Mr. Turner

Mr. Turner

COMMENTAIRES

Film qui aurait pu être intéressant mais qui est malheureusement trop soporifique pour passionner !!! Il ne se passe rien mais rien du tout et on sombre dans un sommeil quasi profond au bout de vingt minutes !! En plus le peintre est antipathique à souhait et sa façon de parler, de renifler, de crier tape vite sur les nerfs et cela n'arrange rien au tableau !!! Une déception qui ne restera pas dans les annales !!

Excellent film, j'ai beaucoup aimé, surtout la performance de Timothy Spall

Les amateurs de peinture apprécieront, ainsi que ceux qui n'ont rien contre la lenteur. Sans vouloir répéter les commentaires précédents, cette biographie filmée a pour originalité de nous plonger dans l'univers du peintre anglais le plus fameux probablement, au moins dans la catégorie des marines en nous le montrant sans aucune complaisance, comme un membre de son époque, où sévissait encore la crasse et la stricte séparation entre les classes sociales, à l'aube de la modernité,. Le contraste entre les manières rudes de l'homme et l'aspect éthéré de ses toiles, entre la technique grossière (les doigts, la salive)de l'artiste et les effets de lumière dans le ciel au lever du jour font efficacement ressortir le génie d'un artiste, contesté, voire incompris même de sa Reine, et moqué sur la fin de sa vie -période sensible- pour son côté précurseur. N'est-ce pas le propre des génies ?

Un peu trop long et pointe souvent vers un sentiment de lenteur assez pénible, mais je trouve le traitement vraiment bon dans les thèmes abordés et la réflexion sur l’art est plutôt intéressante et sincère, le vrai point fort du film c’est qu’il ne tombe pas dans l’académisme lourdo des biopics consensuels comme on en voit de plus en plus (enfin c’est britannique). Timothy Spall est excellent, il incarne à merveille le rôle de Turner en lui donnant une profondeur assez fascinante, la photo est sublime, collant parfaitement avec le côté plastique de l’oeuvre du peintre, certains plans sont vraiment fantastiques : http://img11.hostingpics.ne...
Ça reste un poil indigeste sur 2h30 mais c’est un film très correct.
3/5

très bon Biopic car impitoyable avec son personnage vraiment pas sympathique du tout. Mi ogre-Mi sanglier mais qui peint comme un Dieu. La scène du repas chez les bourges aurait pu être coupée. Spall a passé 2 ans à apprendre à peindre mais les actrices sont encore meilleures.

Timothy Spall même pas nominé aux BAFTAs! la honte. Il est excellent. Bcp de concurrence avec Gyllenhall et Fiennes, certes! mais qu'il soit au moins nominé.

Des images totalement en symbiose avec les toiles de ce grand maître que fut Turner.
Une belle réussite !

Soyons franc, Mr Turner c’est un biopic d’un impitoyable
format de 2h30, c’est décousu, pas palpitant et votre intérêt pour le film sera
directement proportionnel à celui que vous avez pour l’artiste. J’ai adoré.
(critique lisible aussi sur http://cinematogrill.e-mons... )

Pour commencer c’est un portrait en plein de l’artiste mais
presque en creux de son œuvre, comme le titre l’indique le film se concentre
sur Monsieur Turner, l’homme plus que sur sa peinture ;
contrairement par exemple à Shirley (Gustav Deutsch) sortis il y a quelques
mois qui s’attachait à présenter des histoires inspirées des toiles d’Hopper.
Ce n’est pas pour autant que le film ne rend pas hommage aux tableaux du maître
de la lumière ; l’éclairage y est soigné, les plans encore plus pour
recréer dans certaines scènes ses toiles les plus célèbres.

Ce focus sur Turner lui-même implique donc un acteur un tant
soit peu doué, et pour le coup c’est Noël avant l’heure (plutôt après, vu la
date de sortie de cet article…) : Timothy Spall (j’ai pas mal de ses apparitions
en tête, des adaptations Shakespeariennes de Kenneth Branagh à Churchill dans
Le Discours d’un Roi en 2011 mais pour parler au plus grand nombre : c’est
Peter Pettigrew dans Harry Potter) incarne à la perfection ce personnage
atypique d’ours mal léché tantôt froid et distant, tantôt chaleureux et taquin.
Son prix d’interprétation à Cannes n’est pas volé (tout comme celui de Julianne
Moore dans Map To the Stars, pour une fois que je suis d’accord avec le palmarès).
Les afficionados de Mike Leigh, cette race supérieure qui cligne à peine des yeux après avoir avalé une boîte de
Valium entière, n’en seront pas étonné vu que ce couple acteur-réalisateur a
déjà fait des étincelles par le passé.

