La Rançon de la peur

La Rançon de la peur

COMMENTAIRES

On regarde ce film éberlué avec à chaque instant une incrédulité et une fascination devant la violence qui nous est montrée. Bref on n’en croit pas ses yeux! Même si le jeu volontairement outré de Tomas Milian a pour but de désamorcer cette ultra violence, il n’en reste pas moins que le spectateur que j’ai été s’est retrouvé pas mal secoué. Meurtres gratuits (nombreux), infanticide, viol, tortures, tout y passe.
D’autant que « le héros » du film est le gangster assassin et non le flic. C’est le malfrat psychopathe que l’on suit quasi continuellement pendant le film. Le flic Walter Grandi n’apparaît qu’après les méfaits causés par le trio emmené par le fou furieux Giulio Sacchi.
Impossible de s’identifier à ce dingue criminel mené par ses pulsions meurtrières. Ce n’est qu’à la toute fin que le réalisateur permet au spectateur le souffle coupé devant tant d’abjections, de se ranger du côté de la police. Mais celle-ci, impuissante, mains liées par des lois très contraignantes, en ce qui concerne la présentation des preuves, finit par se mettre hors-la-loi pour arrêter l’individu. Au grand soulagement du spectateur.