La Maison du diable

La Maison du diable

COMMENTAIRES

Grosse déception pour ma part
Je pensais avoir peur ou être happé et bien c'est raté
Même si l'image est soignée, l'intrigue m'a profondément ennuyé

Une énorme maestria cinématographique avec le noir et blanc qui intensifie la terreur et les 2 actrices sont excellentes. Je regrette un peu d'avoir regardé le remake en premier que j'avais trouvé bon, sans plus. 4/5.

Classique d’entre les classiques. Un bijou de mise en scène à dix mille carats. Comment tenir en haleine avec trois fois rien. Que les James Wan et autre Blumhouse en prennent de la graine. Et que de beauté et d'élégance dans ce noir et blanc. Vraiment, ce film, même si ses effets sont assurément daté, c'est quand même la très très grande classe. Juste un chef-d’œuvre culte et impérissable, de la grande histoire du cinéma d'épouvante.

Un chef-d'œuvre du genre horrifique, et pas que ! Quels formidables jeux de lumière...

Une grande réussite ! une merveille . Tout est dans la suggestion ; l'imaginaire du spectateur , on s'invente des monstres , des fantômes qu'on ne voit jamais , rien qu'en y repensant , j'en ai des frissons . Peut-être le plus abouti des films de Wise , bien que le scénario ne soit pas transcendant , ( l'histoire est assez simple ) ,la photographie est magique , ce jonglage de noir ,blanc , gris est hallucinant .Le jeu des acteurs est terrifiant .Cette baraque est vivante , c'est sûr ! C'est du Lovecraft !!

tres bon film d'épouvante avec quasiment aucun effets spéciaux contrairement à son remake sans interet Hantise qui n'a fait que le rendre meilleur,le film en noir et blanc contient une certaine puissance que n' a evidemment pas son remake et a peut etre inspiré Les Autres et je pense que Blair Witch dans un autre genre s'inspira des pleurs de l'enfant;le film n'est pas dépassé par ceux actuels aux effets visuels plus marqués et surprenants il reste un excellent film d'epouvante.

Incroyable ce film. J'ai été très agréablement surpris par sa qualité. C'est celui-ci pour moi, qui pose les "bases" du cinéma d'épouvante

Un ciel lourd et écrasant, un manoir gothique et hanté, une atmosphère pesante et mystérieuse, une musique qui tambourine tel un rite mystique, des statues qui filtrent les couloirs, des miroirs qui distordent la vision, des yeux creusés dans un mur...
Robert Wise, à l'aide d'imposants moyens, parvient à magnifier cette ambiance gothique et l'appuyer grâce à une réalisation efficace et dynamique, frénétique par instant.
On ne voit jamais rien, tout est suggéré et cela suffit amplement. Wise place une réflexion intéressante sur la notion de surnaturel et son lien étroit avec la folie.
Cependant, les personnages sont déplaisants dans leurs excès. Une jeune femme névrosée et asociale, une allumeuse ambivalente et voyante ainsi qu'un type sans relief.
Seul le docteur est bien loti, mais indéniablement, les personnages sont déplaisants, agaçants voir irritants lors de plusieurs scènes (surtout Eleanor). D'où cette sensation de voir un film maîtrisé, mais pas forcément passionnant et vibrant, malgré un final impressionnant de maîtrise. 7,5/10.

La mise en scène est extrêmement léchée ; elle met au maximum à profit le décor magnifique du manoir, notamment de par l'utilisation de plans très larges et très garnis, de portes ouvertes ou de grands miroirs qui font qu'il y a toujours trop de choses à guetter à chaque prise de vue, d'où une sorte d'inquiétude permanente qui caractérise bien l'ambiance du film, même lors des scènes où rien ne se passe.

Il est juste dommage que celles-ci constituent l'essentiel du film.
Parce qu'après ce que promet la scène d'introduction - qui est la plus réussie - on s'attend vraiment à voir les personnages subir une espèce de gradation dans la terreur, jusqu'au point où c'en deviendrait intolérable (pour eux, du moins). Et devoir à la place s'encastrer des histoires de jalousies de bonnes-femmes et autres bavardages de remplissage pleins de lieux communs sur le paranormal ou la science... bah, c'est pas que ce soit inintéressant, mais presque.

Parce que quand j'entends dire que "la maison est vivante", quand je vois des escaliers ou des portes commencer à enfler ou à tanguer comme de la matière molle (et l'idée est vraiment excellente, l'effet est réussi et très étrange), je m'attends réellement à ce qu'au bout d'un moment, la maison toute entière se mette à mugir et à gondoler comme l'intérieur d'une bête. Ça n'en arrive pas là, loin s'en faut.

Du coup le film économise beaucoup ses effets.
Ce qui d'un côté fait que ça fonctionne bien pendant les quelques scènes où quelque chose se passe - parce qu'entretenir l'attente autour d'une menace invisible, c'est le meilleur moyen de l'amplifier. Mais que, les scènes en question n'allant jamais très loin, se comptant sur les doigts d'une main - et le traitement des personnages à côté de cela n'étant pas non plus d'un fol intérêt par ailleurs - ben l'ennui guette un peu, quand même.