Bon, jusque-là rien de transcendant, ce qui m’a vraiment accroché
au film, c’est qu’il est complètement à contrecourant des biopics classiques.
En général on va plutôt parler d’un personnage fascinant, qui a eu une vie
palpitante dans une époque qui l’est tout autant, entouré de personnalités hautes
en couleur, on va galvaniser le spectateur en lui présentant le destin d’un
héros, un battant qui en partant de rien est arrivé à concrétiser ses rêves
avant de connaitre (ou pas) une fin tragique.
Pas ici.
Ici on s’en branle, mais genre fort et longtemps. Turner
présente les 25 dernières années de la vie du bonhomme (mort en 1851, aucune
date ne sera précisée dans le film cela dit) passées entre peinture dans son
atelier, croquis en bord de mer le week-end, discussion avec ses clients et un
tour au bordel de temps en temps avant de mourir un peu gâteux dans son lit
chez lui. Voilà. Pas de Salieri ni de Némésis en vue, encore moins de grande romance ou de problème de drogue. Le film démarre alors que le peintre est déjà au
sommet de sa gloire, c’est l’histoire d’un grand bourgeois qui observe avec misanthropie ses semblables et qui aime bien les bateaux et les couchers de soleil.

Voilà, si tu préfères va voir Exodus 3D, il y a Batman qui
pète la gueule à Aladin, ça à l’air fun.
Bref, Turner c’est lent et sans concessions, et pourtant… Et pourtant j’ai aimé cette finesse qu’a Mike Leigh de présenter les choses, de faire des scènes qui ne sont pas reliées entre elles, sinon chronologiquement, et qui a priori ne servent à rien (la discussion avec le négrier, sa rencontre
avec la physicienne) pour qu’on en retrouve mieux des éléments après, le temps
d’un plan, d’une parole. Sans l’égaler, la mise en scène rappelle Peter
Greenaway (Meurtre dans un jardin anglais pour ne citer que lui, 1982 et ton
programme de ce soir, t’as pas le choix) dans ce profond souci du détail qui n’est
pas là par hasard et du travail sur le non-dit ; la mère, sa femme, sa
relation avec sa servante (psoriasis ou syphilis ? en tout cas j’ai
rarement vu un truc comme ça au cinéma) , sa passion pour Claude Lorrain, une
multitude de détails de sa vie à la fois éludés mais dont on parle suffisamment
que pour que l’on comprenne leurs impacts sur son caractère. Ce film m’a donné
l’impression de saisir Turner comme si je venais de le rencontrer, un homme
avec son passé que je ne connais pas, ses qualités enfouies et ses défauts apparents, pas un superhéros mais un esprit aiguisé dans une époque affreuse.

Là aussi le film frappe fort, je ne pense pas avoir
déjà vu un tel souci de coller à la réalité
historique. Ici on ressent bien que le dentifrice est un inconnu, que la
lessive une utopie et l’hygiène un concept métaphysique aussi étranger à ce
plan d’existence qu’un marsouin quantique fan de Tryo l’est au nôtre. Jamais je
n’ai autant ressenti la mentalité d’une époque à l’écran, au-delà des costumes,
les physiques et les maquillages, c’est la justesse des dialogues et des
interprétations qui parachèvent le tout, des peintres à l’ego gonflé propre à s’enflammer pour un rien aux nobles sans cervelles en passant par les bigots et le
bas-peuple crasseux, seul un Anglais allaité à Dickens pouvait nous fournir
avec autant de justesse les caractères peuplant de l’Empire Britannique d’alors.

Le plus beau, c’est que le côté atypique de Turner n’en est que
plus mis en avant : de son cynisme d’atrabilaire désabusé à sa manière
presque animale de peindre, n’hésitant pas à cracher sur ses toiles pour fluidifier
la peinture sous son pinceau tout en se donnant en spectacle aux curieux venus
l’observer, rappelant les transes shamaniques d’un Jackson Pollock plus de deux
siècles après. Oui car c’est bien ici que le personnage est grand : Turner
est le peintre qui a ouvert la voie à l’impressionnisme donc à la mort de la
peinture académique, le style de ses contemporains qui l’étouffe et dont il se
détache quitte à être raillé (la dernière période de Turner fut attribué par
ses pairs à sa mauvaise vue, la famille royale n’appréciera jamais de son
vivant son travail qui aujourd’hui est un des plus reconnus et important tant
sur le plan esthétique et technique qu’au niveau de l’histoire de l’art en
général). Sa dernière visite à l’exposition de la Royal Academy of Arts, sans
une parole, est un résumé parfait de sa vie. Il avait en de nombreux points
comprit son époque, notamment l’importance à venir de l’industrie (train et
machines à vapeur, danger de la photographie pour la peinture) tout en ayant
été en avance sur elle.

