Le Voyeur

Le Voyeur

COMMENTAIRES

Incroyable restauration 4K pour le dernier chef-d'oeuvre de Michael Powell, oeuvre avant-gardiste du slasher qui questionnait avant tout le monde la puissance évocatrice des images et comment on les utilise tels des miroirs de l'âme.

Film intéressant en ce qu'il dépeint l'obsession sexuelle malsaine des hommes (ils ont vraiment un problème à ce niveau).

Quelle triste époque que celle où s'étalaient à la devanture des bars-tabacs des femmes nues, déguisées, enrubannées, réifiées... Non qu'avec Internet tout cela ait disparu (bien au contraire : le porno est devenu une industrie florissante, omniprésente et mondiale) mais au moins n'a-t-on plus à supporter, en tant que femme, la vision de l'esclavage des nôtres dans la vie réelle.

Le film le plus dérangeant et mystérieux du génial Michael Powell, auteur avec son complice Emeric Pressburger (ici absent) de plusieurs chefs-d'oeuvre. Le Voyeur suscita une réaction de rejet voire de révulsion en 1960 car tout le récit se déroule selon le point de vue d'un assassin malade qui filme ses victimes au moment où il les tue. Et lui-même est une victime ayant subi enfant les tourments infligés par un père sadique. Réflexion sur le cinéma et le voyeurisme, filmé avec la virtuosité et l'élégance formelle dont Powell était coutumier, Le Voyeur eut une grande influence sur le giallo, le cinéma de De Palma, etc. Voir ma critique et mon analyse complètes sur mon blog : https://newstrum.wordpress....

Tres belle decouverte sur Ciné premier

ce super film est dérangant,et vraiment noir,ici tout est quasiment suggéré;le film traite avant tout du voyeurisme sadique d'un tueur en apparence doux et meme sensible mais qui se revele profondément perturbé,par ses films il immortalise sa jouissance et refuse de vivre sa vie,seul une aveugle verra le mal en lui;ce film à bien des égards est une œuvre particuliere boudé par la critique et le public qui lui a préféré la meme année autre tueur en serie,Norman Bates.

Ce film a cassé la carrière de l'acteur Karlheinz Böhm ; Mauvais choix;

Caméra toujours à la main, Mark Lewis (joué par l'excellent Karlheinz Böhm ) est chef opérateur de cinéma qui fait aussi des extras dans un magasine sensuel. Et le soir, il visionne ses films. Activité pas si innocente que ça, car il se délecte de ses films qui sont des snuff-movies où il joue le pervers pour de vrai, et les mannequins sont de vrais victimes.
Voici le scénario d'un des films les plus populaires du géant Michal Powell. A sa sortie, en 1960, il a suscité un déferlement ahurissant contre le réalisateur, car son oeuvre est considérée comme trop perverse et trop malsaine. Comme Orange Mécanique, il a été énormément censuré.
Powell pose une réflexion sur le sujet du film : le spectateur est-il voyeur quand il va au cinéma ?

Dommage que ce génie n'ait pu profiter du succès de son film des années plus tard après la censure, car Le Voyeur est un chef d'oeuvre remarquable et dérangeant, avec un acteur principal malheureusement méconnu qui joue parfaitement et qui rappelle le tueur de M le Maudit : son regard est tellement troublant et profond qu'on rentre dans son jeu. Un excellent film, qui aborde comme thèmes la perversion, la peur et le cinéma.

Chef d'oeuvre pourtant méconnu à son époque, sorti quelques mois avant Psychose qui connu lui un succès foudroyant. La critique du film par un psychiatre, un éclairage saisissant : [url]http://lepasseurcritique.bl...[/url]

Un chef-d'œuvre !! :love:

C'est pas une passion, c'est une force qui le pousse à faire ça, ses pulsions.

Bah c'est à cause de sa passion pour l'art audiovisuel (qui devient presque maladive) qu'il fait ça.

Pas sûr que l'idée développée soit celle-ci mais en effet que du bon :jap:

Un chef d'oeuvre, angoissant, fascinant ... comment le l'art peut devenir crime ...