Fenêtre sur cour

Fenêtre sur cour

COMMENTAIRES

Du cinéma exemplaire car tout ce qui doit être montré l'est de manière visuelle et tout ce qui nécessite un commentaire ou une glose fait l'objet de séquences dialoguées.
Par ailleurs, ce film bénéficie d'un décor astucieux qui permet une mise en scène ébouriffante : un chef d'oeuvre, sans doute le meilleur travail du maître du suspense...
Quant aux acteurs, ils sont sublimes, mais j'accorderai une mention particulière à Thelma Ritter.

Pfff. j'ai été déçu par ce film... il y a quelques jours j'ai regardé 'Sueurs froides' et j'avais tellement aimé ça que j'ai voulu continuer les classiques d'Hitchcock mais là je me suis ennuyé... l'enquête est longue à se mettre en place & le scénario n'est pas aussi surprenant que dans 'Vertigo' fait que je suis ressorti de ce film avec une sensation de raté... c'est triste à dire mais c'est vrai... reste la belle présence de la magnifique Grace Kelly qui a au moins apporté un peu de glamour à ma soirée !

Revu il y a un mois dans sa dernière restauration 4K et il n’y a pas de doute,ce film est et restera l’un d’un meilleurs thriller du cinéma.

Quelle maestria de la part d' Hitchcock. James Stewart est excellent et la Grâce (de) Kelly est à tomber par terre.
Film sublime qui fait partie de mes préférés de Fredo. 4.5/5.

BODY DOUBLE de Brian De Palma est aussi un thriller sur fond de voyeurisme et est largement supérieur à FENÊTRE SUR COUR. Mais j'avoue avoir un faible pour certains Hitchcock!

Ma critique du film ( avec spoilers )

Le maître du suspense nous amène cette fois dans la cour d'un quartier résidentiel sur Greenwich Village à New-York ou plutôt dans les studios de Paramount à Los Angeles avec ce décor spécialement conçu pour le tournage.
L'intrigue principale est centrée sur un reporter perclus dans un fauteuil roulant après s'être cassé la jambe dans l'exercice de ses fonctions, pour tuer l'ennui et assouvir son fantasme du voyeurisme il observe ses voisins et leurs habitudes bien ancrées à travers sa fenêtre.
Il y a tout d'abord "Miss solitaire" qui est en proie à un sentiment de déréliction sentimentale et est obligée de simuler un repas galant pour se sentir vivante et désirée ne serait-ce qu'un instant, il y a aussi ce jeune couple marié qui emménage dans leur nouvel appartement avec des étoiles pleins les yeux, ce vieux couple original qui a un chien et qui dort à la belle étoile sur leur balcon, cette jolie danseuse d'en face qui trémousse son corps au grand plaisir de Jeff et qui cumule les conquêtes en pagaille, ce compositeur de talent qui semble également souffrir de solitude lorsqu'il revient alcoolisé d'une soirée ... Puis il y a ce couple étrange, une jolie femme alitée qui criaille sans cesse sur son mari à longueur de temps jusqu'à ce soir ou notre héros observe les allers-venus nocturnes de son suspicieux voisin qui trimbale une valise. Les conjectures vont se faire de plus en éloquentes au fur et à mesure de ses découvertes.
C'est dans ce micmac que Hitchcock, qui nous fait son petit caméo habituel, invite le spectateur à suivre le déroulement de l'histoire.

La trame et l'intrigue comme souvent avec lui aux commandes n'a rien de complexe, inutile de se triturer le cerveau pour dénicher le tueur on le devine rapidement, mais c'est dans la réalisation avec des acteurs brillants, une photographie au top et une idée simple mais originale qu'il arrive à séduire une fois de plus.
La vue subjective imposée par le réalisateur renforce fortement l'aspect voyeurisTe du film, se balader d'appartement en appartement avec des plans en plongée et contre-plongée m'a également plu car ça renforce l'immersion.
Autre point positif en total opposé d'un "Psychose" ou la musique stridente est vraiment le moteur du film, la, elle est mis en lumière de manière finaude et subtilement via le compositeur de l'appartement d'en face qui dicte le film au son du piano, je trouve le concept génial, même si évidemment le rendu sonore ne sera pas aussi mythique que "Psychose" et j'aurais préféré un peu plus de tension avec des compositions plus inquiétantes.
Ce thriller demeure culte car "Fenêtre sur cour" a influencé et inspiré d'autres œuvres, j'ai immédiatement pensé à deux d'entre elles, tout d'abord "Paranoiak" avec Shia Labeouf en rôle phare que je conseille vivement, mais aussi dans un registre musical à Renan Luce avec le clip de son plus gros hit "Nos voisins les voisines" qui a trouvé sa source d'inspiration au travers de ce film.