Mr. Turner atteint la perfection dans sa mise en scène et son
jeu d’acteur (même si un peu plus de budget aurait pu éviter l’aspect
feuilleton historique de certains plans) mais le problème, qui tient plutôt du
parti pris, c’est qu’en refusant toute iconisation d’un personnage de base pas
facile à appréhender ou intrigue pour dynamiser le tout, le film est quasiment
aux antipodes de ce que l’on peut attendre d’un biopic classique. Mr. Turner
est à 97% sur Rotten Tomatoes contre 61% pour les avis des spectateurs, à mon
sens c’est très représentatif de la réalité, pour son public c’est une bonne
surprise difficilement prenable en défaut, mais pour son public seulement.

À l’image de son sujet, Mr. Turner est monstrueusement
repoussant tant que l’on n’a pas fait l’effort de s’y intéresser.

Oeuvre impressionnante mais trop longue, Mr Turner jouit non seulement d'une mise en scène picturale sublime mais également d'une description minutieuse et captivante d'un peintre non moins fascinant. Ajoutez-y une prestation divine de Timothy Spall et vous obtenez un long-métrage passionnant et hautement recommandable pour peu que le sujet et sa longueur ne vous découragent pas.

http://justaword.eklablog.c...

Quel ennui....je me suis même endormie par moment, en plus durée du film : 2 h 30...au secours, j'avais envie de lui faire manger ses pinceaux....A part de magnifiques paysages (un peu) mais le reste m'a déplu : la bonne, l'histoire, et Mr Turner avec ses grognements, grimaces....1/5

(...) Commençons par le commencement, par la principale force à soutenir le projet, à savoir le rôle éponyme confié à un Timothy Spall

au meilleur de son charisme atypique, au point qu’il lui valut le prix d’interprétation masculine au dernier festival de Cannes. S’il y a quelque chose de sincèrement touchant à voir ce comédien, excellant d’ordinaire dans les second rôles, occuper le haut de l’affiche grâce à sa bouille et ses manières d’ours mal léché; son jeu ne suffit pourtant pas à maintenir l’intérêt du public pendant deux heures et demie. Il faut dire que le décalage entre le comportement rustre de l’artiste, et celui de ses contemporains flegmatiques et distingués ne suscite la curiosité que lors de la première demi-heure du film puisque l’idée et la mise en scène qui la porte tournent rapidement à vide. On peut expliquer cet essoufflement par le choix déconcertant de Leigh pour l’enchaînement des scènes, et plus généralement par la période durant laquelle se déroule le script, puisqu’on découvre Turner à cinquante ans et qu’il mourra vingt ans plus tard sans qu’on est senti une réelle évolution, ni un approfondissement du personnage pendant ses deux décennies.

À en croire son étymon grec, le terme cinématographe signifie « écriture par le mouvement ». Si écriture il y a, alors Mr Turner souffre de sérieux problèmes de syntaxe. Les scènes doivent s’enchaîner comme autant de phrases, et doivent ainsi posséder une ponctuation perceptible par le spectateur, afin que celui-ci comprenne le sens global de l’histoire qui lui est racontée. Or, nous avons ici affaire à une succession de scènes bien exécutées et parfois surprenantes quand on envisage leur réalité passée, mais qui ne donne à aucun moment l’impression de former un ensemble doté de sens, ou d’un parti pris de cinéaste qui pourrait rester dans nos mémoires. Le réalisateur britannique veut traiter des divers aspects de l’homme, peut-être dans le but d’opposer ou d’associer ses démons intérieurs et ses contradictions, mais je n’ai personnellement jamais su quel motif ou quelle réplique associer à son contraire ou à sa réponse différée d’une scène à l’autre, et je n’ai vu dans la deuxième moitié qu’un pénible montage alterné entre un événement fort et un autre plus anecdotique, qui ne détournait jamais les termes posés dans la première heure. À une scène dans l’atelier de l’artiste succède une scène avec la famille qu’il délaisse, à un dialogue avec des dandys dans un salon victorien succède un dialogue dans une cuisine modeste avec la veuve dont il tombe amoureux…on enchaîne les informations sur la vie de Sir William mais on en rate beaucoup au passage car on ne peut s’attarder sur aucun lieu, se concentrer sur aucun enjeu.

