Le Cabinet du docteur Caligari

Le Cabinet du docteur Caligari

COMMENTAIRES

Un bon film allemand des années 20 ! Une histoire assez classique, mais bien amené ! Le coté somnanbule ne m'a pas déplu ! Les acteurs jouent bien, pour l'époque, ils doivent surjoué pour que les spectateurs comprennent les émotions qu'ils veulent transmettent ! La réalisation n'est pas aussi sophistiqué qu'aujourd'hui, mais elle reste bonne, notament les plans où on n'ai au plus près des personnages, les gros plans, et plusieurs plans où le spectateur observe le film, l'endroit où est posé la caméra nous fait ressentir cette effet là ! La musique est sublime, sensorielle et fantasmagorique ! Le film à inspiré plusieurs cinéastes dont Tim Burton ! 3,5/5 !

Mis à part le préambule, la scène dans le parc, et l'épilogue, le film
décrit en fait le délire d'un fou, en l'occurrence Francis. Ce film
donnait à voir une histoire de fou racontée par un fou, ce qui était
déjà révolutionnaire à une époque où le récit à la première personne
n'existait pas encore. Les décors faits de fausses perspectives, tout en
oblique, d'angles aigus, de proportions tronquées, l'écriture des
cartons intertitres, la colorisation de la pellicule différente selon
les scènes, et bien sûr le jeu expressionniste des acteurs, sont autant
d'éléments qui contribuent à accentuer cette impression d'irréalité. Ce
décor correspond donc bien au mouvement de l'expressionnisme
allemand, caractérisé par le chaos, les formes violemment torturées.
L'éclairage joue également un rôle important en jouant sur
l'affrontement de l'ombre et de la lumière et en soulignant ainsi les
contrastes. « Les films doivent être des gravures rendues vivantes », affirmait Hermann Warm, l'un des trois décorateurs du film.

Des œuvres cinématographiques vieilles de près d’un siècle, dont les jeunes générations peuvent encore localiser et revendiquer l’influence, ne sont pas légion. Les cinéastes, critiques et tous les intellectuels soucieux de décrypter l’imaginaire et l’inconscient collectif de 20ème siècle ont accolé bien des qualificatifs au Cabinet du Docteur Caligari . De manifeste de expressionnisme allemand à film d’épouvante précurseur en passant par labyrinthe narratif avant-gardiste; le film s’est vu prêté bien des visages, au point d’apparaître aujourd’hui comme un monstre (un comble pour le genre fantastique questionnant l’inconnu et la monstruosité), intimidant probablement les spectateurs les moins habitués au cinéma muet.

Je préfère les avertir d’emblée que cette vision remastérisée leur permettra d’apprécier le spectacle débarrassé des ravages du temps, mais qu’elle ne comblera pas l’écart d’expression et de facture qui s’est creusé en 94 ans. Comme le disait justement André Bazin : « La pellicule est comme un sarcophage, elle ne vous conserve pas, elle conserve le temps qui passe. » L’occasion nous est ici donnée de jeter un œil sur une époque de l’art, et de se demander si l’expressionniste allemand qui en était alors l’émanation la plus remarquable, peut encore faire sensation.

Eh bien, la réponse est oui; grâce aux motifs emblématiques qui jalonnent le film et dont on peut s’amuser à déceler l’influence sur Orson Welles, Dario Argento ou Tim Burton, le spectacle garde un lien complice avec les spectateurs d’aujourd’hui, surtout ceux imprégnés par la culture gothique comme moi. S’il faut passer outre un découpage en six actes qui parait incongru jusqu’au dénouement, et la musique de Galeshka Moravioff (réenregistrée pour l’occasion) trop haletante pour garantir une ambiance étrange ou inquiétante; le génie de Robert Wiene transparait assez vite, de prime abord par les décors aux perspectives impossibles, fruit d’une collaboration avec un trio de décorateurs inspirés. Je pourrais écrire un paragraphe complet sur ces décors, mais puisque vous trouverez des pages internet entières sur le sujet, je pense qu’il vaut mieux être bref pour préserver l’effet (...) ARKHAM

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Une histoire simple mais prenante et efficace, un décor asymétrique très original qui donne un côté imaginaire très sympa, une très belle photographie, des acteurs au faciès dingue comme on n'en voit plus aujourd'hui et une musique épique.
4.5/5

Le premier film que je vois en 4K grâce à mon vidéo-projecteur double HD. La restauration est fabuleuse et sa projection sur grand écran restitue la splendeur d'un cinéma oublié. Il y a bien quelques sautes d'images manquantes et quelques rayures latérales qui n'ont pas pu être effacées mais quel chef-d’œuvre de modernité technique pour la prise de vue, pour les éclairages et la mise en scène. Ce film préfigure l'Expressionnisme Allemand, mais sa construction et les rebondissements de son scénario, depuis cent ans, ont inspiré bien des réalisateurs modernes. Sur Allociné, mais tiendront-ils comptent de mon humble avis, plusieurs films similaires sont cités, il manque pourtant le principal, d'Alfred Hitchcock, "La maison du Docteur Edward" dont une séquence, matérialisant graphiquement une séance d'analyse psychiatrique, fut entièrement tournée dans des décors de Salvador Dali, un véritable hommage à ceux du "Cabinet du Docteur Caligari".

Fascinant, que ce soit par son histoire, son atmosphère, ses décors, ses techniques ou encore son remarquable jeu d'acteur. D'une très grande puissance...

Quel chef-d'oeuvre ! C'est beau, c'est noir, les décors sont surréalistes et les musiques inquiétantes. Tant de choses à dire sur ce chef-d'oeuvre, il m'a fait une drôle de sensation.

Clip de Rob Zombie - Living Dead Girl - Hommage au cabinet du Docteur Caligari
http://www.youtube.com/watc...

Bon film du cinéma muet, il a vieilli mais rien de plus normal... La réalisation et les décors donnent l'impression au spectateur d'être dans un rêve, l'atmosphère qui se dégage de l'œuvre est particulière. Et j'adhère assez à la musique, et aux prestations très théâtrales des acteurs.

L'expressionisme allemand dans toute sa splendeur.