Après, le soin porté à l'esthétique fait que ça reste agréable à suivre, quoi qu'il en soit. Mais je suis pas persuadé que trouver un film "agréable à suivre" soit en général la première attente d'un spectateur quand il se pose devant un film d'épouvante.

Il ne se passe rien, je me suis ennuyée ferme. En fait La maison du diable est un énième film de plus sur le paranormal, il n'a rien de plus que les autres, c'est Paranormal Activity mais des années 60.

Ce très bon film de Robert Wyse ne déçoit pas. La photographie, la mise en scène, l'interprétation, tout est réuni pour réussir un chef-d’œuvre de l'ensemble. La seule erreur est de ne pas avoir amener des évènements encore plus fantasmagoriques dans le déroulement de l'action. pour reste tout est parfait.

Une mise en scène très travaillée et dynamique qui sert une atmosphère très bien rendue.
5/5

Le film démarre bien grâce à son introduction efficace. Mais aussitôt passé "l’historique" de cette demeure, le rythme s’affaisse et la peur nous abandonne quasiment tout le long du film mis à part quelques rares exceptions (notamment lorsque des bruits se font entendre de derrière les murs). Ce qui pêche le plus est l’interprétation, mal jouée ou sur-jouée.
Malgré une réalisation plutôt maîtrisée, réussissant à rendre la "maison" inquiétante (pas mal de cadrages penchés par exemple), le scénario (sans surprise) et l’interprétation laissent à désirer.
2/5
Pour vraiment vibrer, il faut retourner 3 ans en amont et regarder en direction d’Hitchcock et de "Psychose".

On ne peut qu'être unanime sur les qualités indéniables de cette réalisation devenue un grand classique du film de maison hantée et s'il n'est pas le plus innovant, il est bel et bien l'un des plus réussi pour ce qui est des moyens stylistiques employés pour créer une atmosphère d'angoisse et de peur.
Le fait que ces moyens aient évolué, au fil du temps, n'empêche pas ce film d'être un essentiel du genre, surtout pour les adeptes qui ne manqueront pas de se resituer dans le contexte de l'époque pour l'apprécier pleinement.
À noter que Robert Wise fut le monteur du film d'Orson Welles "Citizen Kane" et l'auteur d'autres grands classiques tels "Le jour où la terre s'arrêta", "L'Odyssée du Hidenburg", "West Side Story ou " La Canonnière du Yang-Tsé"...

Ce film est le plus grand chef-d'oeuvre de l'épouvante et le meilleur film sur l'histoire d'une maison hantée.

L'actrice Julie Harris, interprète principale de ce chef d'oeuvre d'épouvante qu'est La Maison du Diable dans lequel elle joue Eleanor Vance, est décédée hier à l'age de 87 ans. Actrice assez rare au cinéma, elle eut par contre une carrière télé assez prolifique et eut de nombreuses récompenses et succès sur les scènes de théatre et à Broadway. Au cinéma, elle commença assez tard, à 27 ans, dans un role assez incroyable : une gamine très garçon manqué de 12 ans ! C'était en 1952, dans The Member of the Wedding, film assez méconnu de Fred Zinnemann. Sa performance est tellement bluffante qu'elle obtint une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Trois ans plus tard, elle donne la réplique à James Dean dans le célèbre A l'est d'Eden, puis elle joue aussi Sally Bowles, presque vingt ans avant Liza Minnelli dans le mythique Cabaret, dans le film I Am Camera, role qu'elle avait créé à la scène auparavant (c'était déjà le cas d'ailleurs pour The Member of the Wedding) Par la suite, elle se fait très rare sur grand écran, mais revient en 1962 avec un bon film de boxe, Requiem pour un champion avec Anthony Quinn, et bien sur un an plus tard La Maison du Diable, de Robert Wise. Mais sa carrière ciné resta hélas erratique, participant toutefois à des films de qualité avec meme de très grands réalisateurs (John Huston, Francis Ford Coppola). On la voit encore dans Gorilles dans la Brume, de Michael Apted, ou encore La part des ténèbres, de George A. Romero d'après Stephen King. Sa célébrité auprès du public, elle la doit surtout à son inteprétation dans la série TV Cote Ouest, de l'excentrique Lilimae Clements. Rest in peace, Julie Harris.

La Maison du Diable fait partie de ces chefs-d’œuvre intemporels qui posent les bases d'un genre et deviennent une source d'inspiration intarissable chez les plus grands. Lire notre critique complète sur le site terreurvision.

Quel chef d'oeuvre, le noir et blanc devrait être encore utilisé pour certains films, ça donne un effet glaçant !

On retient son souffle plus d'une fois dans cette maison archi hantée avec cette femme qui entend des voix et cette autre frôlant le saphisme ne serait-ce sa peur bleue. Une histoire à vous faire préférer cent fois les ascenseurs aux escaliers ! La voix-off empoigne dès les premiers plans et passe le relais aux personnages tous suspects dans leur genre. Une bonne histoire, du suspense hitchockien en plus fantastique. C'est encore remarquable à tous points de vue en 2011 !

J'ai commandé le DVD , vivement !