Le seul gros point négatif que je lui trouve, et de manière générale aux films d'Hitchcock, c'est la façon dont il effectue les mises en scène des rixes, on a toujours beaucoup de mal à y croire et dans ce film elle est parachevée par le défenestration ridicule de Jeff avec des CGI dégueulasses, sachant que les effets spéciaux n'étaient pas au point à l'époque il aurait du trouver un autre stratagème sans avoir à faire aux CGI pour renforcer la crédibilité de cette scène, c'est son seul gros point faible en tant que Real'.
Ce qui ne m'a cependant pas empêché d'avoir passé un agréable moment et d’exécrer encore un peu plus ces foutus vis-à-vis.

2ème film de Hichcock que j'ai visionné ET c'était très sympa et bien réalisé , 4/5

Hitchcock évoque le voyeurisme et le fantasme de tout un chacun (non sans humour) à travers ce scénario qui va dévoiler son étonnante surprise et un suspense crescendo. c'est surtout le prétexte de placer dans une lumière étudiée et tamisée, la beauté et la classe de G. Kelly face à l'acteur fétiche du réalisateur, J. Stewart. une leçon de cinéma en huit clos devenu un classique.

Un classique, qui n'a pas pris une ride. Franchement du grand cinéma, ont le revoit toujours avec autant de plaisir !

J’ai été impressionné !
Quel film ! Quel acteur ! Quel réalisateur !
Franchement un pure chef-d’œuvre !

Merci Hitchcock ! 5/5

J'ai aimé ce film, comme toujours Hitchcock arrive à créer un climat de tension et à tenir le spectateur en haleine par les plans et la musique, le film est un huit clos, c'est une performance, néanmoins j'aurais aimé un coup de théâtre qui déstabilise le spectateur à la fin

Que dire de plus si ce n'est que ce film est magistralement interprété et réalisé... J'ai eu l'impression par moment de vivre cette aventure comme si j'étais moi même James stewart et à d'autres moments d'être sa complice invisible qui voulait absolument l'aider mais qui ne pouvait rien faire... Cette sensation de vivre pleinement le film est rare et Hitchcock est maître dans cet art... Peu de films actuels peuvent se targuer d'avoir autant d'impact...

Probablement mon Hitchcock préféré. Et James Stewart est très bon !

n peut prendre le problème dans tous les sens, pour qui doit faire un tiercé des meilleurs films d'Hitchcock, Fenêtre sur cour est forcément dedans... La plus éblouissante démonstration qui soit autour de la thématique du voyeurisme, de ses effets secondaires sur la capacité humaine d'action et de décision (en amour comme au coeur d'une enquête policière). Car ce personnage principal immobilisé n'est pas seulement la mise en abyme de la position du spectateur que nous sommes, c'est aussi l'incarnation d'une dépendance physique, de l'impuissance d'un homme, spectateur de sa propre vie et qui pour oublier se drogue à celle des autres.... Un film visionnaire en ce qu'il préfigure notre société actuelle, entièrement vouée au culte de l'image si bien promue par l'avilissant royaume de la toute puissante télé.

Classique et encore un bon film pour voir Grace Kelly, la vraie femme américaine typique. Le scénario donne des passages comiques et d'autres surprenants.... côté cour intérieure et le sort d'un homme à la jambe plâtrée, il parle à Lisa et à l'inspecteur...

