier film de Claude Sautet, dont le principal mérite est le casting...

un beau film la période ou daniel A. enchainait les films de qualité digne de son talent (ma saison préférée, la reine margot, la séparation, le 8eme Jour...quasi introuvable en dvd...je l'ai en k7 et je m'en lasse pas....culte

(...) Tout comme le trio de Maurice Ravel qui ponctue tout le film, UN COEUR EN HIVER est une œuvre moderne, oscillant entre harmonie et dissonance. Comme deux accords discordants, les rôles masculins sont aux antipodes l’un de l’autre : l’un est brun l’autre blond, l’un mutique l’autre terriblement expressif. Ces deux hommes se complètent et emportent tour à tour les faveurs du spectateur tout au long du film. On balance entre l’attention de Maxime et la froideur énigmatique de Stéphane. l’extrême réserve de ce dernier produit une tension, une simplicité infinie qui épure le propos et l’intensifie. Comme aucun autre réalisateur, Claude Sautet capte dans les gestes quotidiens et les dialogues une intimité rare. Entre hommes, entre femmes, mais aussi et surtout dans la relation amoureuse, aucune place pour le superflu. La mise en scène est une mise en vie. Dans le cadre fixe, la « tension de l’âme » de Stéphane est omniprésente, intensifiée ici par Daniel Auteuil qui, par ses regards et sa posture, joue tout e nuance cet handicapé de l’amour. L’intrigue amoureuse réside presque entièrement dans cet être mystérieux, dont on ignore tout, qui joue à séduire, à être quelqu’un qu’il n’est probablement pas. Les sentiments de Stéphane apparaissent comme les mouvements du trio que joue Camille, tantôt doux et enveloppants, tantôt d’une extrême aridité, dissonants et rudes (...)

L'intégralité de la critique de Pauline, sur Le Blog du Cinéma

Film excitant sur le papier mais beaucoup trop conventionnel et mou pour être une réussite !! Il ne se passe pas grand chose et c'est un peu long sur la fin !! Le cinéma des années 90 a décidemment mal vieilli je trouve !

pas trop aimé, très lent, très mou, peu intéressant, ça endort et le fond d'histoire est somme toute creux, je me suis beaucoup ennuyé au cinéma...