C’est d’ailleurs quand j’ai remarqué que je n’arrivais à saisir aucun enjeu, que je me suis rendu compte que quelque chose n’allait pas dans le scénario. Et je ne comprends pas pourquoi Mike Leigh n’a pas choisi un sujet plus précisément parmi les nombreux abordés en deux heures trente, et l’optique qui le mettrait en lumières, quitte à repenser l’enchaînement et la temporalité des événements. Par exemple, pourquoi n’a-t-il développé l’intérêt que portait le peintre pour les nouvelles technologies de son temps ? Le film évoque un mélange intéressant entre enthousiasme et méfiance au sujet de la photographie, qui n’en était alors qu’à ses balbutiements et qui se développera après sa mort; l’oeuvre de l’artiste était-elle donc au tournant de deux époques ? Cherchait-il à tracer un lien entre tradition et modernité dans l’art ? On est tenté de le croire en repensant à ses deux tableaux les plus connus « Le dernier voyage du téméraire » et « Pluie, vapeur et vitesse »; mais là encore l’élaboration de ces chefs-d’œuvres ne donnent lieu qu’à une deux ou scènes, ou quelques indices glissés entre deux phrases ou deux images; mais ne se présentent pas clairement comme la raison d’être du génie expressionniste (...)

Retrouvez l'intégralité de notre avis à propos de Mr Turner, sur Le Blog du Cinéma

L'affiche m'a plu, ensuite, il est "sans plus" (spoiler) aller dans une maison close pour faire poser une fille joyeuse qui fait une tête jusqu'à parterre et la dessiner en croquis, ok, très pertinent... et ensuite avec la servante dans la bibliothèque ou salle de peinture, c'est sordide, vulgaire et grossier...le personnage est même un tantinet répugnant et assez vagabond. Les décors sont pas mal, très british et c'est pour ceux qui apprécient les biopics, les films très très lents avec son cerveau à poser sur les genoux.... je n'ai pas tenu jusqu'au bout, il n'a pas réussi à me captiver. Ensuite, il se passe peu d'actions.

Ouaifff.... Surtout trouver le dvd de son " secrets and lies " palme d'or 95 à cannes. Ca c'est du Mike Leigh!

Un film très intéressant sur la vie d'un peintre (Bourru et Vulgaire)... Mais très (trop) long surtout sur les premières 45 minutes... et aprés le film devient assez intéressant, mais sans plus... A noter la superbe photographie de Dick Pope (Une belle galerie de Tableau).

très beau film!

Belle affiche en tout cas, très attendu par moi. :)

De facture classique, un beau film sur un peintre d'exception. http://jullelien.blogspot.f...

Pour une analyse du film en avant-première: http://marlasmovies.blogspo...

Tellement hâte de le voir, ce film...

Mr Turner, biopic du peintre du même nom, bénéficie d'une réalisation impeccable avec certains plans évoquant des peintures du maître, une excellente interprétation (bien que les grognements soient trop récurrents) etc. Néanmoins le film a un défaut et pas des moindres: le film est beaucoup trop long! Le film fait bien 45 minutes en trop rendant l'ensemble mou et rapidement ennuyeux.
2/5

Retrouvez la critique du faussement académique Mr Turner en vidéo dans Mon Cinématographe à Cannes. http://jullelien.blogspot.f...

" Je connaissais en tant qu’esthète averti l’œuvre de Turner (du brouillard et des bateaux, non ?) mais je ne connaissais pas du tout l’homme et je fus bien surpris. Au lieu de l’homme de culture raffiné et sophistiqué que j’attendais, Mike Leigh nous présente un rustre bourru et grognon s’exprimant principalement par des grognements. La personnalité de Turner est l’un des atout majeurs du film. Son mauvais caractère affiché en permanence contraste avec l’aristocratie anglaise guindée ce qui déclenche régulièrement les rires de la salle. Timothy Spall est parfait pour le rôle même si on peut se demander s’il n’en fait pas trop de temps en temps. Le film commence alors qu’il est déjà connu et on échappe donc au récit des origines. On assiste plutôt à sa vie quotidienne entre son père et sa gouvernante et à sa rencontre avec Mme Booth qui l’accompagnera jusqu’à la fin. Les personnages secondaires sont plaisants mais un peu fade,s tant le film tourne autour de Turner. Seule la domestique arrive à tirer son épingle du jeu puisqu’elle réussit à nous toucher en prononçant à peine quelques mots. "

http://www.cinematraque.com...

Je voudrais découvrir ça ! Un peu centrer sur le public anglais mais ça reste un biopic à voir je pense !