Un vrai chef-d'oeuvre doté d'une écriture sans faille et d'une excellente réalisation.
5/5

Préféré encore à "Les oiseaux" pour son scénario et le coté huis-clos à suspense dont je suis particulièrement friand. Je compte bientôt voir "Psychose" qui passe demain sur la TNT.

Histoire simple mais scenario efficace avec d’excellents acteurs !!
Une très bonne trame ! Grace Kelly est magnifique !
Film culte de Hitchcock ! Film qui a très bien vieilli !
4.5/5

Le premier Hitchcock que j'ai vu et j'ai été impressionné par la technique du maître. Un bijou de thriller qui ce passe dans une seule pièce.

les doublages m'ont insupporté

un classique du maître et du huit clos.la photographie est minutieuse,
les lumières étudiées mettant très en valeur la beauté de G. Kelly.
puis, l'intrigue monte crescendo jusqu'à son final en apothéose.

Sympa! Mais bon la fin étais trop prévisible!

Quand on regarde une production du maître incontesté Alfred Hitchcock, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte, on abandonne l'idée de déguster du Coca pop-corn pour savourer cette oeuvre comme le bon vin ancien, soigneusement conservé dans une cave à température ambiante. Hitchcock au sommet de son art, avec un film où se mélangent intrigue criminelle et voyeurisme, ainsi qu'une bonne dose de cet humour subtil qui caractérise les meilleurs films du réalisateur. Le scénario est solide, mais la réalisation d'Hitchcock le porte à un tout autre niveau : ces enchaînements de champ-contrechamp (l'attention de Stewart est attirée par quelque chose ; le spectateur le découvre en même temps que lui ; la réaction de Stewart) sont une leçon de cinéma pur, tout comme ces nombreux écrans dans l'écran, d'une mise en scène impeccable, probablement aussi jubilatoires à filmer qu'à regarder. James Stewart est grandiose (comme à chaque fois qu'il joue pour Hitchcock) et Grace Kelly est sans doute la plus belle blonde filmée par le réalisateur, et l'une des plus charismatiques du cinéma. "Fenêtre sur cour" est incontestablement le plus personnel du réalisateur. Si tant est qu'on puisse parler d'un film parfait, alors celui-ci en est presque un.

Un chef d'oeuvre !

Personnellement, "Fenêtre sur cour" n'est pas mon Hitchcock préféré, ce qui induit donc que je ne trouve pas qu'il soit le meilleur de son auteur. Je suis bien plus friand de "Vertigo", "Psycho", "Les oiseaux", "Les 39 marches" ou "L'homme qui en savait trop" (version de 56) dans sa riche et excellente filmographie. Cependant, je ne pense pas non plus que celui-ci soit mauvais, loin de moi cette idée, c'est dire le talent du bonhomme à la silhouette mythique. Mais là je ne vous apprends rien. On ne peut dénigrer, dans "Fenêtre sur cour", la nouvelle leçon de mise en scène que Sir Alfred nous donne. Absolument tout se déroule en huis-clos, dans l'appartement d'un excellent James Stewart cloué à son fauteuil par la force des choses, et qui passe son temps à épier la vie dans l'immeuble d'en face, soupçonnant qu'un meurtre s'y est tramé. Avec ces fenêtres qui représentent des cadres au sein même du cadre, le film se voit comme une métaphore du cinéma : Stewart est le spectateur rivé à son fauteuil, et ses voisins sont les acteurs du spectacle. La façade de l'immeuble peut même se voir comme la grande toile blanche. Les joutes verbales entre l'acteur principal et la sublime Grace Kelly sont savoureuses, l'opposition hommes/femmes mise en exergue aussi, et le Maitre du Suspense prouve une nouvelle fois son attrait pour les scénarios aussi bien ficelés qu'intelligents, jouant sur le mystère et la suggestion. Mais, puisque l'on parle de suspense, ce film-ci n'est pas son plus intense, n'est pas son plus prenant, et le rythme, peut-être trop théâtral à mon gout pour du Hitchcock, n'est pas des plus nerveux. Et puis il est a noté également, vers la fin du film, quelques erreurs très rares de la part du cinéaste britannique pour être soulignées (des images restées accélérées alors qu'elles n'auraient pas du l'être !). Mais "Fenêtre sur cour" reste un très bon film, un thriller incontournable du cinéma classique Hollywoodien.
Retrouvez toutes mes critiques, avis et analyses sur mon blog ou ma page facebook, Chronique Mécanique. Merci !
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20/20

Vu fenêtre sur la cour très bon. Le scénario possède un potentiel énorme mais le film ne décolle jamais pour moi, un début assez long, je ne suis pas totalement rentré dedans, trop prévisible a mon goût car je savais se qui allait se passer mais en faite quand je le revisionne une seconde fois je me dis la est la puissance du film car c'est la ou Hitchcock voulais en venir, qu'on soit le héros, toute l'histoire se passe dans sont appartement, on voit dans ces yeux, on observe les voisins avec lui de sa chambre, on découvre les indices avec lui, on est en accord avec lui on mène l’enquête avec le héros et plus le film avance plus on est dedans avec une montée en suspense et une fin excellente pleine de tension.
C'est passionnant comment Hitchcock a mis en scène l'histoire et y' avait que lui pour faire sa!

Un p*tain d'Hitchcock !

l'un de mes préférés d'Hitchcock avec Psychose !!!

Sinon en plus récent y'a Paranoiak, même conditions, même histoire, mais de 2007 ^^

@FAy?al Mohamedi bah en réalité si tu regardes plus haut, le budget était de 2 000 000 $ donc plus d'un million d'euros… :p mais je suis d'accord ce film est très bon et très bien filmé sans moyens exorbitants (enfin tout dépend du point de vue hein)

Il a pas trop mal vieillis pour un film des années 50

impressionnant comme quoi pas besoin de million d'euro pour faire des bons films.

Un polar très réussi et que j'ai trouvé assez léger , pas aussi obscur que les Hitchcock habituel et qui laisse beaucoup d'espace au spectateur . Ma critique complète sur http://lesnouvellespenseesd...

Je ne suis pas tout à fait d’accord,si Psychose est devenu un chef d’œuvre c'est grâce à une seule scène,celle de la douche qui à valut une nomination aux Oscar pour Janet Leigh,alors que Fenêtre sur cour frise la perfection puisque le film fut tourné par un seul plan,celui de l'appartement de James Stewart regardant ses voisins à l’extérieur,Hitchcock dans ce film se sert de champs et de contre champs, tout le film à était tourné en studio. Pour moi ce film est le plus fors d'Hitchcock.

Ah Fenêtre sur cour est un superbe film policier ! L'histoire d'un journaliste reporter cloué sur un fauteuil roulant ayant la jambe dans le plâtre ou pour passer le temps observe ses voisins à l'aide de jumelles, et en devint un voyeur ou il fait connaissance d'eux ainsi (une superbe danseuse sexy qui danse chez elle même en prenant le petit déjeuné, un jeune couple, une femme célibataire qui attend le grand amour et un curieux homme mystérieux ayant une femme malade ! Sa petite amie est une journaliste de mode, une jolie et élégante jeune femme habillée par les grands couturiers Français et qui aime la France et Paris, car elle offrira un repas d'un célèbre traiteur parisien. C'est en observant ce voisin mystérieux qui va être l'acteur d'un crime de la femme malade sans le voir toutefois. Le journaliste reporter est en danger car ce voisin s'en aperçoit et de là, tout est fait pour le dénoncer à la police par le biais d'un ami qui est commissaire et sa petite amie qui va l'aider.

Entièrement d'accord avec toi. Même si je trouve le film très bon,je trouve que sa réputation de grand suspens ne vaut pas celui de Psychose ou de la mort aux trousse.
M'enfin c'est un excellent film quand même.

Interressant, subtil, charmant et prenant: un chef d'oeuvre.

Plus j'y repense, et plus je me dis que ce film ne mérite pas sa réputation. Comparez fenêtre sur cour avec l'ambiance métaphysique, fascinante et mystérieuse de Psychose, de Rebecca et de Sueurs Froides, ou encore avec le souffle romanesque de la Mort aux Trousses, comparez le scénario linéaire de ce film avec les coups de théâtres des chef d'oeuvres précédemment cités, et vous verrez une grosse marge.

à force de trop espérer d'un film on en ressort déçu, et c'est le cas pour ce film que l'on disait être le meilleur Hitchcock. Dommage, car il a un potentiel scénaristique énorme. Pour moi le début est beaucoup trop long (les 30 premières minutes sont certes très plaisantes, mais inutiles bien souvent au scénario; à quoi sert de nous décrire de si près la romance entre les deux tourtereaux?). Le film devient cependant rapidement prenant, impeccablement ficelé et filmé de main de maître par Hitchcock. L'ambiance devient rapidement tendue, lourde. Le suspense, s'il met du temps à apparaître, se révèle efficace. Pour moi, le film est loin d'être aussi passionnant que Psychose ou la Mort aux trousses, films dans lesquels le spectateur était à tel point captivé par le scénario qu'il en oubliait qu'il regardait un film à partir de la 30ème minute. Voilà le point faible du film: prenant, bien réalisé, plein d'idées géniales, mais il ne décolle jamais. Où sont donc ces scènes d'anthologies et ces coups de théâtres auxquels Hitchcock nous a habitués? Si je critique autant ce film, c'est par rapport à sa réputation, que je trouve surrestimée. Fenêtre sur cour reste un très bon film, à voir pour tout admirateur du réalisateur.

Un des meilleurs Hitchcock :hot:

Je suis d'accord avec la plupart d'entre vous, le seul problème du film, c'est ça durée ! 2h c'est insuffisant pour ce chef d'oeuvre ! La fin arrive beaucoup trop vite! On voudrait que ça continue bien plus longtemps :( Mais sinon, ce film est un monument cinématographique ! C'est fou de réussir un tel défit, nous bloquer dans ce petit appartement, avec le personnage principal. Je ne pensais pas que ça pouvais aussi bien marcher! Quel film. Incontournable.

Mon avis (suite) : Car, au-dessus de cette psychanalyse enfouie mais visible, il y a une enquête. Des réflexions. Des indices. Des fausses pistes. Des découvertes. L’expérience, d’autant plus frustrante, puisque tout ce joue sur un fauteuil. Sur le visage plein de questions propre à Stewart, qui regarde les autres s’animer, les autres mourir, vivre, danser ou marcher, au statut de cette impossibilité physique qui révélera, en lui, des idées bien plus sombres…Car « Fenêtre sur cour » dévoile également des aspects bien plus dérangeant. Il révèle, dans chaque dialogue où dans chaque expression de Jeffries, ce plaisir inavoué qu’est le plaisir d’épier. Les pulsions sexuelles du héros en pleine ébullition, le désir bloqué par cette impuissance, cette immobilisation du corps, presque de l’esprit, rendent la frustration d’autant plus pesante, plus importante encore. Et fait de ce qui est sans doute mon Hitchcock préféré une expérience irrésistible de psychanalyse, une métaphore du cinéma, d’abord par la force de ces vies nombreuses qui s’animent derrières les fenêtres, les écrans, donc ; et la position cinéphilique de Stewart sur son fauteuil qui renvoie irrémédiablement à notre image de spectateur. François Truffaut disait « Le cinéma c’est plus fort que la vie ». Une sorte de formule que Hitchcock déjoue de la plus belle manière, sans peut-être la désapprouver, car, ici, le cinéma, comme la vie ; sont bels et bien au même niveau. 19/20.

Mon avis : Angles. Cercles. Spirales. Objectifs. Longues vues. Les yeux bleus de James Stewart. Immergeant. A l’affût. Fixant. Regardant. Des morceaux de vies, des « cœurs solitaire ». Des airs de piano. Des jeunes femmes dansant, chantant la joie. Chantant l’amour. L’amour en tableaux, petits films romantiques qui, tours à tours, s’éveillent. Tout ça derrière une fenêtre. Celle de L. B. Jeffries, photographe voyeur à ses heures perdues, la parfaite métaphore du cinéphile, jambe cassée, immobilisé, partagé entre ce qu’il voit et ce qu’il désire voir.